35 résultats pour "obéisse"
-
L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ?
Demande d'échange de corrigé de Moha Tarek ([email protected]). Sujet déposé : L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ? Toute transgression de la loi entraîne systématiquement la réprobation de la plupart des citoyens, l'action de la police qui arrête les coupables et de la justice qui les juge et les sanctionne. Toute société suppose un ordre dont le cadre est posé par les lois et dont la permanence est assurée par une force qui contraint chacun au respect de ces lois. Dans cette pe...
-
l'obéissance morale n'est-elle qu'obéissance à des règles établies
INTRODUCTION. — Les éducateurs s'entendent pour affirmer que le devoir essentiel de l'enfant est d'obéir aux ordres qu'il reçoit et d'observer le règlement qui lui a été fixé. Mais est-ce là un stade définitif et pouvons-nous concevoir la vie morale comme une simple obéissance à des règles établies ? I. — POUR LE SENS COMMUN. C'est bien d'après sa conformité aux règles établies que le vulgaire juge de la valeur morale de la conduite des hommes : pour lui, vivre moralement consiste à observer les...
-
l'homme est-il plus libre en obéissant aux lois de la cité qu'en obéissant a lui seul ?
L'homme est-il plus libre en obéissant aux lois de la cité qu'en obéissant à lui seul ? L'homme est un être politique, c'est-à-dire que, au sein du vivre-ensemble, il est contraint d'obéir à des lois. Or, cette obéissance même à des lois constitue un choix (même s'il est tacite ou implicite) pris par l'individu, au sens où il choisit de lui-même de rester au sein de la cité et de se soumettre à ses lois, même quand celles-ci sont injustes : ainsi, dans le Criton, Socrate préfère obéir à la loi a...
-
Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté» Rousseau I LA CITATION LA LIBERTÉ COMME AUTONOMIE Liberté et bonheur peuvent paradoxalement s'opposer. En effet, on peut être heureux sans être libre, à l'image d'un enfant qui ne peut s'autodéterminer, mais qui occupe une place stable et assurée. Et l'on peut être libre sans être heureux en connaissant une situation inquiétante de concurrence et de rivalité. En opposant, au début du livre 1 du Contrat social, la thèse paternaliste q...
-
l’obéissance est-elle incompatible avec la liberté
À la base, la liberté c'est faire ce qu'on veut, satisfaire tous nos désirs sans que rien ni personne ne nous en empêche, en outre, agir sans contrainte. C'est cette contrainte qui nous empêcherait de faire ce qu'on veut, c'est à dire ce qui nous ferait agir contre notre volonté. Mais la loi est souvent vécue comme une contrainte, elle semble limiter notre liberté. Le terme de loi peut désigner plusieurs choses : d'abord les lois naturelles qui s'appliquent à tous les êtres vivants, ensuit...
-
L'obéissance à l'État est-elle toujours obligatoire ?
Selon Aristote, dans La Politique, l'obéissance à l'État est nécessaire car l'homme est un "animal politique" et s'il n'obéit plus à l'État, il se déshumanise en quelque sorte. Si l'on prend obligatoire dans le sens "imposé par la loi", alors l'obéissance à l'État est toujours obligatoire, car c'est par des lois que l'État fait régner l'ordre et la sécurité dans la société. Par contre, si on fait la différence entre "nécessaire" et "obligatoire" (sans affirmation de la liberté de l'individu), al...
-
l'obéissance est-elle toujours synonyme de sagesse ?
Introduction -Obéir, c'est se placer sous la domination de quelqu'un ou de quelque chose d'extérieur à soi, c'est faire acte de soumission ; ce que permet la soumission, c'est l'auto-limitation de la sphère du sujet agissant, grâce à laquelle d'autres sphères peuvent coexister avec celle de ce sujet. -En tant qu'elle permet une coexistence des sujets par l'auto-limitation qu'ils s'imposent, l'obéissance peut-être assimilée à la sagesse, si l'on entend par celle-ci une sorte d'attitude raisonnée...
-
L'obéissance aux lois est-elle légitimement fondée ?
