29 résultats pour "souffrance"
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De la souffrance morale. Comment la distinguez-vous de la souffrance physique ? Quelles sont ses principales modalités ? Quelle est sa valeur ?
De la souffrance morale. Comment la distinguez-vous de la souffrance physique ? Quelles sont ses principales modalités ? Quelle est sa valeur ? INTRODUCTION. - Les états affectifs d'ordre physique nous sont communs avec les animaux; au contraire, c'est le propre de l'homme de jouir et de souffrir moralement. C'est donc un fait bien spécifiquement humain que nous pourrons observer en étudiant la souffrance morale, dans laquelle nous retrouverons tout l'homme. Sa nature. — On précise la nature de...
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Arthur SCHOPENHAUER: Bonheur et souffrance
Nous avons affaire ici à un des textes les plus connus du philosophe allemand Arthur Schopenhauer. La thèse défendue dans ce court extrait lui a valu le qualificatif de pessimiste. Le philosophe ici tend à montrer que l'homme n'est pas caractérisé par son intellect mais bien par la volonté. Ce fait amène l'homme à un désir perpétuel et à une souffrance incessante. Le but de Schopenhauer est bien ici de dénoncer l'illusion du bonheur et de rétablir la vraie nature de l'homme. Pour ce faire, il fa...
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Une souffrance peut-elle être utile ?
Analyse • La souffrance est un état de douleur, physique ou psychologique. La réponse au sujet peut varier selon que l'on considère la souffrance physique ou la souffrance morale. Le sens commun voudrait que l'on rejette toute souffrance et qu'elle apparaisse toujours comme négative et nuisible. Il faudra donc chercher dans quels cas et pourquoi il peut en être autrement. • Ce qui est utile nous apporte un bénéfice, est avantageux. Encore faut-il se demander à qui la souffrance serait utile : à...
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Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de li
Demande d'échange de corrigé de Zhang William ([email protected]). Sujet déposé : Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de littérature. » Pensez-vous, comme Soljenitsyne, qu'une oeuvre littéraire doive assumer une telle responsabilité dans la société de son temps ? Vous fonderez votr...
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La souffrance est-elle sacrilège?
Introduction On pourrait distinguer plusieurs types d'attitudes face à la souffrance : 1) révolte contre l'injustice qu'elle constitue ; 2) résignation devant ses effets ; 3) exaltation de la valeur salutaire d'une épreuve devenue désirable. Mais qu'elle soit supportée, affrontée ou voulue, tel un sacrifice, toute souffrance ne participe-t-elle pas d'une souffrance originaire et commune : la simple souffrance d'exister ? Alors, le fait d'exister n'est-il pas le fait le plus opposé à ce qui ne so...
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la souffrance est elle sacrilège?
Introduction On pourrait distinguer plusieurs types d'attitudes face à la souffrance : 1) révolte contre l'injustice qu'elle constitue ; 2) résignation devant ses effets ; 3) exaltation de la valeur salutaire d'une épreuve devenue désirable. Mais qu'elle soit supportée, affrontée ou voulue, tel un sacrifice, toute souffrance ne participe-t-elle pas d'une souffrance originaire et commune : la simple souffrance d'exister ? Alors, le fait d'exister n'est-il pas le fait le plus opposé à ce qui ne so...
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Pourquoi les souffrances et les misères ?
Nous savons déjà – et c'est une souffrance de plus – que nul n'a jamais répondu de manière satisfaisante à cette question qui nous tourmente tous. Nous sommes des personnes passibles, c'est-à-dire sujettes aux douleurs de l'âme et du corps. Est-il possible de savoir qui ou quoi en est responsable ? Quelle signification donner à un monde où se côtoient et s'enchevêtrent bonheurs et malheurs? D'OÙ VIENNENT LES MISÈRES ? Autrui est souvent cause de nos souffrances par les mésententes, les contraint...
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Le bonheur est-il seulement l'absence de souffrance? ?
Sujet : le bonheur est-il seulement l'absence de souffrance? Analyse du sujet. · · · · · · · · · · · Tout d'abord, le sujet doit ici être compris comme incluant à l'idée du bonheur celle d'absence de souffrance. Cette dernière a donc une valeur définitionnelle. Aussi, somme nous face à un paradoxe, car ce qui est aussi définit par l'absence de souffrance, c'est la mort (repos eternel). Le bonheur doit donc être mis en relation avec la mort. Ensuite, le bonheur, lui même, dans les définitions...
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Dans quelle mesure la souffrance peut-elle être utile ?
Analyse • La souffrance est un état de douleur, physique ou psychologique. La réponse au sujet peut varier selon que l'on considère la souffrance physique ou la souffrance morale. Le sens commun voudrait que l'on rejette toute souffrance et qu'elle apparaisse toujours comme négative et nuisible. Il faudra donc chercher dans quels cas et pourquoi il peut en être autrement. • Ce qui est utile nous apporte un bénéfice, est avantageux. Encore faut-il se demander à qui la souffrance serait utile : à...
