2268 résultats pour "philo 3 les passions sont elles toutes condamnables"
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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La religion sans la conscience morale n'est qu'un culte superstitieux.
UNIVERSITE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES DE BAMAKO (ULSHB) FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION (FSHSE) D. E. R de PHILOSOPHIE Master de Recherche en Philosophie Spécialité 3 : Philosophie politique et morale et éthique appliquée Examen du cours MPh222 : Morale et Religion Professeur chargé du cours : Dr. Thérèse SAMAKÉ Fait par : Amadou MALÉ No : MAAM0309951400 Année universitaire 2020-2021
- Locke: Sommes-nous prisonniers de nos sens ?
- David HUME
- La barbarie plutôt que l'ennui Théophile Gautier
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Platon: la science est-elle la sensation ?
N'arrive-t-il pas quelquefois qu'exposés au même vent, l'un de nous a froid, et l'autre, non ; celui-ci légèrement, celui-là violemment ? En ce cas, que dirons-nous qu'est le vent pris en lui-même, froid ou non froid ? Ou bien en croirons-nous Protagoras et dirons-nous qu'il est froid pour celui qui a froid, et qu'il n'est pas froid pour celui qui n'a pas froid ? [Mais dans ce cas,] il n'y a rien qu'on puisse dénommer ou qualifier de quelque manière avec justesse. Si tu désignes une chose c...
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Nietzsche
Nous pourrions en effet penser, sentir, vouloir, nous souvenir ; nous pourrions également "agir" dans toutes les acceptions du terme, sans avoir conscience de tout cela. La vie entière pourrait passer sans se regarder dans ce miroir de la conscience, et c'est ce qu'elle fait encore pour nous, effectivement, dans la plus grande partie de son activité, même la plus haute, pensée, sentiment, volonté, qui, si vexante que la chose puisse paraître à un philosophe d'avant-hier, se déroule sans reflet,...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Gaston Bachelard: esprit scientifique et opinion
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses pr...
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Jean-Paul SARTRE: Kant déclare que la liberté veut elle-même et la liberté des autres
Kant déclare que la liberté veut elle-même et la liberté des autres. D'accord, mais il estime que le formel et l'universel suffisent pour constituer une morale. Nous pensons, au contraire, que des principes trop abstraits échouent pour définir l'action. Encore une fois, prenez le cas de cet élève ; au nom de quoi, au nom de quelle grande maxime morale pensez-vous qu'il aurait pu décider en toute tranquillité d'esprit d'abandonner sa mère ou de rester avec elle ? Il n'y a aucun moyen de ju...
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Condillac et l’héritage de Locke
294 HISTOIRE DE lA PHILOSOPHIE FRANÇAISE Condillac et l'héritage de Locke Dans l'esprit des Lumières, l'œuvre de Locke (1632-1704) est le plus souvent associée à celle de Newton : « Ce que Newton n'aurait osé ou n'aurait peut-être pu faire, Locke l'entreprit et l'exécuta avec succès. On peut dire qu'il créa la métaphysique à peu près comme Newton avait créé la physique» (Discours préliminaire de l'Encyclopédie). Rappelons que sous la plume de D'Alembert, métaphysique a le sens de «...
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Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
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Etre libre, est-ce être autonome ?
Introduction • Nous sommes ici questionnés non point exactement sur la liberté, mais sur le fait d'être libre. Être à l'origine de ses choix, ne pas être en état de servitude, échapper aux diverses contraintes qui pèsent sur nous, est-ce être autonome, c'est-à-dire obéir à des règles ou lois dont on est soi-même l'auteur ? Ce qui revient à poser la question suivante : la liberté se confond-elle avec l'obéissance à des règles que l'on s'impose soi-même ? Cette interrogation peut recéler, à l'évid...
