2272 résultats pour "philo 3 les passions sont elles toutes condamnables"
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Signification et portée du cogito cartésien ?
Qu'est-ce que le cogito ? C'est d'abord l'aboutissement du doute méthodique de Descartes tel que les Méditations, en particulier, l'exposent. La seule certitude à laquelle il est possible de parvenir est celle de soi en tant qu'être capable de pensée, c'est-à-dire de doute, d'erreur, d'imagination, de conceptualisation. C'est à partir de cette certitude première que Descartes, ramené à la seule connaissance d'un Moi qui n'est ni un corps ni une âme mais un carrefour de facultés intellectuell...
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DIEU, L'HARMONIE PRÉÉTABLIE ET L'OPTIMISME chez LEIBNIZ
a) Une des thèses essentielles de Leibniz est que chaque monade agit en elle-même, par elle-même, sans subir l'influence des autres monades. Chaque monade est « sans fenêtre ». Elle se développe « en vertu de ses lois propres comme dans un monde à part et comme s'il n'existait rien que Dieu et elle ». Sur ce point, Leibniz rejoint les idées de Malebranche qui ne pouvait concevoir l'action réelle de l'âme sur le corps, ni du corps sur l'âme, ni des corps les uns sur les autres. A ce problème, Lei...
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Platon: La philosophie est-elle
libératrice ?
Socrate : - Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route...
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Un penseur contemporain a écrit : « l'Histoire justifie ce que l'on veut. Elfe n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout et elle donne des exemples de tout. » (Paul Valéry, « Regards sur le monde actuel »). Ce scepticisme touchant la portée
Un penseur contemporain a écrit : « L'Histoire justifie ce que l'on veut. Elfe n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout et elle donne des exemples de tout. » (Paul Valéry, « Regards sur le monde actuel »). Ce scepticisme touchant la portée de l'histoire vous paraît-il justifié ? Dans son « De Oratore », Cicéron a, en quelques. mots célèbres, magnifié « l'histoire témoin des siècles passés, flambeau de la vérité, âme de la mémoire, maîtresse de vie... » Ce dernier titre surtout — hi...
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PEUT-ON DIRE QUE, SI LES SAVANTS VISENT À DÉFINIR LES LOIS DU RÉEL, L'ARTISTE, LUI, IGNORE TOUTE LOI ?
Comparer art et science est assez banal. On est cette fois invité à comparer, pour souligner une éventuelle différence, entre deux pratiques: celle, d'une part, des savants, dont tout le travail paraît lié au «réel» et aux lois qui le déterminent, celle, d'autre part, de l'artiste (on pourra se demander pourquoi il est ainsi au singulier) qui serait «ignorant» de toute loi. Mais qu'est-ce qu'ignorer? Ne pas connaître, ou connaître et passer outre? Et peut-on admettre que la pratique artistique s...
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Théorie et expérience (Cours de philosophie) ?
La théorie et l'expérience ne sont pas séparables dans les sciences du concret. Mais ce serait une erreur que d'assimiler connaissance et science de la nature. Les conditions de possibilité de l'expérience ne sont pas données par l'expérience. Il faut donc laisser une place à des connaissances a priori qui ne risquent pas d'être démenties par l'expérience. Pour les empiristes, toute notre connaissance vient des sens. A l'origine, notre esprit est une tabula rasa (une table rase) qui, peu à...
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Nietzsche
La méditation a perdu toute sa dignité extérieure ; on a tourné en ridicule le cérémonial et l'attitude solennelle de celui qui réfléchit ; on ne pourrait plus supporter un sage de la vieille école. Nous pensons trop vite, et en pleine marche, en chemin, au milieu d'affaires de toutes sortes, même quand c'est aux choses les plus graves; nous n'avons besoin que de peu de préparation, et même de peu de silence ; tout se passe comme si nous avions dans la tête une machine qui tournât incessamment e...