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Faut-il donner un sens à la souffrance ?
VOCABULAIRE: FAUT-IL correspond à une obligation, équivalent à doit-on mais avec une nuance qui sous-entend "sommes nous obligés de", "doit-on absolument" etc. Le sujet serait très différent si on avait écrit "peut-on donner un sens". Ce qui est entendu c'est qu'il y a des raisons qui nous portent à le faire, mais ne devons-nous pas résister à cette tendance : "faut-il vraiment donner un sens..." DONNER UN SENS Attribuer une signification à un acte, un phénomène, une attitude, une oeuvre. Devant...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif ; en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne saura...
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la souffrance est elle toujours utile ? (introduction)
La souffrance est-elle toujours utile ? INTRODUCTION [accroche] Certaines maladies incurables produisent d’atroces souffrances : les médecins savent qu’ils ne pourront pas guérir le patient, et qu’elle ne fera qu’augmenter. Sachant que le cas est désespéré, la question de l’euthanasie se pose : la décision d’abréger les douleurs corporelles et les angoisses mentales, pour lui éviter une interminable agonie, donc une souffrance inutile. Ainsi l'écrivain Anne Bert, atteinte de la maladie de C...
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Le désir n'est-il pour l'homme que détresse et souffrance ?
[Le désir nous fait souffrir tant que nous n'avons pas ce que nous désirons. Il nous fait souffrir aussi lorsque, ayant été satisfait, il se transforme en ennui. La seule manière de ne pas souffrir est de supprimer le désir.] Le désir oscille entre souffrance et ennui Pour Schopenhauer, le désir aboutit inévitablement à la souffrance. En effet, non seulement le désir produit la souffrance du manque tant que nous n'avons pas satisfait notre besoin; mais, lorsque nous obtenons ce que nous désiron...
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Accroître sa connaissance est-ce accroître sa souffrance ?
Analyse • La connaissance est à la fois l'acte par lequel l'esprit saisit et comprend un objet ; et le résultat de l'acte de connaître. C'est donc une activité et un contenu. On pourrait attendre ici un pluriel (accroître ses connaissances) : le singulier indique qu'il s'agit de toute connaissance, non pas uniquement par son contenu mais surtout par le simple fait de connaître. • Connaître, apprendre, étudier, savoir impliquent aussi l'accroissement de la conscience. Est-ce de là que procéderait...
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Le désir est-il fondamentalement manque d'être, détresse et souffrance ?
[Le désir nous fait souffrir tant que nous n'avons pas ce que nous désirons. Il nous fait souffrir aussi lorsque, ayant été satisfait, il se transforme en ennui. La seule manière de ne pas souffrir est de supprimer le désir.] Le désir oscille entre souffrance et ennui Pour Schopenhauer, le désir aboutit inévitablement à la souffrance. En effet, non seulement le désir produit la souffrance du manque tant que nous n'avons pas satisfait notre besoin; mais, lorsque nous obtenons ce que nous désirons...
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Mort, Souffrance, Injustice : est-ce le dernier mot de la condition humaine ?
Analyse du sujet : · Il s'agit de s'interroger sur l'imperfection humaine. · « Mort, souffrance, injustice » sont des maux : Ø le 1 er désigne le mal métaphysique, la finitude : la mort est la marque de notre inscription dans le temps (en tant qu'êtres mortels, nous sommes engendrés et corruptibles). Ø le 2nd désigne le mal physique, la douleur : la souffrance est la marque de notre nature sensible, de notre corporéité. Ø le 3 ème renvoie au mal commis, à la faute. Injustice est un mal, particip...
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« Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Gir
« Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Giraudoux, 1971). Cette affirmation vous paraît-elle fondée ? L'affirmation est pour le moins étonnante, tant les deux femmes se détestent et tant Électre répète à l'envi qu'elle ne « ressemble en rien » (II, 5) à sa mère. Leurs ressemblances sont p...
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Sujet de Dissertation : Le travail doit-il être considéré comme un facteur contributif de la souffrance de l’Homme ou, au contraire, un moyen de s’affirmer mentalement et socialement?
Sujet de Dissertation : Le travail doit-il être considéré comme un facteur contributif de la souffrance de l’Homme ou, au contraire, un moyen de s’affirmer mentalement et socialement? On serait tenté, notamment au vu de la thèse du texte, de faire du travail une source d'épanouissement, le moyen de s'affirmer et de se développer personnellement. Le travail désigne en effet une activité consciente et volontaire, d'utilité commune. Il a, comme telle, une valeur à la fois sociale et morale...
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Plaisir et ataraxie chez Epicure
PRESENTATION DE LA "LETTRE A MENECEE" D'EPICURE La Lettre à Ménécée est l'un des rares écrits qui nous restent de l'oeuvre immense d'Épicure (vers 341-270 av. J.C.), que nous connaissons surtout à travers son disciple Lucrèce. Le projet du fondateur de l'École du Jardin, à une époque où la Grèce traverse une grave crise politique, économique et sociale, est de fonder une sagesse sur une physique matérialiste. Souvent mal compris et caricaturé, Épicure ne cessera d'inspirer les philosophes ath...
