776 résultats pour "commentaires philo 4 seul"
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Montaigne: La mort est-elle une
limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et là-dessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoir...
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A force d'observer les allées et venues de certaines personnes de votre quartier, de les rencontrer aux mêmes endroits, de les voir passer devant votre domicile aux mêmes heures, vous finissez par donner à chacune d'elles, sans même la connaître, une per
A force d'observer les allées et venues de certaines personnes de votre quartier, de les rencontrer aux mêmes endroits, de les voir passer devant votre domicile aux mêmes heures, vous finissez par donner à chacune d'elles, sans même la connaître, une personnalité et une existence particulière ; votre imagination leur prête un caractère, des occupations, des relations. Ces inconnus vous deviennent, à la longue, aussi familiers que si vous les fréquentiez. Montrer comment l'ensemble de ces observa...
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KANT: MAXIME ET LOI DE LA RAISON
Haut du formulaire Commentaire de texte Emmanuel Kant Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée? Texte « Troisièmement la liberté de penser signifie aussi que la raison ne se soumette à aucune autre loi qu'à celle qu'elle se donne elle-même ; et son contraire est la maxime d'un usage sans loi de la raison (afin, comme le génie en a l'illusion, de voir plus loin qu'en restant dans les limites de ses lois). La conséquence en est naturellement celle-ci : si la raison ne veut pas être soumise à la lo...
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Fiche Descartes Discours de la méthode
DISCOURS DE LA MÉTHODE – PARTIE 1 ET 2 Le refus de l’argument d’autorité 1. L'ancienneté d'un savoir n'est pas un gage de vérité Les maîtres de collège ne font que transmettre des dogmes sans même les remettre en question, imposant ainsi l'ancienneté d'un savoir comme la vérité. Pour Descartes, un savoir que l'on n'a pas éprouvé ni expérimenté soi-même n'est qu'ignorance ou préjugé : il fait tenir pour acquis quelque chose que l'on n'a pas réellement compris. Il n'y a de vraie connaissanc...
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Hegel et l'oeuvre d'art
P RESENT A TION de "EST H E T I Q U E " D E H E G E L P ubliées à titre pos thume e n 1 8 3 2 , l e s L e ç o n s d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation partic ulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressais ir la signification. D epuis le milieu du siècle, l'esthétiqu...
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Sartre: Perception et concept d'objet.
Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces A BC à celle des faces BCD, il reste...
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Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
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Aristote: L'homme est-il par nature un animal politique ?
"Il est donc évident que la cité est du nombre des choses qui sont dans la nature, que l'homme est naturellement un animal politique, destiné à vivre en société et que celui qui, par sa nature et non par l'effet de quelque circonstance, ne fait partie d'aucune cité, est une créature dégradée ou supérieure à l'homme. Il mérite, comme dit Homère, le reproche sanglant d'être sans famille, sans lois, sans foyers ; car celui qui a une telle nature est avide de combats et, comme les oiseaux de p...
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Aimer les autres n'est-ce pas en définitive s'aimer soi-même ?
Aimer les autres n'est-ce pas en définitive s'aimer soi-même ? INTRODUCTION. — Les philosophes ont souvent nourri de la défiance à l'endroit des réalités affectives. Seule la clarté des idées devrait retenir le penseur. Mais comment accepter une vision du monde qui négligerait systématiquement une valeur pressentie par tons, sur le plan moral et métaphysique aussi bien que psychologique : nous voulons parler de l'amour ? La philosophie moderne se penche de plus en plus sur ce problème --qu'...
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DESCARTES: machine et corps
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour...
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Léon Trotski
Léon Trotski " Je ne connais pas de tragédie personnelle. Je ne connais que la substitution d'un chapitre de la révolution à un autre ". Eh bien, si, une tragédie personnelle. Rien, par chance d'ailleurs pour l'honneur personnel de Trotski, rien qu'une tragédie mineure, ne tirant pas à conséquence pour l'Histoire celle dont on prétend qu'elle a un sens. Ou plutôt, en toute équité, une tragédie qui n'a de sens que pour un petit groupe et, par-delà ce groupe, pour ceux, individus ou catégories, qu...
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Comparez l'intinct à l'intelligence ?
1. L'instinct et l'intelligence ont la même finalité: l'adaptation du vivant à son environnement. 2. L'instinct, dans ce but, agit immédiatement, sur un mode essentiellement réflexe (stimulus-réponse). L'intelligence agit médiatement, par un moment de choix inventif et rationnel. 3. L'intelligence complète l'instinct en fournissant des réponses aux questions du milieu imprévues par l'instinct: elle augmente ainsi les chances d'adaptation. L'instinct, ou les automatismes comportementaux, libèrent...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Montaigne: La mort est-elle une limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et làdessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoire...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
... En ce qui concerne l'art on sait que certaines époques de floraison artistique ne sont nullement en rapport avec l'évolution générale de la société, ni donc avec le développement de la base matérielle qui est comme l'ossature de son organisation. Par exemple les Grecs comparés aux modernes, ou encore Shakespeare. Pour certaines formes de l'art, l'épopée par exemple, on va jusqu'à reconnaître qu'elles ne peuvent jamais être produites dans la forme classique où elles font époque. Dès que la pr...
