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La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, Incipit.

Publié le 03/05/2022

Extrait du document

« Le roman et le récit du Moyen Age au XXIème siècle. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678. Parcours associé : individu, morale et société. Analyse linéaire.

Texte 1 : 1678. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, Incipit. Présentation, justification du choix du texte, éléments pour une introduction : - Un incipit… : premières lignes du roman, il s’agit de l’incipit.

Passage « stratégique » d’un récit où se nouent les relations entre le lecteur et le narrateur, le lecteur peut attendre des éléments pour comprendre l’intrigue, il découvre aussi une atmosphère, une façon d’écrire… -…..

de roman, de mémoires ? La Princesse de Clèves, se présente comme un roman novateur par rapport aux romans écrits dans la première moitié du XVII. Novateur, notamment par son ancrage historique et vraisemblable.

D’ailleurs, Madame de La Fayette désigne son œuvre, non par le terme « roman » auquel serait attaché encore trop de connotations merveilleuses, mais par le terme « mémoires », c’est à dire « un ouvrage faisant le récit des événements dont on a été témoin », il définissait aussi au XVII un récit fictif sur fond historique, (aujourd’hui nous disons « roman historique »).

En effet, le récit a pour cadre la cour des Valois à la fin du règne de Henri II (1558- 1559) mais le personnage éponyme n’est pas un personnage historique (c’est le seul) et son histoire est fictive, nous pouvons donc dire qu’il s’agit d’un roman. -Un début qui fait une large place à l’Histoire… : cet incipit commence en effet un long passage (4 pages sur la quarantaine de pages que fait la première partie) historique mettant en scène la cour de Henri II.

Cet ancrage historique, jugé trop long par les contemporains, montre bien cette volonté de légitimer l’intrigue : l’ancrage historique rend la fiction vraisemblable. -…et « suggère » l’histoire, l’intrigue : L’essentiel de ce roman est bien centré sur la princesse de Clèves (comme l’indique le titre), c’est à dire sur le sentiment et l’analyse, l’amour et le mariage.

La présentation du couple adultérin (Henri II et Diane) et du couple légitime (Henri et Catherine de Médicis) jouent donc comme une introduction à l’histoire de l’héroïne et aux thèmes qui y seront développés.

>>La cour est présentée comme un monde « parfait » où, cependant s‘affrontent des ambitions, des clans, des amours.. »

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