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Le bonheur est-il seulement l'absence de souffrance? ?

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« Sujet : le bonheur est-il seulement l'absence de souffrance? Analyse du sujet. · · · · · · · · · · · Tout d'abord, le sujet doit ici être compris comme incluant à l'idée du bonheur celle d'absence de souffrance.

Cette dernière a donc une valeur définitionnelle. Aussi, somme nous face à un paradoxe, car ce qui est aussi définit par l'absence de souffrance, c'est la mort (repos eternel).

Le bonheur doit donc être mis en relation avec la mort. Ensuite, le bonheur, lui même, dans les définitions générales que l'on en donne, est un état stable et durable, voir un état de désirs comblés. Il n'y est pas fait mention d'absence de souffrances, mais soit d'une absence de désir, soit d'un total accomplissement de ces mêmes désirs. L'absence de souffrance peut alors être comprise comme l'une ou l'autre de ces possibilités : o Ne pas souffrir parce que l'on ne désir rien (un désir non comblé étant une souffrance) ; o Ne pas souffrir parce que tous les désirs sont comblés. L'absence de souffrance peut aussi être un désir, alors parmi d'autres. Ainsi, nous devrons regarder cette idée d'absence de souffrance sous plusieurs angles possibles et tenter de comprendre quel impacte elle peut avoir sur le bonheur. De même, le bonheur devra conserver à la fois les définitions générales que nous avons aperçues et cette idée d'absence de souffrance. Il ne faudra pas non plus oublier que le sujet ne consiste pas seulement à dire si oui ou non l'absence de souffrance suffit au bonheur. Il faudra en effet aussi s'assurer d'une délimitation convenable de ce qu'est le bonheur : qu'est ce qui y appartient. Enfin, il s'agira peut être aussi de remettre ultimement en cause l'appartenance au bonheur d'une absence de souffrances. Problématisation. Le bonheur se caractérise la plupart du temps comme étant un état de satisfaction absolue.

Cependant, cet état peut être contrarié par une souffrance, physique ou morale.

La maladie, le décès d'un proche, ces événements nous font souvent penser qu'il suffirait qu'ils n'existent pas pour que nous soyons heureux.

Mais à quoi se limite le bonheur ? Que signifie une absence de douleur ? Est-ce ne pas être touché par la maladie ou ne plus rien sentir du tout ? Enfin, une absence de souffrance permanente peut-elle réellement s'apparenter au bonheur ?. »

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