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Être homme c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte devant une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le
Sujet : Être homme c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte devant une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le monde. Vous étudierez avec soin cette définition de la responsabilité en indiquant dans quelle mesure elle rejoint votre expérience personnelle. L'idée de responsabilité implique ordinairement la simple conscience de nos actes, de leur s...
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Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les
Un savant, invité à préciser l'influence que lui semblait pouvoir exercer sur le bonheur de l'humanité le progrès scientifique, formulait la réponse suivante : « La science est aveugle elle est capable de servir tous les maîtres et de répondre à tous les appels, à ceux de la violence aussi bien qu'à ceux de la charité et de la justice; c'est une esclave sans âme, se prêtant à toutes les fins, travaillant indifféremment au malheur et au bonheur des hommes. » Expliquez, commentez et au besoin disc...
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FREUD: [La religion] remplit trois fonctions
PRESENTATION DE "L'AVENIR D'UNE ILLUSION" DE FREUD Cette oeuvre s'inscrit dans une réflexion sur la culture, à la lumière des découvertes de la psychanalyse. Analysant le rapport de la religion au désir, Freud (1856-1939) montre sa nature d'illusion. Il critique sa valeur, tant pour le bonheur individuel que pour le maintien de la société, et invite à son dépassement rationnel. Mais Freud se garde ici de tout scientisme : renoncer à la religion ne consiste pas à la remplacer par une autre...
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FREUD
Si on veut se rendre compte de l'essence grandiose de la religion, il faut se représenter ce qu'elle entreprend d'accomplir pour les hommes. Elle les informe sur l'origine et la constitution du monde, elle leur assure protection et un bonheur fini dans les vicissitudes de la vie, elle dirige leurs opinions et leurs actions par des préceptes qu'elle soutient de toute son autorité. Elle remplit donc trois fonctions. Par la première, elle satisfait le désir humain de savoir, elle fait la même chose...
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Lévinas
"[L']approche de la mort indique que nous sommes en relation avec quelque chose qui est absolument autre, quelque chose portant l'altérité, non pas comme une détermination provisoire, que nous pouvons assimiler par la jouissance, mais quelque chose dont l'existence même est faite d'altérité. Ma solitude ainsi n'est pas confirmée par la mort, mais brisée par la mort. Par là, disons-le tout de suite, l'existence est pluraliste. Le pluriel n'est pas ici une multiplicité d'existants, il apparaît dan...
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KANT
« Si l'on demande quelle est donc à proprement parler la pure moralité, à laquelle, comme à une pierre de touche, on doit éprouver la valeur morale de chaque action, alors je dois avouer que seuls des philosophes peuvent rendre douteuse la solution de cette question; car dans la raison commune des hommes elle est, non à la vérité par des formules générales abstraites, mais cependant par l'usage habituel, résolue depuis longtemps comme la différence entre la main droite et la gauche. Aussi voulon...
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Arthur SCHOPENHAUER :La vie n'admet point de felicite vraie
La vie n'admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers, un état de malheur radical... La célébrité tardive et posthume de Schopenhauer est due non à l'armature théorique de son système philosophique, mais à son fameux pessimisme, qui s'exprime dans Le Monde comme Volonté et comme Représentation (1818 et 1844, trad. A. Burdeau, revue et corrigée par R. Roos, PUF, 1966) à travers ses propos sur l'art et surtout sur l'éthique et qu'on ne saurait mieux carac...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La vie n'admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers, un état de malheur radical... La célébrité tardive et posthume de Schopenhauer est due non à l'armature théorique de son système philosophique, mais à son fameux pessimisme, qui s'exprime dans Le Monde comme Volonté et comme Représentation (1818 et 1844, trad. A. Burdeau, revue et corrigée par R. Roos, PUF, 1966) à travers ses propos sur l'art et surtout sur l'éthique et qu'on ne saurait mieux carac...
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Diriez-vous avec Épicure que: le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ?
Selon Épicure, nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons ; ainsi, si nous sommes attentifs, la nature nous renseigne sur ce qui est bon ou mauvais par le plaisir qui suit la satisfaction d'un désir ou au contraire par la douleur et la souffrance qui peut en résulter ou qui peut résulter de la non-satisfaction de certains désirs effrénés. D'ailleurs, l'observation de la nature et des vivants indiq...
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Désirer me rend-il heureux ?
Demande d'échange de corrigé de Magne Charles ([email protected]). Sujet déposé : Désirer me rend-il heureux ? Désirer est consubstantiel à l'homme et correspond à la recherche de la réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque. Le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même et qui est à distinguer du besoin et de la nécessité, qui sont impersonnels. D'ailleurs, si quelque chose me rend heureux, me fait passer à un état de bonheur, cela implique bien un aspect subjecti...