1. Le type de questionnement Scrutons l'énoncé dont la phrase paraît simple. Pourtant, certains de ses termes semblent complexes, obscurs. «Légitimement» et «être fondé » sont de ceux-là. Comment faire ? «Légitimement» est l'adverbe forgé à partir de l'adjectif «légitime »: il qualifie donc le verbe « fonder ». Peut-être peut-on alors déjà se dire qu'il s'agit de savoir si cette qualification – légitimité – peut être accordée au verbe – fonder. Ce qui nous donne: Est-il légitime de fonder... Pas...
-
-
L'obéissance et la liberté sont elles compatibles?
Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. Obéir: verbe transitif indirect (latin oboedire, de audire, écouter). * Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement, exécuter un ordre : Obéir à ses parents, à la loi. * Céder à une incitation, un sentiment, etc. : Obéir à ses instincts. * Répondre au mouvement commandé, fonctionner correctement : Les freins n'obéissent plus. Mes jambes refusent d'o...
-
L'obéissance n'exclut-elle nécessairement la liberté ?
Introduction -La liberté constitue la faculté de déterminer sa volonté indépendamment de toute influence extérieure, notamment celle venant des sens. -L'obéissance constitue la soumission à une règle donnée, à partir de laquelle seulement notre action doit trouver sa norme. -Il y a ainsi toutes les apparences qu'obéir revient à renoncer à sa liberté, puisqu'ils s'agit alors de soumettre son action à une règle qui lui est extérieure. -Or, n'y a-t-il pas certaines modalités de l'obéissance qui, no...
-
De l'obéissance à la loi. Quel en est le principe ? A-t-elle des limites ?
De l'obéissance à la loi. Quel en est le principe ? A-t-elle des limites ? Le principe, c'est que la loi est l'expression de la volonté nationale. (Bossuet, parlant de la loi dans les cités grecques, la définissait : la raison même, reconnue par tout le peuple.) Or la volonté nationale, c'est le souverain. Dans une société démocratique, il n'y a pas d'autre autorité que celle de la loi. Le mépris de la loi, c'est la négation de l'ordre social, c'est l'anarchie. Reste la grosse question des limi...
-
La vie morale n'est-elle qu'obéissance à des règles établies ?
INTRODUCTION. — Les éducateurs s'entendent pour affirmer que le devoir essentiel de l'enfant est d'obéir aux ordres qu'il reçoit et d'observer le règlement qui lui a été fixé. Mais est-ce là un stade définitif et pouvons-nous concevoir la vie morale comme une simple obéissance à des règles établies ? I. — POUR LE SENS COMMUN. C'est bien d'après sa conformité aux règles établies que le vulgaire juge de la valeur morale de la conduite des hommes : pour lui, vivre moralement consiste à observer les...
-
La vie morale n'est-elle qu'obéissance aux règles établies ?
La vie morale n'est-elle qu'obéissance à des règles établies? INTRODUCTION. — Les éducateurs s'entendent pour affirmer que le devoir essentiel de l'enfant est d'obéir aux ordres qu'il reçoit et d'observer le règlement qui lui a été fixé. Mais est-ce là un stade définitif et pouvons-nous concevoir la vie morale comme une simple obéissance à des règles établies ? I. — POUR LE SENS COMMUN. C'est bien d'après sa conformité aux règles établies que le vulgaire juge de la valeur morale de la conduite d...
-
L'obéissance au devoir peut-elle s'accompagner de la recherche du bonheur ?
Comme l'a montré Kant, celui qui fait son devoir par intérêt, et non par pur respect pour ce que la morale commande, n'a que l'apparence de la moralité : c'est la distinction qu'il fait entre les actions accomplies véritablement par devoir, et les actions qui sont seulement accomplies conformément au devoir. L'homme véritablement moral doit «humilier» en lui la sensibilité et son penchant naturel à. vouloir satisfaire ses désirs : si agir par intérêt est contraire à la moralité, la conduite véri...
-
Exiger l'obéissance, est-ce porter atteinte à la liberté?
En quoi l'obéissance serait-elle un renoncement à la liberté. Partez de constats simples. Généralement quand j'obéis à une personne cela signifie que je me soumets à sa volonté. L'obéissance en ce sens, comme soumission semble être un renoncement à ma liberté. Toutefois il y a différentes formes d'obéissance, obéir à un tyran n'est peut-être pas la même chose que d'obéir aux lois dans une démocratie même si dans les deux cas je n'ai pas envie de le faire parfois. Vous devez réfléchir à cela et n...