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Commentaire littéraire de l’acte V, scène 3 de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro
Commentaire littéraire de l’acte V, scène 3 de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro C’est au XVIIIe siècle que s’épanouit le siècle des Lumières, siècle de la raison et des revendications sociales. Pierre Augustin Caron de Beaumarchais s’inscrit dans cette époque et ses premières œuvres littéraires ne connaissent aucun succès mais il devient célèbre en 1775 avec le Barbier de Séville. Neuf ans plus tard en 1784, Le Mariage de Figaro est un nouveau succès. La pièce Beaumarchais...
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Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle.
Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle... Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en apprendre une seule en la détachant des autres. » L'idée profonde de Descartes apparaîtra, si l'on montre l'impossibilité d...
- Bergson: La morale est-elle un produit de la raison ?
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Kant: Nature et Raison
"On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la raison le pousse du côté opposé. Il ne peu...
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FREUD: La vie en commun
La vie en commun ne devient possible que lorsqu'une pluralité parvient à former un groupement plus puissant que ne l'est lui-même chacun de ses membres, et à maintenir une forte cohésion en face de tout individu pris en particulier. La puissance de cette communauté en tant que « Droit » s'oppose alors à celle de l'individu, flétrie' du nom de force brutale. En opérant cette substitution de la puissance collective à la force individuelle, la civilisation fait un pas décisif. Son caractère e...
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Jean-Paul SARTRE: autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même
Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni le blâme, je le vis simplement [...]. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. Je réalise tout à coup toute la vulgarité de mon geste et j'ai honte. [...] Or autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui. Et, par l'apparition même d'autrui, je suis mis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883): Prolétariat et bourgeoisie
L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de la lutte des classes. Oppresseurs et opprimés, en perpétuelle opposition, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de toute société, soit par la ruine commune des classes en lutte. [ ...] Notre époque - l'époque de la bourgeoisie - se distingue cependant par la simplification des antagonismes de classe. La société tout entière se divise de...
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Faut-il être juste par devoir ou par intérêt ?
Introduction La notion de justice est l'un des fondements de notre civilisation. Nous savons tous, de manière plus ou moins claire, ce que signifie être juste. Cette expression désigne la conformité à un droit, qu'il soit naturel (la loi de la nature), moral ou positif (institutionnel et usuel). L'action juste peut, en outre, reposer distinctement sur des principes juridiques, moraux ou religieux. La philosophie relève alors une problématique : qu'est-ce qui fonde et légitime mon action juste ?...
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Blaise PASCAL: Le coeur et la raison
"Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, m...
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HUME et l'identité personnelle ?
Demande d'échange de corrigé de De oliveira Thomas ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire d'un texte de Hume, tiré du "Traité sur la nature humaine" : Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observe...
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HEGEL: Les choses de la nature
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (17701831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats porta...
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Plotin, Ennéades I, 6, § 2, Du Beau
« C omment les beautés de là-haut et celles d'ic i sont-elles les unes et les autres des beautés ? C 'est disons-nous parce qu'elles participent à une idée. C ar toute chos e privée de forme et des tinée à recevoir une forme et une idée reste laide et étrangère à la raison divine tant qu'elle n'a part ni à une raison ni à une forme ; et c'est là l'abs olue laideur. L'idée ordonne en les combinant les parties multiples dont un être es t fait ; elle les réduit en un tout convergent et crée l'unité...
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Sciences & Techniques: La naissance du "behaviorisme"
Sciences & Techniques: La naissance du "behaviorisme" Rompant avec l'étude de la conscience humaine et des facultés de l'esprit, la psychologie de John Watson se tourne vers celle du seul comportement : le béhaviorisme est né. " La psychologie, telle que la conçoit le béhavioriste, est une branche parfaitement objective des sciences de la nature. Elle a pour objectif théorique la prédiction et le contrôle du comportement. Le béhavioriste, dans sa recherche sur le comportement, n'admet pas de li...
