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l'évident est-il indubitable ?

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ÉVIDENCE (lat. evidentia, clarté)

L'évidence sensible se distingue d'abord de l'évidence rationnelle : ce qui peut sembler immédiatement évident selon les seules données de l'Expérience ou le témoignage des sens (illusion d'optique) peut se révéler douteux, puis faux après examen. La certitude n'est donc pas un critère suffisant de vérité. C'est pourquoi Descartes définit comme vrai ce dont je ne puis douter : non pas ce dont je suis spontanément certain, mais ce qui se présente si clairement et distinctement à mon esprit attentif que je ne puis suspecter qu'il s'agit d'une pseudo-évidence. Le critère de la vérité est la résistance au doute. Ainsi, le doute permet de séparer les évidences de la raison des pseudo-évidences qui ne sont que l'éloquence de nos désirs. Le lien de l'évidence au doute est ici aussi consubstantiel que celui de la vérité à la vérification. On distinguera donc l'évidence, propriété intrinsèque de l'idée claire et distincte, et la certitude, propriété psychologigue du sujet, intimement liées quand l'évidence de l'idée provoque la certitude du sujet.

« La certitude est-elle un critère de vérité ? De quoi peut-on parler lorsqu'on parle de « certitude » ? Cf article certitude du Vocabulaire technique et critique de la philosophie de Lalande. A.

« État de l'esprit à l'égard d'un jugement qu'il tient pour vrai sans aucun mélange de doute.

» Cet état peut concerner soit un jugement tenu pour évident • par lui-même, soit un jugement démontré ou jugé tel.

La certitude est appelée dans le premier cas immédiate ou intui­ tive; dans le second cas, médiate ou discursive. B.

« État de l'esprit qui adhère à une assertion vraie, en reconnaissant avec évidence qu'elle est telle.

» Lalande rapporte que Brochard (ainsi que Lachelier,. »

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