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KANT
« Le génie est le talent (don de nature) qui donne à l'art sa règle. Dès là que le talent, comme faculté productive innée de l'artiste, appartient lui-même à la nature, on pourrait encore s'exprimer ainsi : le génie est la disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne à l'art sa règle [...]. . En effet, tout art suppose des règles sur la base desquelles une production, si on doit la dire faite avec art, est tout d'abord représentée comme possible. Mais la notion de beaux-arts ne per...
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Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles
Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles. » Que pensez-vous de cette opposition ? CONSEILS PRELIMINAIRES 1. Le sujet exige une certaine culture, une connaissance assez approfondie des théories esthétiques du XVIIIe et du XIXe siècles, connaissance qui d'ailleurs ne dépasse pas les poss...
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Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature"
Demande d'échange de corrigé de gonthier blaise ([email protected]). Sujet déposé : Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature" Sitôt que j'eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusqu'où elles peuvent conduire et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cacher sans pêcher gr...
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ROUSSEAU: N'allons pas surtout conclure avec Hobbes...
N'allons pas surtout conclure avec Hobbes que pour n'avoir aucune idée de la bonté, l'homme soit naturellement méchant, qu'il soit vicieux parce qu'il ne connaît pas la vertu, qu'il refuse toujours à ses semblables des services qu'il ne croit pas leur devoir, ni qu'en vertu du droit qu'il s'attribue avec raison aux choses dont il a besoin, il s'imagine follement être le seul propriétaire de tout l'Univers. Hobbes a très bien vu le défaut de toutes les définitions modernes du droit Naturel : mais...
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Les métamorphoses du moi (cours de littérature)
Séance : Saisir le moi : une quête impossible ? Objectif : Comprendre comment la littérature participe au questionnement sur le moi. Support : Manuel p 150-161 I – L’autobiographie, voie de recherche et de vérité sur le moi 1. Texte de ROUSSEAU, Les Confessions, « Préambule », 1782, p 150 ➢ XVIIIè = siècle des Lumières qui voit s’affirmer et se développer la notion d’individu. C’est ce dont témoigne l’écriture de soi à travers romans épistolaires, romans-mémoires, et le 1er ouvrage...
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Séquence Rimbaud : les cahiers de Douai + parcours émancipations créatrices.
1 Séquence Rimbaud : les cahiers de Douai + parcours émancipations créatrices. I) Biographie de Rimbaud Arthur Rimbaud est né en 1854 à Charleville dans un milieu bourgeois : son père Frédéric est un militaire de carrière, officier dÕinfanterie. Il a participé à la conquête de lÕAlgérie en 1830. En garnison à Mézières, il a épousé une jeune fille issue de la paysannerie, Marie, avec qui il a eu cinq enfants. Arthur est le deuxième. En raison de ses missions à lÕétranger, le pèr...
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Dictée terminale Au bout du petit matin
Niveau 1reA1 / 1er trimestre Au bout du petit matin Au bout du petit matin, une autre petite maison qui sent très mauvais dans une rue très étroite, une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourris des dizaines de rats et la turbulence de mes six frères et sœurs, une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fins de mois et mon père fantastique grignoté d’une seule misère, je n’ai jamais su laquelle, qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique t...
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MARC AURELE et le mal
Commentaire de Marc Aurèle, Pensées pour moi-même 1. Marc Aurèle fait partie du courant de pensée appelé stoïcisme duquel fait partie aussi Epictète et Sénèque. Il reprend dans ce texte une doctrine courante de cette école, à savoir que le bonheur est moins à chercher dans le monde extérieur qui ne dépend de nous qu'à l'intérieur de nous-mêmes et dans l'ordonnance de nos passions. - Marc Aurèle commence par mettre en évidence la pratique commune des hommes qui cherchent toujours les meilleurs e...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Cours Hlp: Les métamorphoses du moi
Les métamorphoses du moi : 1. Définition des termes a) Moi ? Généralement, on identifie le « Moi » au « Je » (du latin ego). Le moi renvoie à la réalité permanente du sujet. C'est une entité difficilement définissable et identifiable, car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à quelque chose d’abstrait. b) Métamorphose ? ==> Étymologiquement : de « méta » qui signifie transformation, changement et de « morphè » qui signifie forme la métamorphose = le changement de for...
- La littérature néerlandaise: le moyen âge