-
L'obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ? Spinoza
Introduction - La liberté constitue la faculté de déterminer sa volonté indépendamment de toute influence extérieure, notamment celle venant des sens. - L'obéissance constitue la soumission à une règle donnée, à partir de laquelle seulement notre action doit trouver sa norme. -Il y a ainsi toutes les apparences qu'obéir revient à renoncer à sa liberté, puisqu'ils s'agit alors de soumettre son action à une règle qui lui est extérieure. - Or, n'y a-t-il pas certaines modalités de l'obéissance qui,...
-
-
Que respecte-t-on en obéissant au droit : la force ou la justice ?
I - LES TERMES DU SUJET La notion principale est le droit, compris ici comme le système positif des lois qui règlent les rapports entre les hommes d'une communauté déterminée. L'obéissance est un terme équivoque. Elle n'est pas nécessairement synonyme de soumission. C'est l'acte de se plier à un ordre ou à une prescription, soit par consentement volontaire (reconnaissance de la légitimité de l'ordre ou de l'autorité qui le prescrit), soit par contrainte ou crainte. Dans le premier cas, on obéît...
-
La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
I. Introduction A. Sens des termes - La liberté. Qu'est-ce, maintenant, qu'être libre? Il faut au moins distinguer deux acceptions de cette formule « être libre ». Au sens quasi populaire du terme « être libre » signifie « obtenir ce qu'on a voulu ». Mais, en sa signification plus philosophique, « être libre » désigne la capacité d'autodétermination, non point la faculté d'atteindre certaines fins. On notera l'ambiguïté de cette notion, qui peut être définie soit comme libre arbitre, c'est-à-dir...
-
Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
Philosophie – Séries techniques – Corrigé Explication de texte Expliquez le texte suivant : 1 5 10 On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Qu...
-
« L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. » Rousseau
« L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. » Rousseau REMARQUES DU PROF : -Se concentrer sur un ou deux points, plutôt que de multiplier les références -Ne pas rester coller à la citation de Rousseau : on peut faire varier les définitions de liberté : liberté naturelle, politique, ou morales. Mais attention à ne pas tomber dans un plan thématique (il n’y a de liberté dans l’obéissance ssi l’obéissance se fait à soi-même, selon Kant). Références à mobiliser : -Paragraphe...
-
Expliquer ce mot de Bacon : « On ne commande à la nature qu'en lui obéissant. »
"On ne commande la nature qu'en lui obéissant." Bacon Cette citation de Francis Bacon met en avant le problème classique du rapport homme/nature. En effet, par la science, l'homme cherche à mieux comprendre la nature en visant l'idéal d'une connaissance parfaite de celle ci et par la technique, il a su appliquer son savoir acquis par l'expérience et l'observation et ce dans un but précis : maîtriser la nature. Dans la Bible, l'homme a été placé au centre de l'univers, il règne sur la Terre et e...
-
L'homme ne domine-t-il la nature qu'en lui obeissant ? (Textes et références)
"On ne commande la nature qu'en lui obéissant." Bacon Cette citation de Francis Bacon met en avant le problème classique du rapport homme/nature. En effet, par la science, l'homme cherche à mieux comprendre la nature en visant l'idéal d'une connaissance parfaite de celle ci et par la technique, il a su appliquer son savoir acquis par l'expérience et l'observation et ce dans un but précis : maîtriser la nature. Dans la Bible, l'homme a été placé au centre de l'univers, il règne sur la Terre et e...
-
La liberté humaine est-elle rendue impossible par la nécessité de l'obéissance aux lois ?
La liberté humaine est-elle rendue impossible par la nécessité de l'obéissance aux lois ? Remarques préliminaires a) La nécessité de l'obéissance aux lois peut s'entendre de deux façons : • obéir aux lois de la nature, aux lois scientifiques ; • obéir aux lois politico-juridiques et morales. Comme le mot loi n'a pas le même sens dans les deux cas, il faudra distinguer les deux problématiques. b) Il y a contradiction lorsque la même thèse est à la fois affirmée et niée. Si être libre c'était, com...
