865 résultats pour "philo morale"
- La conclusion de réserver l'exercice du doute à quelques autres vous parait-elle légitime ? discutez
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                    L'habitude n'est-elle qu'un phénomène humain ?
                    .......... L'habitude n~•1 t·elle ·qu'un ph' nomine humain? ~Il n'y a que l 'homme qui ait des habitudes. L'habitude est donc un comportement purement humain. 48> L'habitude est une forme de mécanisme. On peut donc dire que la nature aussi a des habitudes. 
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                    Sommes-nous impuissants devant les passions ?
                    Sommes deva uissants ions? ~Nous sommes faits d'un corps et d'une âme. L'âme peut être amenée à subir ce qui vient du corps. 48 La raison a tout pouvoir sur les passions. Il suffit de vouloir les dominer pour être capable de le faire. 
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                    La passion est-elle un leurre ?
                    1943 La pa sion e t-elle u leurre? � La passion paralyse l'action en nous faisant prendre nos désirs pour la réalité. Elle nous sert de refuge. a. La passion est ce par quoi nous adhérons à la vie de manière intense. Elle est une conscience avivée de la réalité. 
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                    La force d'une nation repose-t-elle sur l'égalité ?
                    Ernest Renan 1869 La for e d'une ation repose-t elle sur 1égalité? ~ Il n'existe pas de justice sans égalité. La justice unit les hommes. Cette union fait la force d'une nation. l'individualisme. Or, la force d'une nation repose sur le sacrifice des individus. Q> L'égalité favorise 
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                    Le but de la philosophie est-il de décrire le monde que nous percevons ?
                    Edmund Husserl 1929 Le but de la ~hilosophie es ·il de décrire le mond que nous pericevons? ~ La tâche qu 'Husserl assigne à la philosophie est de réhabiliter le vécu, le concret, ce qui m'apparaît. 48 La phénoménologie est une description des essences. Elle décrit ce qui se passe dans ma conscience. 
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                    Les sciences doivent-elles être efficaces ?
                    René Thorn 1991 Les sciences oiventelles être effi ace s? ~Une théorie scientifiq ue n'a de valeur que si elle est confirmé e par l'expérie nce et si elle permet de réaliser des choses concrètes . ~ La science n'est pas la technique . Les modèles qu'elle propose n'ont pas à être efficaces. Ils doivent d'abord permettr e d'avoir une connaissa nce plus fine des phénomè nes. 
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                    La consommation correspond-elle à un besoin réel ?
                    1972 La cons mmation corres· pond·ell · à un besoin réel? ~ Consommer est une nécessité pour l'homme. Cela lui permet de satisfaire ses besoins fondamentaux. cD Consommer permet surtout de se distinguer des autres. Consommer, c'est donc échanger des signes. 
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                    Le temps porte-t-il atteinte à la vérité	?
                    On associe couramment le concept de vérité à quelque chose qui serait unique et universel et donc, par conséquent intemporel. Cependant ce qui est vrai ne peut pas l'être de tous temps et en tous lieux, ce qui reviendrait à adopter une position dogmatique. Par ailleurs, penser que les façons de voir et d'expliquer la réalité peuvent évoluer au cours du temps peut conduire au relativisme sceptique. Alors, si la vérité est soumise au temps, cette temporalité porte-t-elle atteinte à la véracité ? C... 
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                    Une vérité scientifique est-elle dépendante du temps?
                    Analyse du sujet Sens de la question La question porte sur la vérité, càd sur le rapport de la pensée à la réalité, qui est un rapport d'identification et d'explication. La vérité, comme l'a bien vu Saint Thomas, n'est ni dans les choses ni dans la pensée, mais qualifie leur correspondance, elle est "adéquation de la réalité et de l'entendement". Autrement dit, pour qu'il y ait vérité, il fait que l'esprit parvienne à se représenter la réalité telle qu'elle est. La vérité s'oppose à l'erreur, qu... 
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                    l'évident est-il indubitable	?