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Jean-Paul SARTRE: motifs et mobiles
En fait, motifs et mobiles n'ont que le poids que mon projet, c'est-à-dire la libre production de la fin et de l'acte connu à réaliser, leur confère. Quand je délibère, les jeux sont faits. Et si je dois en venir à délibérer, c'est simplement parce qu'il entre dans mon projet originel de me rendre compte des mobiles par la délibération plutôt que par telle ou telle autre forme de découverte (par la passion, par exemple, ou tout simplement par l'action, qui révèle l'ensemble organisé des mo...
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LIMITES ET CONTINUITÉ (cours complet et exercices)
LIMITES ET CONTINUITÉ I) Limites 1) Quelques limites usuelles n N* , = + n N* , = n N * , = n N*, = = + = , a IR = - , a IR Remarque x <=> x et x . x <=> x et x . 2) Quelques théorèmes sur les limites a) Théorème de majoration Soient f et g deux fonctions définies au voisinage I de . Si x I , g(x) et = 0 alors = l . Remarque Le théorème de majoration reste valable lorsque = + ou , a IR. Exercice d’application Calculer...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
- Le problème de la volonté
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KANT
Texte à commenter : « Il y a des cas où des hommes, même avec une éducation qui a été profitable à d'autres, montrent cependant dès l'enfance une méchanceté si précoce, et y font des progrès si continus dans leur âge mûr qu'on les prend pour des scélérats de naissance et qu'on les tient, en ce qui concerne leur façon de penser, pour tout à fait incorrigibles ; et toutefois on les juge pour ce qu'ils font et ce qu'ils ne font pas, on leur reproche leurs crimes comme des fautes, bien plus, eux-mê...
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L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
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Diderot et matérialisme
Diderot et l,e matérialisme Le matérialisme propre de Diderot ne se reconnaît guère qu'en quelques endroits de !'Encyclopédie, en particulier dans les lignes consacrées aux « spinozistes modernes», à la suite d'un article très conformiste sur Spinoza : « Le principe général de ceux-ci c'est que la matière est sensible, ce qu'ils démontrent par le développement de l' œuf, corps inerte qui, par le seul instru ment de la chaleur graduée, passe à l'état d'être sentant et vivant ; et par l'a...
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L'ironie socratique et le dialogue
L'ironie socratique L'art de se questionner Bien évidemment, les hommes n'ont pas attendu Socrate pour se poser des questions. Toutefois, personne n'avait songé à ériger cela en méthode. Personne n'avait compris, comme lui, qu'en questionnant de façon systématique les hommes, les événements et les choses, il était possible de faire jaillir la richesse qui se trouve en eux. Mieux que tout autre, Socrate a compris la portée d'une simple question. Celle-ci est féconde, car elle évite de s'enfermer...
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SPINOZA: «On dirait qu'ils
conçoivent l'homme dans la nature comme un empire dans un empire...»
« L'homme n'est pas un empire dans un empire » (III, préface) La proposition qui vise le statut de l'homme a pour toile de fond une critique de la nature conçue comme un empire que Dieu régirait en maître. Les deux illusions sont conjointes : il s'agit de rectifier et la pensée de Dieu et celle de la personne humaine. Dieu n'est pas une personne, et l'homme ne se gouverne pas non plus selon les décrets d'une volonté libre de toute détermination. Si l'homme n'est pas un « empire », c'est qu'il es...
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Bergson et le langage
Bergson et le langage Il est présumable que sans le langage l'intelligence aurait été rivée aux objets matériels qu'elle avait intérêt à considérer. Elle eût vécu dans un état de somnambulisme, extérieurement à elle-même, hypnotisée sur son travail. Le langage a beaucoup contribué à la libérer. Le mot , fait pour aller d'une chose à l'autre, est en effet essentiellement déplaçable et libre. Il pourra donc s'étendre non seulement d'une chose perçue à une chose perçue, mais encore de la chose perç...
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Hilary Putnam
Hilary Putnam né en 1926 Logicien de formation, le philosophe américan Hilary Putnam a particulièrement prêté attention aux vieux paradoxes logiques fondés sur des affirmations telles que " Toute proposition est fausse ", " Rien n'est certain " ou encore " Tout n'est qu'illusion ". L'observation de ces paradoxes et des tentatives faites pour les résoudre (par exemple la distinction entre langage et métalangage) l'amène à postuler qu'il n'y a, en aucun domaine de la connaissance, " de point...