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Est-il condamnable de manger de la viande ?
Végétarism e Est-il condamnable de manger de la viande? ~ Il n'est pas digne d 'un être humain de consommer de la viande. L'homme n 'a pas de droits sur l'animal. (9} L'homme n'a pas choisi d 'être omnivore. S'il doit respecter la nature, il doit aussi respecter sa propre nature.
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La fonction de l'État : assurer la liberté
La fonction de l'État : assurer la liberté Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de b...
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Toutes les cultures sont-elles égales en valeur ?
Relativisme Toutes l es cu ltures se va l e nt- e l l es ? • � Chaque culture repose sur des valeurs différentes. Aucune n'est meilleure que les autres. Certaines cultures sont plus respectueuses de l'homme que les autres. Elles sont donc meilleures. •
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Nietzsche
Sujet 2081 Quelle est la fonction de l'art ? "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nousmêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes de civilité, lie ceux dont l'éducation n'est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantabl...
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MALEBRANCHE: deux fois deux font quatre
"Je vois, par exemple, que deux fois deux font quatre, et qu'il faut préférer son ami à son chien ; et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire, et tout ce qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte, n'était pas la même qui répond aux Chinois, il...
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« L'habitude est un facteur essentiel du comportement, le plus intelligent, le plus plastique. Tout comportement intelligent aboutit sans cesse à de nouvelles habitudes. Savoir monter des mécanismes, c'est faire économie d'effort et c'est créer l'outil n
« L'habitude est un facteur essentiel du comportement, le plus intelligent, le plus plastique. Tout comportement intelligent aboutit sans cesse à de nouvelles habitudes. Savoir monter des mécanismes, c'est faire économie d'effort et c'est créer l'outil nécessaire au travail. » Analyser et apprécier cette formule d'un psychologue. INTRODUCTION. - Il est commun de considérer l'habitude comme un obstacle à l'activité intelligente. Contre cette conception du vulgaire la pensée contemporaine réagit a...
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Kant : nature humaine et morale
Thème 3950 Kant : nature humaine et morale On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la...
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L’expansion des idées libérales au XIXe siècle
L'expansion des idées libérales Les événements révolutionnaires et leurs conséquences n'ont pas cessé de préoccuper les esprits dans les dernières années du XVIIIe siècle et les premières années du XIXe siècle. Comment la Révolution qui commence en 1789 va-t-elle trouver sa fin ? Bon témoin, Mme de Staël écrit en 1798 un ouvrage intitulé Des cir constances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République. Car la chute de Robespierre le 9 The...
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Rousseau et le sujet
Le penchant de l’instinct est indéterminé. Un sexe est attiré vers l’autre, voilà le mouvement de la nature. Le choix, les préférences, l’attachement personnel sont l’ouvrage des lumières*, des préjugés, de l’habitude ; il faut du temps et des connaissances pour nous rendre capables d’amour, on n’aime qu’après avoir jugé, on ne préfère qu’après avoir comparé. Ces jugements se font sans qu’on s’en aperçoive, mais ils n’en sont pas moins réels. Le véritable amour, quoi qu’on en dise, sera toujours...
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Kant: y a-t-il des connaissances superflues ?
Texte d'Emmanuel Kant : Emmanuel Kant est un philosophe allemand du XVIIIe siècle qui a fait de la connaissance son principal objet d'étude. Il s'est entre autres interrogé sur le rapport de celle-ci à l'utile. Il développe la thèse selon laquelle toute connaissance est utile bien que cette utilité ne soit pas toujours immédiatement perceptible. On entend pourtant fréquemment dire, à propos d'une connaissance, « à quoi cela sert-il ? ». On peut alors se demander, avec Kant : quelle est la valid...
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Les noms propres ont-ils un sens et une dénotation ?
