2272 résultats pour "philo 3 les passions sont elles toutes condamnables"
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Être libre, est-ce être indépendant ?
Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être...
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Dans le Misanthrope, dans l'Avare, dans le Tartuffe, dans les Femmes savantes, « il y a une comédie de caractère et une comédie de moeurs intimement associées. Chacune est comédie de caractère par le personnage principal : Alceste, Harpagon, Tartuffe, Ph
Dans le Misanthrope, dans l'Avare, dans le Tartuffe, dans les Femmes savantes, « il y a une comédie de caractère et une comédie de mœurs intimement associées. Chacune est comédie de caractère par le personnage principal : Alceste, Harpagon, Tartuffe, Philaminte ; comédie de mœurs par ce qui l'entoure : salon de Célimène, maison d'Harpagon, maison d'Orgon, maison de Chrysale. » Développez ce jugement d'Emile Faguet, en étudiant plus particulièrement une des comédies indiquées et dont le choix vou...
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Peut-on avoir peur de soi-même ?
[On peut avoir peur de soi-même. Les passions, échappant à la volonté, on peut avoir l'impression d'être un autre. Freud montrera que l'homme est dirigé par son inconscient] On a peur de sa propre folie, de ses propres passions La passion comme notion : la passion vient du terme latin « patior », qui signifie « subir », « être contraint ». Cette notion désigne un obstacle à ma liberté et à ma santé morale et intellectuelle. Elle est une « aliénation », au sens strict de « folie », car le passion...
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« Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu, Esprit des lois, IV, 1748. Pense
DIFFICULTÉS... CONSEILS... PROPOSITIONS... • Cette citation est extraite de la quatrième partie de L'Esprit des Lois, dont le titre est « Que les lois de l'éducation doivent être relatives aux principes du gouvernement ». Le paragraphe que commence notre phrase se termine par cette explication : « Cela vient, en quelque partie, du contraste qu'il y a parmi nous entre les engagements de la religion et ceux du monde ; chose que les anciens ne connaissent pas. » Montesquieu donne donc une raison à...
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Peut-on avoir peur de soi-même?
[On peut avoir peur de soi-même. Les passions, échappant à la volonté, on peut avoir l'impression d'être un autre. Freud montrera que l'homme est dirigé par son inconscient] On a peur de sa propre folie, de ses propres passions La passion comme notion : la passion vient du terme latin « patior », qui signifie « subir », « être contraint ». Cette notion désigne un obstacle à ma liberté et à ma santé morale et intellectuelle. Elle est une « aliénation », au sens strict de « folie », car le passion...
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Posidonius
Posidonius 135-51 av. JC De son œuvre, qui fut immense, nous n'avons que l'écho dans les écrits de Cicéron, de Galien et de Sénèque. Grand voyageur et esprit encyclopédique, Posidonius, originaire de Syrie, se rallia, comme Panétius, au parti romain. Ami de Pompée et maître de Cicéron, il acheva l'Histoire de Polybe, montrant dans la civilisation romaine l'achèvement des civilisations grecque et étrusque. Le souci de retrouver, dans tous les domaines, une unité dynamique caractérise sa philosoph...
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Peut-on avoir peur de soi ?
[On peut avoir peur de soi-même. Les passions, échappant à la volonté, on peut avoir l'impression d'être un autre. Freud montrera que l'homme est dirigé par son inconscient] On a peur de sa propre folie, de ses propres passions La passion comme notion : la passion vient du terme latin « patior », qui signifie « subir », « être contraint ». Cette notion désigne un obstacle à ma liberté et à ma santé morale et intellectuelle. Elle est une « aliénation », au sens strict de « folie », car le passion...
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Méthodo explication de texte philo terminale
L’explication de texte Une explication de texte philosophique est différente d'un commentaire de texte en littérature. L'objectif de l'explication de texte est d'expliquer l'argumentation de l'auteur en rendant compte d'un problème philosophique pointé par celui-ci et qu'il va tenter de résoudre en défendant une thèse particulière. Contrairement à la méthode de la dissertation, il ne s'agit pas ici de défendre votre propre thèse et la direction que vous souhaitez lui donner mais celle expo...