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Cours
PROGRAMME - CLASSE DE PREMIERE COMPETENCE 1: TRAITER UNE SITUATION RELATIVE A L’ETUDE METHODIQUE D’UN TEXTE Thème : Initiation au Commentaire de texte philosophique Leçon 1 : La méthode de lecture de texte Séance I : Explication littérale du texte Séance II : La problématique du texte Séance III : L’explication méthodique du texte Séance IV: La critique du texte Leçon 2 : La rédaction de l’Introduction Leçon 3 : La rédaction de la Conclusion COMPETENCE 2 : TRAITER UNE SITUATION LIEE...
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Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
Sans doute la pensée de la mort peut-elle éclairer la question du sens de la vie. La mort est la fin de la vie car elle en marque le terme, mais peut-être aussi en un autre sens : en ce que l'existence ne peut se penser qu'en référence à la mort. Sans être le but de la vie, ni même nécessairement sa fin, la mort ne se laisse pas éluder, pourtant elle est ce qui doit absolument être pris en considération. Les religions proposent souvent un au-delà de la mort, une autre vie. La mort serait un nouv...
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Les maux l'emportent-ils sur les biens ?
[Nous ne pouvons pas réaliser nos désirs, et ceux que nous réa lisons ne nous contentent pas longtemps. Nos bonheurs ne sont que des illusions. La vie est une «vallée de larmes» dans laquelle nous sommes condamnés à vivre en attendant la mort.] Le bonheur est l'absence de malheur SCHOPENHAUER: Pour nous autres cependant, le moindre hasard suffit à nous rendre parfaitement malheureux ; le parfait bonheur, rien sur terre ne nous le peut donner. Quoi qu'on dise, le moment le plus heureux de l'homme...
- Nietzsche
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Alain
ALAIN : LA CONSCIENCE, CE QUI S'OPPOSE AU CORPS Si la tradition du dualisme de l'âme et du corps est ancienne (cf. Platon), cette opposition devient absolue avec Descartes pour qui « le moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps » (Discours de la Méthode, IV). C'est par la pratique du doute méthodique que l'âme découvre sa vraie nature : non l'âme mystérieuse, plus ou moins matérielle, de l'animisme, mais une âme qui est pure pensée, et par...
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
Le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxiste, interdit de propa...
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxi...
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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Le sujet comme altérité ?
Un Je sans visage • Le sujet conscient n'est pas une chose : il existe comme conscience d'être. D'après Sartre, le garçon de café n'est pas garçon de café comme cette tasse que je vois est une tasse. Être garçon de café, c'est aussi bien ne pas l'être, ne pas s'y réduire, être à distance de soi-même – sauf à s'abuser soi-même –, se prendre pour une chose qui n'est que ce qu'elle est. Si je dis : « je suis laid », il faut entendre par-là un rapport à ma laideur et non un trait qui me définirait c...
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Quelles objections a-t-on faites a la possibilité de la métaphysique ?
Quelles objections a-t-on faites a la possibilité de la métaphysique ? A. — Les objections contre la possibilité de la métaphysique viennent surtout aujourd'hui des positivistes. Ils présentent trois arguments principaux : 1° L'histoire des systèmes métaphysiques, qui n'est, disent-ils, que le tableau de leurs contradictions. Ce genre de recherche est donc vain et condamné à la stérilité. 2° La doctrine de l'Inconnaissable ou. Agnosticisme. Il y a des choses qui échappent a nos facultés, tant p...
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ALAIN: l'artiste diffère de l'artisan
Explication du texte Dans ce texte, Alain distingue tout d'abord l'artiste de l'artisan. L'artisan est celui qui crée un artefact, il est un industriel dans le sens où l'idée de l'objet précède la création. L'artisan a déjà à l'esprit ce qu'il va construire de ses mains, on peut dire en quelque sorte que l'essence de l'objet précède son existence. Il n'y pas de création artistique car l'œuvre est connue de l'ouvrier avant que se dessiner sous ses yeux, il est l'artisan de Platon, il repro...