                    La certitude est-elle un critère de vérité ? De quoi peut-on parler lorsqu'on parle de « certitude » ? Cf article certitude du Vocabulaire technique et critique de la philosophie de Lalande. A. « État de l'esprit à l'égard d'un jugement qu'il tient pour vrai sans aucun mélange de doute. » Cet état peut concerner soit un jugement tenu pour évident • par lui-même, soit un jugement démontré ou jugé tel. La certitude est appelée dans le premier cas immédiate ou intui tive; dans le second cas, médi... 
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                    Les essences reflètent-elles la hiérarchie des sphères célestes ?
                    Avicenne xr siècle Les esse ces reflète t·elles la hiérarchie es sphère célestes? ~De Dieu jusqu'à la matière, les essences suivent une hiérarchie descendante en procédant l'une de l'autre. ~ Pour Platon, les essences sont dans un autre monde que les choses sensibles. Pour Aristote, les essences sont inhérentes aux choses. 
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                    Une vérité scientifique est-elle indépendante du temps 	?
                    Analyse du sujet Sens de la question La question porte sur la vérité, càd sur le rapport de la pensée à la réalité, qui est un rapport d'identification et d'explication. La vérité, comme l'a bien vu Saint Thomas, n'est ni dans les choses ni dans la pensée, mais qualifie leur correspondance, elle est "adéquation de la réalité et de l'entendement". Autrement dit, pour qu'il y ait vérité, il fait que l'esprit parvienne à se représenter la réalité telle qu'elle est. La vérité s'oppose à l'erreur, qu... 
- Autrui est-il insaisissable ?
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                    Les sons constituent-ils l'essence du langage ?
                    Les so l'essen uent-ils gage? ~Les sons articulés véhiculent immédiatement un sens. Ils ont la fonction d 'un signe et le pouvoir de signifier. 48 Seule la grammaire attribue un sens aux sons articulés, qui ne sont autrement rien d'autre que des bruits. 
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                    La religion musulmane est-elle incompatible avec la philosophie ?
                    La religion incompatibfe avec a eest-elle ilosophie? (mJ) L'islam est incompatible avec la philosophie; c'est du moins ce qu'affirme le théologien Al-Ghazâlî au XIIe siècle. Selon Averroès, on peut être à la fois musulman et philosophe. La loi divine appelle à étudier rationnellement les choses. cD 
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                    Dissertation Marivaux: Le stratagème imaginé par le couple théâtral que forment le valet Dubois et son protégé Dorante est-il moral ?
                    Dissertation théâtre Les comédies de Marivaux décrivent une histoire émotionnelle, ponctuée d'obstacles et menant à l'amour. Connu pour Le Jeu de l’amour et du hasard ou encore L’Île des esclaves, Marivaux écrit Les Fausses Confidences en 1737. Dans cette pièce à trois actes en prose, nous suivons l’histoire de Dorante, un jeune homme démuni, dans sa conquête amoureuse d’Araminte, une jeune veuve fortunée. Il est assisté par Dubois, son ancien valet fidèle, qui orchestre des coups et des ma... 
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                    Devoir maison - Questions sur un article de l’encyclopédie Universalis et analyse comparative Platon/Spinoza - L2 Philosophie morale
                    Devoir maison - Questions sur un article de l’encyclopédie Universalis et analyse comparative Platon/Spinoza - L2 Philosophie morale I. Compréhension : la pensée de Spinoza 1) Non, le Dieu de Spinoza n’est pas un Dieu transcendant le monde. Sa philosophie repose en effet sur un immanentisme radical et, plus encore, sur un déterminisme absolu de sorte que la notion spinoziste de Dieu doit être assimilée - de manière totale - à celle de déterminisme absolu. Pour mieux comprendre cela, il c... 
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                    La vérité est-elle une croyance reconnue de tous 	?
                    Bertrand Russell 1968 Le vrai n'est-il qu'une affaire de cro ance? ~ Une vérité est toujours à la fois vraie et provisoire. C'est- à-dire qu'on la croit vraie tant qu'elle n 'a pas été démentie. ~La vérité n 'est pas une croyance, mais un savoir. Il n'y a que ce qui est conforme à la réalité qui peut être tenu pour vrai. 