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Il est facile, comme on l'a souvent fait, de dégager des tragédies de Corneille un idéal moral « cornélien ». Définissez brièvement cet idéal et dites dans quelle mesure il serait, selon vous, applicable non pas seulement à des êtres d'exception, mais à
Il est facile, comme on Va souvent fait, de dégager des tragédies de Corneille un idéal moral « cornélien ». Définissez brièvement cet idéal et dites dans quelle mesure il serait, selon vous, applicable non pas seulement à des êtres d'exception, mais à la vie commune. Ici la méthode la plus sûre pour être exact et complet est celle de la revue. Passez en revue toutes les pièces de Corneille en notant successivement et l'idéal moral que chacune nous propose et la mesure dans laquelle cet idéal es...
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Le savoir exclut-il toute forme de croyance ?
Analyse du sujet : La forme du sujet est une question fermée. Il faudra donc apporter une réponse en « oui » ou « non » en conclusion, avec toutes les nuances qui s'imposent. Notre question fait intervenir les notions de savoir et de croyance, et les met en relation par le verbe « exclure ». L'exclusion peut se penser selon différentes modalités, ce qui constitue la difficulté majeure du sujet : L'exclusion peut premièrement se penser sous sa forme la plus radicale : « ce qui implique l'impossib...
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L'étonnement est-il le point de départ de toute connaissance ?
[L'étonnement est le point de départ de la philosophie.] L'étonnement est la première vertu philosophique « Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une diff...
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Philo- Faut-il toujours dire la vérité
Introduction La question "Faut-il toujours dire la vérité ?" nous pousse à examiner la nature de la vérité et ses implications éthiques. En effet par faut-il, on entend une question d’obligation morale ou éthique : est-ce un devoir de dire la vérité ? Il est admis comme règle générale que mentir est immoral mais le terme « toujours » nous invite à remettre en question la constance de la vérité qui est ici entendue. Enfin, « dire la vérité » signifie exprimer des faits ou des informations...
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La volonté de puissance est-elle le principe de toutes choses ?
Introduction. - Ce terme un peu mystérieux, volonté de puissance, revient souvent dans les oeuvres de Nietzsche. Ces mots devaient, servir de titre à l'ouvrage qu'il composa aux derniers mois de sa vie consciente. Que signifie exactement cette expression ? et quelle importance a la tendance ainsi désignée ? 1re partie — Définition. L'homme, ou même, plus généralement, l'être, tend à déployer sa force, d'abord pour se dégager de l'influence d'autrui, ensuite pour exercer son influence sur autrui,...
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L'imagination peut-elle s'affranchir de toute contrainte ?
[Introduction] L'imagination est souvent présentée comme « la folle du logis », selon l'expression de Malebranche. Cette puissance débridée de l'esprit perturbe la raison, et l'on a souvent vu en elle une « maîtresse d'erreur et de fausseté », comme le dit Pascal. Du malade imaginaire aux victimes de leur imagination, la liste est longue qui définit l'imagination de manière péjorative, comme la faculté de représenter ce qui n'est pas. Cette faculté a une puissance indéniable. Il faudrait donc s'...
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Le savoir exclut-il toutes formes de croyances?
Analyse du sujet : La forme du sujet est une question fermée. Il faudra donc apporter une réponse en « oui » ou « non » en conclusion, avec toutes les nuances qui s'imposent. Notre question fait intervenir les notions de savoir et de croyance, et les met en relation par le verbe « exclure ». L'exclusion peut se penser selon différentes modalités, ce qui constitue la difficulté majeure du sujet : L'exclusion peut premièrement se penser sous sa forme la plus radicale : « ce qui implique l'impossib...
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La connaissance scientifique abolit-elle toute croyance ?
VOCABULAIRE: ABOLIR: effacer, réduire à néant, détruire, supprimer. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. — Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résult...
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Platon: L'homme est-il la mesure de
toute vérité ?
"Protagoras: — Car j'affirme moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère infiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci et autres à celui-là. Quant à la sagesse et à l'homme sage, je suis bien loin d'en nier l'existence; mais par homme sage j'entends précisément celui qui changeant la face des objets, les fait apparaître et être bons, à celui à qui il...
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La notion d'inconscient détruit-elle toute moralité ?