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Tolérance et scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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La tolérance est-elle un aveu de scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'ex-primer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vé...
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Quand on aura marié le Grand Turc avec la République de Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, le
Quand on aura marié le Grand Turc avec la République Je Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, leur tempérament, leurs doctrines ? L'existence. Le plan est fourni par le sujet même : Voltaire, bourgeois parisien, vite initié aux plaisirs et aux profits de la société, sera toujours un épicurien avide de richesses et de bien-être; les vicissit...
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La tolérance est-elle indifférente a la vérité ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Le terme a été créé au XVIe siècle lors des guerres de Religion : les catholiques ont fini par « tolérer » les protestants et vice versa. On peut appréhender ici, que du moins à l'origine, la tolérance constituait une sorte de « pisaller », une attitude consistant à supporter l'expression d'idées que l'on appréhendait comme parfaitement erronées. Remarquer que cette tolérance n'impliquait nullement une indifférence vis-à-vis de ce que catholiques ou protestants considéraien...
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La politique peut-elle contribuer au bonheur des individus ?
Oui, mais indirectement : elle doit garantir les conditions du bonheur pour chacun, c' est-à-dire les droits de chacun qui puissent lui permettre de mener une existence privée. On n'est citoyen que pour être homme ; tout n'est pas politique (l'affirmation du contraire définit une forme de totalitarisme). La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 stipule que "le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme" le premi...
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Nietzsche
« On dit avec juste raison que, dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité : c'est seulement lorsqu'elles se décident à adopter modestement les formes provisoires de l'hypothèse, du point de vue expérimental, de la fiction régulatrice, qu'on peut leur concéder l'accès du domaine de la connaissance et même leur y reconnaître une certaine valeur (...). - Mais cela ne revient-il pas, au fond, à dire que c'est uniquement lorsque la conviction cesse d'être conviction qu'el...
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HOBBES: les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse
Presque tous les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse et par l'admiration, en laquelle ils se trouvent ravis des effets de la nature, à croire qu'il y a un Dieu, auteur invisible de toutes les choses que nous voyons et lequel aussi ils craignent, reconnaissant bien qu'ils n'ont pus en eux-mêmes assez de quoi se défendre des dansera qui les environnent. Mais au reste l'usage imparfait de leur raison et la violence de leurs affections empêchent qu'ils ne le servent co...
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Langage et vérité (cours)
Niveau : TERMINALE toutes séries Discipline : PHILOSOPHIE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE COMPETENCE IV : TRAITER UNE SITUATION RELATIVE AUX CONDITIONS DE LA CONNAISSANCE THEME : Les conditions d’élaboration de la connaissance LEÇON 1 : LANGAGE ET VERITE Situation d’apprentissage Avant l’arrivée de leur professeur de philosophie, les élèves de la TA5 du Lycée Moderne de Divo engagent un débat dont le thème est « langage et vérité ». En vue de s’accorder sur le sens de la vérité,...
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Alain
Chacun sent bien que la force ne peut rien contre le droit ; mais beaucoup sont disposés à reconnaître que la force peut quelque chose pour le droit [...]. Je suis bien loin de mépriser cet ordre ancien et vénérable que l'agent' au carrefour représente si bien. Et je veux remarquer d'abord ceci, c'est que l'autorité de l'agent est reconnue plutôt que subie. Je suis pressé ; le bâton levé produit en moi un mouvement d'impatience et même de colère ; mais enfin je veux cet ordre au carrefour et non...
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- Baruch SPINOZA
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La geste de Bréké exposé
Sommaire Introduction....................................................................2 I. Présentation de l’auteur et son œuvre.........................3 1. L’auteur......................................................................3 2. L’oeuvvre....................................................................3 II. Définition des notions................................................3 1. Le peuple....................................................................3 2. La cultur...