- Nietzsche
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                    Le philosophe est-il menacé par le mal ?
                    Paul Ricœur 0 1963 Le philoso he est-il menacé pa le mal? ~ Comme tout homme, le philosophe peut commettre le mal. Il doit donc le comprendre pour s'en prémunir. ~ Le philosophe, parce qu'il sait où est le bien, échappe au mal, contrairement à la plupart des hommes qui sont aveuglés par leurs passions. 
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                    Est-il vain de philosopher ?
                    Philosophie Est-il vain de philosopher? ~ Jamais la philosophie n'a changé le cours du monde. • Une trop grande lucidité conduit au malheur. Les hommes ne peuvent pas s'empêcher de réfléchir. Autant que cette réflexion soit rationnelle. 
- Pourquoi se soucier de la vérité ?
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                    Le langage doit-il exprimer la vérité en soi ?
                    vers 440 av. J.-C. Lelang ge doit il expri· mer 1 vérité e soi? ~ Le langage, la raison nous ont été donnés pour que nous puissions exprimer la vérité en soi. ~ Il n 'y a pas de vérité en soi. Le langage ne sert pas à dire la vérité mais à défendre n 'importe quelle opinion. 
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                    Les contes de fées contiennent-ils une vérité ?
                    Bruno Bettelheim 1977 Les ontes de fées contiennent-ils une vérité? ~ Les contes de fées expriment des émotions enfantines inconscientes et montrent des manières de les surmonter. Les contes de fées, comme les mythes et les fables, ne sont que des récits imaginaires qui s'éloignent de la réalité. 49 
- KANT
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                    La médecine repose-t-elle sur l'observation ?
                    Lamé elle su pose-tation? ~C'est en observant la nature qu'on peut l'aider. La nature, dit Hippocrate, est le médecin de la maladie. Le médecin ne peut pas se contenter d'observer. La médecine doit dominer la maladie en ayant recours à l'expérimentation. C9 
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                    STUART MILL
                    Indications générales John Stuart Mill (1806-1873) est le père de l'utilitarisme, doctrine qui fait de l'utilité la valeur morale la plus haute. Encore faut-il savoir comment celle-ci est définie. Citation «La doctrine qui donne comme fondement à la morale l'utilité ou le principe du plus grand bonheur affirme que les actions sont bonnes ou mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur, ou à produire le contraire du bonheur. Par bonheur on entend le plaisir et l'absence de dou... 
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                    KANT
                    PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de... 
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                    KANT: Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ?
                    "Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ? La religion est la loi présente en nous pour autant qu'elle reçoit son poids d'un législateur et juge au-dessus de nous (...). Chants de louange, prières, fréquentation de l'église ne sont destinés qu'à donner à l'homme des forces nouvelles, un courage neuf pour s'amender, ou à servir d'expression à un coeur animé de la représentation du devoir. Elles ne sont que préparations à des oeuvres de bien, mais non oeuvres de bien elles-mêmes, et l'on n... 
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                    KANT
                    Le philosophe doit se pencher aussi sur la question de la pratique. Que répondre à la question « que dois-je faire ? » ? « Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de... 
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                    KANT
                    Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de tout autre but, objectivement nécessaire. (...) Il y a un impératif qui nous ordonne immédiatement une certaine conduite,... 
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                    KANT: la méchanceté de la nature humaine
                    "Quand on songe à la méchanceté de la nature humaine, qui se montre à nu dans les libres relations des peuples entre eux (tandis que dans l'état civil elle est très voilée par l'intervention du gouvernement), il y a lieu de s'étonner que le mot droit n'ait pas encore été tout à fait banni de la politique de la guerre comme une expression pédantesque, et qu'il ne se soit pas trouvé d’État assez hardi pour professer ouvertement cette doctrine. (... ) Toutefois cet hommage que chaque État ren... 