La conscience morale désigne la faculté de discerner le bien du mal, donc de choisir entre le bien et le mal. Ce choix suppose un sujet conscient, libre de penser tout ce qu'il pense, non déterminé. Mais Freud a mis l'accent sur l'importance du déterminisme psychique dans la vie de chacun. Je peux toujours faire appel à l'hypothèse de l'inconscient pour justifier que telle action contraire à l'exigence morale et ne dépendant pas de ma volonté est excusable. Mais tout d'abord, qu'est-ce qui peut...
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Peut-on penser sans images ? l'image est-elle toute l'idée ?
DÉVELOPPEMENT Le problème de la généralisation soulève la question des rapports de l'idée et de l'image. Les empiriques à ce propos ont fait une remarque qui ne manque pas d'une certaine justesse, c'est qu'on ne pense pas sans image. Avant Berkeley et Hume, Bossuet l'avait déjà reconnu. « L'entendement ne se forme point l'idée du triangle ou du cercle que l'imagination ne s'en figure un. Il se mêle des images sensibles dans la considération des choses les plus spirituelles, par exemple de Dieu e...
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Est-ce sur la confiance que repose toute l'existence de l'homme ?
La confiance est le pilier de la vie sociale, puisque, loin de représenter pour nous une menace, autrui nous apporte quotidiennement une aide que nous sommes prêts à lui fournir en réciprocité : la société fonctionne alors comme une immense entreprise coopérative. Elle ne se scinde pas en deux catégories bien distinctes d'usagers et de prestataires de service, mais l'ordre social offre l'image d'une combinaison d'actions individuelles dont l'efficacité se mesure à la conscience de chacun d'être...
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Dissertation philo - La richesse corrompt-elle les hommes ?
DISSERTATION : La richesse corrompt-elle les hommes ? Le terme richesse représente la capacité de se procurer abondamment de bien et de commodités contrairement au « pauvre » ainsi que de ne pas avoir à travailler pour vivre, tandis que « corrompre » au sens philosophique signifie dépraver, rendre mauvais. Ainsi, nous pouvons nous demander si l’abondance de biens et de commodités peut rendre une personne mauvaise. A première vue, les personnes fortunées ont souvent tendance à changer et...
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commentaire philo Leibniz Monadologie et la justice
Commentaire de texte Leibniz philo Intro : présenter auteur/ livre / sujet général Expliquer question du texte / arguments pour et contre / donner réponse de l’auteur Plan entre 2 et 4 parties avec les lignes 15 lignes Développement : expliquer texte phrase par phrase : la reformuler / définit un mot important / exemple + citer élément phrase / Conclusion : rappeler question auteur + sa réponse / résumer parties Introduction : Ce texte nommé Méditation sur la notion de commune justice e...
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cours philo LE TRAVAIL LIBERE-T-IL L’HOMME ?
LE TRAVAIL LIBERE-T-IL L’HOMME ? Dans son acception la plus large, « travail » est synonyme d’activité métabolique : travailler, c’est trouver l’énergie nécessaire pour dépenser sa vie ; produire ses moyens d’existence. « Travailler » se confond alors avec vivre, puisque tout organisme absorbe de l’énergie et la dépense. Le travail ainsi considéré ne peut être qu’une contrainte répétitive, laquelle n’a rien de spécifiquement humain : tous les animaux « gagnent leur pain ». Une vie vraiment...
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CHAP 3 HGGSP Terminale: le patrimoine
I. le patrimoine est indispensable à la France 1) identité francaise 2) revenus touristique II- mais il a un cout important 1) financier 2) frein à la modernité → pétrification III- Toutefois, le problème est ailleurs : le patrimoine pose la question de rapport au passé 1) volonté d’affirmer le spécificité française face a la mondialisation 2) Mais au risques d’une surpatrimonisation Introduction Définir le patrimoine pater → père → patrimonium : a qui est hérité du père A- le patr...
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Pourquoi un tel privilège accordé aux mathématiques ?
Introduction Non content de leur donner une priorité logique et chronologique, A. COMTE faisait des Mathématiques plutôt qu'une science particulière, « l'enveloppe » de toutes les autres sciences. C'est dire que, pour lui, aucune connaissance positive ne pouvait se dispenser de l'instrument mathématique. Avant lui, depuis Platon qui inscrivait à la porte de son école : « Nul n'entre ici, s'il n'est géomètre », jusqu'à Descartes qui admirait « ces longues chaînes de raisons toutes simples et faci...