Gottlob Frege 1892 Les no s propre ont-ils un sens et une dé otation? cmz, Les noms propres ont une dénotation (l'objet qu'ils désignent) et un sens (la façon dont cet objet est défini). ~ Si l'on pense que les noms propres ont un sens distinct de la dénotation, on se heurte à de sérieuses difficultés.
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Hume: Le beau peut-il être utile ?
HUME: Notre sens de la beauté dépend énormément de ce principe ; quand un objet a une tendance à causer du plaisir à son possesseur, on le regarde toujours comme beau : comme tout objet qui a tendance à produire de la douleur, est désagréable et laid. Ainsi la convenance d'une maison, la fertilité d'un champ, la force d'un cheval, la capacité, la sécurité et la rapidité de navigation d'un vaisseau forment la principale beauté de ces différents objets. Ici l'objet, qu'on appelle beau, plaît seule...
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Mes passions sont-elles plus fortes que moi ?
Passion Peut-on d ire: c'est plus tort que m o i ? � Il y a des réactions impulsives que je ne peux pas maîtriser et des forces en moi capables de submerger ma volonté . C9 C' est toujours moi qui décide, y compris lorsque je décide de me laisser emporter.
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Aristote: Ce n'est pas parce qu'il a des mains
L'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien pourvu des animaux (parce que, dit-on, il est...
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Est-il de l'essence de la vérité d'être impuissante ?
Introduction L'essence de la vérité postule l'adéquation de la pensée à l'être. Non seulement le vrai porte l'empreinte du réel, mais surtout l'affirmation d'une réalité que rien ne modifie. Est vrai tout ce qui nécessaire ou irréfutable. Est vrai tout ce qui nous interdit de pouvoir penser ou agir autrement. La vérité donc, en consacrant le réel (l'ordre des choses) le confirme dans sa nécessité indéfectible. Le vrai ressasserait ainsi l'être dans sa nécessité. La vérité n'est ce qu'elle est qu...
- Rousseau: Une société a-t-elle nécessairement une finalité ?
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La vérité historique : le problème du négationnisme
LA VÉRITÉ HISTORIQUE : LE PROBLÈME DU NÉGATIONNISME. 1- Comment opère l'historien négationniste dans sa reconstitution des faits ? Le négationniste, au regard du troisième paragraphe du texte, recourt à une falsification méthodique reposant d'une part sur la mise à l'écart de tout témoignage « plus ou moins gênant » et d'autre part sur la lecture littérale de toutes les formes d'expression atténuées induites tant par la censure administrative que par l'horreur du propos. Cette lecture littérale...
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Freud: L'idée d'inconscient
exclut-elle l'idée de liberté ?
Notre propre passé ne nous empêche-t-il pas d'être libre ? En effet, nous ne décidons pas de ce que nous voulons. Or, sans ce choix, qu'il relève de la liberté d'indifférence ou du libre arbitre, la liberté peut être une illusion dont seul le savoir peut nous affranchir. Cependant, nous ne pouvons pas tout savoir et, si nous savions tout, nous n'aurions plus de choix possible, puisque nous serions tenus d'agir en fonction de l'enchaînement des choses. La liberté serait-elle donc une résultante d...
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L'apparition de la vie sur terre a-t-elle une nécessité ?
Jacques Monod 1970 L'apparition de la vi sur terre a-t-elle té une né essité? ~Il se peut que l'apparition de la vie et celle de l'homme soient le produit d 'une nécessité: il ne pouvait en être autrement. 48 La vie et l'homme sont le fruit du hasard. Rien ne pouvait laisser prévoir l'apparition de la vie.
- Le beau, l'oeuvre, l'artiste
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Nietzsche
De l'origine de notre « connaissance ». — L'explication suivante m'a été suggérée dans la rue : j'entendais un homme du peuple dire : « il m'a reconnu » — et je me demandais aussitôt : qu'est-ce que le peuple peut bien entendre par la connaissance? Que veut-il, quand il veut de la « connaissance »? Rien d'autre que ceci : ramener quelque chose d'étranger à quelque chose de connu. Et nous autres philosophes — aurions-nous entendu davantage par le terme connaissance? Le connu signifie : ce à quoi...