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                    Nietzsche
                    Rien n'y fait : il faut impitoyablement traîner au tribunal et mettre sur la sellette les sentiments d'abnégation et de sacrifice en faveur du prochain, la morale tout entière du renoncement, de même que l'esthétique de la « contemplation désintéressée », par le truchement de laquelle l'art émasculé d'aujourd'hui cherche, non sans astuce, à se donner une bonne conscience. Il entre beaucoup trop de charme et de douceur dans ces sentiments qui ont en vue « le bien des autres et non mon bien » pour... 
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                    Alain
                    C onscience. C 'est le s avoir revenant s ur lui-même en prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. C e mouvement intérieur est dans toute pensée ; car celui qui ne se dit pas finalement : "Que dois-je penser ?"ne peut pas être dit penser. La cons cience est toujours implicitement morale ; et l'immoralité consis te toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. O n n o m m e bien inconsc ients ceux qui... 
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                    KANT
                    PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de... 
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                    KANT
                    « J'accorde volontiers qu'aucun homme ne peut avoir conscience en toute certitude d'avoir accompli son devoir de façon tout à fait désintéressée car cela relève de l'expérience interne, et pour avoir ainsi conscience de l'état de son âme il faudrait avoir une représentation parfaitement claire de toutes les représentations accessoires et de toutes les considérations que l'imagination, l'habitude et l'inclinaison associent au concept de devoir, or une telle représentation ne peut être exigée en a... 
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                    Alain
                    La conscience est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute pensée ; car celui qui ne dit pas finalement : « Que dois-je penser ? » ne peut être dit penser. La conscience est toujours implicitement morale ; et l'immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscients ceux qui ne se posent auc... 
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                    Alain
                    Je dis que le respect de la vie d'autrui n'est pas un devoir social, attendu qu'il existe indépendamment de l'existence ou de la nature d'une société quelconque. Quand un homme tomberait de la lune, vous n'auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer. De même pour le vol ; je m'interdis de voler qui que ce soit ; j'ai la ferme volonté d'être juste et charitable envers mes semblables, et non pas seulement envers mes concitoyens ; et je rougirais d'avoir augmenté injustement la note à payer, q... 
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                    Nietzsche
                    PRESENTATION DU "CREPUSCULE DES IDOLES" DE NIETZSCHE Publié la dernière année de la vie consciente et intellectuelle de Nietzsche (1844-1900), le titre parodie avec un humour teinté d'ironie l'Opus de Wagner Le Crépuscule des dieux, le livre se voulant léger, sec et profond à la fois. Placé sous le signe du « renversement des valeurs », il prépare l'avenir en formulant une tâche entièrement pratique : la création de nouvelles valeurs. Nietzsche accomplit un chemin qu'il interprète comme une « fa... 
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                    L'HOMME CIVILISÉ EST DÉPRAVÉ - ROUSSEAU
                    « L'homme sauvage, quand il a dîné, est en paix avec toute la nature, et l'ami de tous ses semblables. S'agit-il quelquefois de disputer son repas ? Il n'en vient jamais aux coups sans avoir auparavant comparé la difficulté de vaincre avec celle de trouver ailleurs sa subsistance et comme l'orgueil ne se mêle pas du combat, il se termine par quelques coups de poing. Le vainqueur mange, le vaincu va chercher fortune, et tout est pacifié, mais chez l'homme en société, ce sont bien d'autres affaire... 
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                    L'HOMME CIVILISÉ EST DÉPRAVÉ - ROUSSEAU
                    « L'homme sauvage, quand il a dîné, est en paix avec toute la nature, et l'ami de tous ses semblables. S'agit-il quelquefois de disputer son repas ? Il n'en vient jamais aux coups sans avoir auparavant comparé la difficulté de vaincre avec celle de trouver ailleurs sa subsistance et comme l'orgueil ne se mêle pas du combat, il se termine par quelques coups de poing. Le vainqueur mange, le vaincu va chercher fortune, et tout est pacifié, mais chez l'homme en société, ce sont bien d'autres affaire... 
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                    « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
                    DIRECTIONS DE RECHERCHE • Position de Spinoza. — Lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre une chose qui est agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir. » — « Éthique » I. Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont reliés à la substance par une nécessité rationnelle; tout ce qui est possible est. L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de sens que par cette totalité; l'idée qu'il s'en fait à l'occasion de ses sensati... 