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Lao-tseu
Lao-tseu vers 570-490 av. JC Nom d'un ouvrage attribué à Lao Tan (Lao-tseu) philosophe qui aurait été un contemporain de Confucius. Cependant, il paraît certain que le texte actuel du Lao-tseu n'est pas antérieur au IIIe siècle av. JC, bien que le fond des idées soit plus ancien. Le Livre de la Voie et de la Vertu (Tao-Tö-King) expose dans une série de paraboles une doctrine mystique : Le " Tao " (Voie), principe ineffable et unité originaire, qui n'est ni être ni non-être, produit et accomplit...
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DESCARTES: le corps comme une machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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DESCARTES: le corps comme statue et comme machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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LOCKE
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chacun garde la propriété de sa propre personne. Sur celle-ci, nul n'a droit que lui-même. Le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains, pouvons-nous dire sont vraiment à lui. Toutes les fois qu'il fait sortir un objet de l'état où la nature l'a mis et l'a laissé, il y mêle son travail, il y joint quelque chose qui lui appartient et de ce fait il se l'approprie. Cet objet, soustrait par lui à l'...
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Epictète: liberté et désirs
Puisque l’homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout m’arrive comme il me plaît. - Eh! Mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle, mais très raisonnable et il n’y a rien de plus absurde ni de plus raisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j’ai le nom de Dion à écrire, il faut que je l’éc...
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KANT
« La métaphysique, cette science tout à fait à part qui consiste dans des connaissances rationnelles spéculatives et qui s'élève au dessus des instructions de l'expérience en ne s'appuyant que sur de simples concepts (et non pas comme les mathématiques en appliquant ces concepts à l'intuition) et où par conséquent la raison n'a d'autre maîtresse qu'elle même, cette science n'a pas encore été assez favorisée du sort pour entrer dans le sûr chemin de la science. Et pourtant elle est plus vieille q...
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Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession de foi du vicaire savoyard (dans Émile)
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession 1u vicaire savoya'.d (dans Émile). « Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse. dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir e:éder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles...
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Descartes: désir et liberté
Il me semble que l'erreur qu'on commet le plus ordinairement touchant les désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point: car, pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur, à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous. Et il est certain qu'on ne saurait avoir un...
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David HUME
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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Rousseau et l’homme de la nature
Rousseau et l'homme de la nature La pensée de Rousseau se rattache-t-elle vraiment à la philo sophie des Lumières? Une longue tradition de notre histoire littéraire voit plutôt dans l'auteur des Confessions un précurseur du romantisme. Mais ne trouve-t-on pas du préromantisme dans I' œuvre de Diderot et faudrait-il pour autant exclure le directeur de 1 'Encyclopédie du rationalisme des Lumières?Les thèmes de la nature, du sentiment, du génie lui appartiennent tout autant qu'à la pensée...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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HOBBES: Lorsqu'un homme a observé assez souvent
Texte : Lorsqu'un homme a observé assez souvent que les mêmes causes antécédentes sont suivies des mêmes conséquences, pour que toutes les fois qu'il voit l'antécédent il s'attende à voir la conséquence ; ou que lorsque qu'il voit la conséquence il compte qu'il y a eu le même antécédent, alors il dit que l'antécédent et le conséquent sont des signes l'un de l'autre ; c'est ainsi qu'il dit que les nuages sont des signes de la pluie qui doit venir, et que la pluie est un des signes des nuages...
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Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ?
Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ? INTRODUCTION. - « Je trouve bon, dit PASCAL, qu'on n'approfondisse pas l'opinion de COPERNIC : mais ceci... ! Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est immortelle. » En effet, s'il peut rester indifférent à certains problèmes qui ont préoccupé les savants, l'homme cultivé ne peut se désintéresser de questions qui le concernent, surtout des problèmes...
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MÉMENTO DES AUTEURS: Les présocratiques.
MÉMENTO DES AUTEURS: Les présocratiques. · Thalès — l'eau est le principe explicatif et constitutif de l'univers. · Anaximandre - l'infini est le principe explicatif et constitutif de l'univers. · Pythagore - le nombre est le principe explicatif et constitutif de l'univers. Il existe une harmonie des sphères. (cf. le nombre d'or) · Héraclite - tout change, tout s'écoule : c'est le règne du devenir. Le conflit est le père de toutes choses et gouverne le monde. Héraclite est le premier penseur de...