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L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité ?
Ce sujet peut faire penser à l'ouvrage relativement récent de Gilles Châtelet Vivre et penser comme des porcs qui dénonce en partie l'individualisme contemporain, la pensée unique lénifiante de la modernité. Une pensée unique liée à notre société de consommation de masse qui a laissé au second plan nombre de forme de spiritualité pour laisser place à une temporalité rapide qui ne laisse aucune place à la contemplation pourtant nécessaire à la réflexion. Aussi, faut-il se demander si le bonheur e...
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Droit euthanasie affaire vincent lambert
Affaire Vincent Lambert
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Le doute est-il l'échec de la pensée ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. PENSÉE: Faculté de connaître, de comprendre, de juger, de raisonner, qui est censée caractériser l'homme, par opposition à l'animal. Synonyme d'entendement, de raison. PENSER: Exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle; juger; exercer son esprit s...
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Notes de cours: L'IRRATIONNEL
1 approche générale • La notion d'irrationnel se révèle assez ambiguë. L'irrationnel se définit en effet comme ce qui est étranger ou contraire à la raison. Mais par raison on entend soit la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts et des propositions, soit la faculté de bien juger, c'est-à-dire de discerner le vrai du faux, le bien du mal, etc., soit enfin un type particulier de connaissance qui est celui de la science. • Sera donc irrationnel soit ce qui ne peut...
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La loi vise l'intérêt général
La loi vise l'intérêt général Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation [...]. Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'augmentation des besoins et des moyens de les satisfaire engendre la pénurie de besoins et l'indigence. Comment cela ? L'économiste nous en fournit la preuve : 1°) Il réduit les besoins de l'ouvrier à la subsistance la plus indispensable et la plus misérable de la vie physique ; il réduit son activité au mouvement mécanique le plus abstrait ; et il dit que l'homme n'a pas d'autres besoins, ni activité, ni jouissance, car, cette vie-là, il la proclame humaine, existence humaine. 2°) Pour base d...
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En quoi les Fables de La Fontaine que vous avez lues et étudiées sont-elles des fables ?
La Fontaine a tant renouvelé le genre de la fable qu'il est impossible d'en donner une définition unique. Si certaines fables sont de véritables fables, d'autres sont modifiées pour devenir une forme ouverte propre à toutes les adaptations. I. Des fables véritables Le poète respecte la définition ésopique de l'apologue et s'y conforme fréquemment. La définition ésopique Depuis les origines, la fable se compose de deux parties inégales : le «corps », qui est le récit; et l'«âme» qui est la mora...
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La tradition est-elle respectable ?
Les croyants ont pour habitude de respecter la tradition. Dans toutes les religions, c'est pour eux une obligation de la respecter. Les familles ont aussi des traditions qui se perpétuent de génération en génération. Pourtant certaines traditions vont trop loin, comme dans les sectes avec les sacrifices humains, ou les scarifications. Alors, faut-il respecter la tradition ? Le contenu, les actes de la tradition, doivent-ils être tous autorisés, sous prétexte que « c'est la tradition » ? Est-ce q...
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Descartes: La technique met-elle la nature au service de l'humain ?
L'idée de la liberté dans le travail paraît problématique, puisque celui-ci semble l'activité imposée par excellence, celle qu'on ne décide pas, ou dont on ne décide que dans des bornes très précises qu'il ne nous revient pas de fixer. Toutefois, c'est par le travail que l'homme se rend maître de la nature, qu'il s'agisse de son environnement extérieur ou de sa propre nature humaine. Par son travail, l'homme produit des objets, et d'abord des outils qui lui permettent de transformer le monde et...