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                    Alain
                    Quand vous aurez rendu les hommes pacifiques, et secourables les uns aux autres seulement par peur, vous établissez bien, il est vrai, une espèce d'ordre dans l'État ; mais en chacun d'eux, ce n'est qu'anarchie ; un tyran s'installe à la place d'un autre ; la peur tient la convoitise en prison. Tous les maux fermentent au - dedans ; l'ordre extérieur est instable. Vienne l'émeute, la guerre, ou le tremblement de terre, de même que les prisons vomissent alors les condamnés, ainsi, en chacun de no... 
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                    La conscience est-elle fiable ?
                    La conscience est-elle fiable ? Ce sujet nous invite à réfléchir sur le rôle et les conséquences que la conscience peut avoir sur notre existence. Pour répondre à ce sujet, il convient d'en analyser ses termes. Tout d'abord, définissons le terme « conscience ». Il vient du latin cum scientia qui signifie « avec savoir » . La conscience est le savoir intérieur immédiat que l'homme possède de la réalité et de lui-même. Lorsqu'un être est conscient, il sait que le monde existe et qu'il en fait part... 
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                    ROUSSEAU: On ne commença pas par raisonner, mais par sentir...
                    "On ne commença pas par raisonner, mais par sentir. On prétend que les hommes inventèrent la parole pour exprimer leurs besoins ; cette opinion me paraît insoutenable. L'effet naturel des premiers besoins fut d'écarter les hommes et non de les rapprocher. Il le fallait ainsi pour que l'espèce vînt à s'étendre, et que la terre se peuplât promptement ; sans quoi le genre humain se fût entassé dans un coin du monde, et tout le reste fût demeuré désert. De cela seul il suit que l'origine des langues... 
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                    La beauté est-elle la fin de l'art	?
                    Le beau peut se définir comme ce qui, dans un être ou un objet, est susceptible de procurer un sentiment de plaisir à celui qui le contemple. Lorsque nous nous interrogeons sur le but de quelque chose ou de quelqu'un, nous nous interrogeons sur l'objet qu'il vise, sur ce qu'il cherche à atteindre au travers de son activité. Le but est donc la chose vers laquelle tend l'action, l'industrie ou la pensée d'un être, ce dont il est actuellement sépare mais qu'il cherche à atteindre au moyen de ses e... 
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                    La liberté s'oppose-t-elle nécessairement à la loi	?
                    Introduction : La loi est l'ordonnancement de règles par la justice. Elle prescrit des devoirs et assigne des droits à ceux qui y sont soumis. Parce qu'elle assujetti donc l'individu, la loi semble entraver sa liberté. En effet, obéir à la loi, c'est se contraindre à ce qu'elle dicte, c'est donc être restreint dans ces actions pour se conformer à la loi. Ainsi, la liberté semble s'opposer à la loi, puisque la liberté voudrait que l'homme soit son propre maître, libre de ces mouvements, et dé... 
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                    KANT
                    [Introduction] Les débats renaissent périodiquement pour savoir si nous sommes libres ou si nous n'en avons que l'impression. Kant propose ici un critère simple permettant de vérifier que la liberté est bien présente en nous : il suffit d'examiner la conscience du devoir et ce qu'elle nous révèle. [I. On suspend aisément un penchant] a. Le premier exemple esquissé par Kant indique que le plaisir ne constitue pas pour l'homme une obligation véritable : un homme qui affirme ne pouvoir y résister s... 
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                    Qu'est-ce qu'un Etat de droit	?
                    Un État de droit est celui qui non seulement limite le pouvoir par la loi, ce qui par conséquent l'oblige, mais encore qui traite les hommes comme des sujets de droit et non comme des individus privés; ce qui l'intéresse autrement dit chez les hommes, ce sont toutes les catégories qui les unissent comme citoyens en puissance ou en acte (écolier, contribuable, électeur), et non pas les opinions ou les choix qui les singularisent au risque de les diviser comme individus. La neutralité de l'Etat es... 