-
Rousseau et la politique
C'est beaucoup que d'avoir fait régner l'ordre et la paix dans toutes les parties de la république ; c'est beaucoup que l'État soit tranquille et la loi respectée : mais si l'on ne fait rien de plus, il y aura dans tout cela plus d'apparence que de réalité, et le gouvernement se fera difficilement obéir s'il se borne à l'obéissance. S'il est bon de savoir employer les hommes tels qu'ils sont, il vaut beaucoup mieux encore les rendre tels qu'on a besoin qu'ils soient ; l'autorité la plus absolue...
-
-
La liberté peut-elle se concevoir en dehors du choix rationnel ? Faut-il placer la
liberté humaine dans l'obéissance à la raison?
Faut-il placer la liberté humaine dans l'obéissance à la raison? La liberté peut-elle se concevoir en dehors du choix rationnel? L'acte libre implique incontestablement un choix. Mais, quoi qu'on en ait parfois soutenu de nos jours, ce choix n'est pas un choix quelconque ou arbitraire. C'est un choix dirigé par la raison. Encore est-il nécessaire, pour écarter toute équivoque, de préciser comment doit être conçue la raison elle-même. Position de la question. La liberté a été conçue autrefois com...
-
ROUSSEAU: Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître
La force ne peut fonder le droit Le contrat social est une réflexion sur les fondements du droit : d'où vient l'autorité d'une règle de droit ? La force ne peut fonder le droit. D'abord parce que, par nature instable, elle ne peut fixer que des relations précaires entre les hommes. Mais surtout, force et droit renvoient à des réalités hétérogènes. Si le droit a besoin de la force pour se maintenir (dans son application), il ne peut y avoir recours pour se fonder (dans son principe). Cette hétéro...
-
ROUSSEAU: Le plus fort, le droit et la morale
Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens po...
-
ROUSSEAU: LA FORCE, LE DROIT ET LA MORALE
"Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-...
-
PLATON: De la nécessaire obéissance aux lois
Texte Les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus totalement sauvages. La raison en est qu'aucune nature d'homme ne naît assez douée pour à la fois savoir ce qui est le plus profitable à la vie humaine en cité et, le sachant, pouvoir toujours et vouloir toujours faire ce qui est le meilleur.// La première vérité difficile à connaître est, en effet, que l'art politique véritable ne doit pas se soucier du b...
-
Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
Introduction Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? La question telle qu'elle nous est posée suppose qu'il y ait plusieurs sciences, et suppose donc que l'on délimite le champ des sciences. La science est définie comme un ensemble structuré de connaissances qui se rapportent à des faits obéissant à des lois, et dont la mise au point exige une systématisation et une méthode. La science a donc un contenu : des connaissances, qui sont structurées, c'est-à-dire organisées en sy...
-
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Position de Spinoza. — Lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre une chose qui est agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir. » — « Éthique » I. Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont reliés à la substance par une nécessité rationnelle; tout ce qui est possible est. L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de sens que par cette totalité; l'idée qu'il s'en fait à l'occasion de ses sensati...
-
Rousseau, « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître s'il netransforme sa force en droit et l'obéissance en devoir»
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
-
-
« Trouver une forme d'association
qui défende et protège de toute la force commune la personne et les
biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous
n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant»
(Ro
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DU CONTRAT SOCIAL" DE ROUSSEAU Ouvrage majeur de la philosophie politique moderne et inspirateur des futurs courants révolutionnaires, le Contrat social défend le principe de souveraineté populaire conçue comme pilier de l'état de droit. Ses innovations théoriques ne doivent pas faire oublier que Rousseau (1712-1778) doit beaucoup aux jurisconsultes de son temps, comme Grotius ou Pufendorf : comme lui, ils assignent, à travers des théories contractualistes, une origine...
-
Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
-
Le Code noir de Colbert
Le Code noir de Colbert En mars 1685, Colbert accompagne les mesures prises en faveur de la traite en octroyant la première protection légale des esclaves en soixante articles connue sous le nom de Code Noir. Cette ordonnance concerne le régime, la police et le commerce des esclaves dans les îles françaises de l'Amérique - puis de l'océan Indien en 1723. Il s'agit, en théorie, de définir les droits et les devoirs des esclaves et des maîtres les uns envers les autres. En pratique, et quand ils s...