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Aristote: Si tous les hommes recherchent le bonheur
Si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne l'entendent pas pour autant de la même manière. Il semble donc qu'il n'y a pas un Souverain Bien mais plusieurs (plaisir, honneur, richesse, vertu). Aristote en déduit que le Bien n'est pas universel et qu'on ne peut donc pas en faire la science. Le Bien ne transcende pas le monde humain comme s'il siégeait "au delà de l'être". Il va s'agir alors de définir un Bien "praticable" proprement humain. Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement...
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Blaise PASCAL
"Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non...
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Quelle est la signification et la portée de L'Allégorie de la Caverne de Platon ?
L'allégorie de la caverne retrace le chemin que doit parcourir l'homme pour parvenir à la connaissance. Elle est une ascension à partir d'un degré de connaissance très faible, le plus courant, qui est symbolisé par les ombres des objets fabriqués projetées sur le mur de la caverne par un feu ; le second degré est la vision des objets fabriqués eux-mêmes puis - troisième degré - celle des réalités de la nature, et enfin, dernier stade du savoir, celle du soleil qui permet de voir toute chose....
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Peut-on penser sans préjuger ?
Analyse du sens des termes du sujet 1) Préjuger : juger avant de disposer de tous les éléments de réflexion ; c'est un jugement précipité qui risque donc d'être erroné. 2) Penser : avoir des objets sous forme d'idées ou images à l'esprit et conduire par ordre ses idées. Analyse du sens du sujet Est-il possible de ne pas former de jugement hâtif ? Ou bien le préjugé est-il propre à la pensée ? i.e. impliqué par la pensée ? Bref, appartient-il à l'essence de la pensée de porter des jugements avan...
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Kierkegaard et l'oisiveté
"On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne (1). L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'ennui. Elle peut faire, il est vrai, qu'on perde sa fortune, etc. ; toutefois, une natu...
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David HUME: Différence entre jugement et sentiment
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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Les Encyclopédistes ?
Les Encyclopédistes L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, imprimée en 1772, résume à elle seule toute la philosophie des Lumières. C'est un projet complètement fou qui aura demandé vingt-sept ans de travail. L'Encyclopédie de Chambers qu'un libraire, Le Breton, envisage de faire traduire en 1745 est à l'origine de cette aventure. S'apercevant rapidement qu'elle n'est plus d'actualité, il demande à Diderot et à Le Rond d'Alemb...
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Rousseau: justice, égalité et droit
Le premier et le plus grand intérêt public est toujours la justice. Tous veulent que les conditions soient égales pour tous, et la justice n'est que cette égalité. Le citoyen ne veut que les lois et que l'observation des lois. Chaque particulier(1) dans le peuple sait bien que s'il y a des exceptions, elles ne seront pas en sa faveur. Ainsi tous craignent les exceptions, et qui craint les exceptions aime la loi. Chez les chefs c'est toute autre chose, (...) ils cherchent des préférences partout....
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Platon
La justice condition de la vraie cité. L'analyse de la justice nous conduit à une réflexion de type politique : comment donc penser la cité idéale ? « Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l...
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Kant: Le conflit met-il en danger la société ?
PRESENTATION DE "IDEE D'UNE HISTOIRE UNIVERSELLE D'UN POINT DE VUE COSMOPOLITIQUE" DE KANT Cet opuscule marque la première intervention de Kant (1724-1804) dans les débats de ses contemporains sur l'histoire. Il défend la croyance au progrès de l'humanité contre les ennemis des Lumières, qui prônent le conservatisme en affirmant la supériorité des traditions sur la raison (Burke) et contre certains penseurs des Lumières, qui rejettent l'idée d'un progrès global et uniforme de l'humanité (Mendels...
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HUGO: L'art et le peuple, Livre I, 9
HUGO: L'art et le peuple, Livre I, 9 L'art, c'est la gloire et la joie ; Dans la tempête il flamboie, Il éclaire le ciel bleu. L'art, splendeur universelle, Au front du peuple étincelle, Comme l'astre au front de Dieu. L'art est un chant magnifique Qui plaît au cœur pacifique, Que la cité dit aux bois, Que l'homme dit à la femme, Que toutes les voix de l'âme Chantent en choeur à la fois ! L'art, c'est la pensée humaine Qui va brisant toute chaîne ! L'art, c'est le doux conquérant ! À lui le Rhin...