37 résultats pour "reconnaître"
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Peut-on se reconnaitre soi même ?
L'intitulé articule trois notions pouvant servir de matrice à la réflexion : l'identité (la subjectivité réflexive du " soi-même ") – la temporalité (le re- de " reconnaître ") – le pouvoir (la mise en jeu de la (re)connaissance comme possibilité dans le " peut-on "). Le " on " figure la concrétion de ces trois dimensions en ce qu'il est, comme sujet de l'énoncé, transversal à la triple réflexivité du " se ", du " re- " et du " -même ". Le problème posé par ce sujet peut consister en la légitimi...
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Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et a
Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et anéantit leur utilité. Chercher des allusions dans un roman, c'est préférer la tracasserie à la nature et substituer le commérage à l'observation du coeur humain. » Jusqu'à quel point la protestation de Constant vous paraît-elle légitime ? INTROD...
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DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.»
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depui...
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Reconnaître la différence est-ce l'accepter ?
Le verbe « reconnaître » a deux sens principaux : par reconnaître, nous voulons dire que nous découvrons qu'une chose est déjà connue de nous, que nous la déterminons comme une chose que nous avons déjà rencontrée ; mais reconnaître, c'est aussi admettre quelque chose, comme vrai, réel, ou légitime. Nous distinguerons dans ce travail entre le premier type de reconnaissance, nommée « reconnaissance spéculaire » ; et le second, que nous qualifierons de « reconnaissance par jugement ». La différenc...
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Reconnaître que la liberté ne peut se prouver, est-ce reconnaître que la liberté n'existe pas ?
La liberté est souvent rapportée à l'expérience d'une disposition intérieure qui marque la capacité de l'homme à agir comme il l'entend. La liberté d'une action s'oppose alors au déterminisme car selon ce principe l'homme agirait non en fonction de lui-même mais selon une cause qui le pousserait à agir sans qu'il y consente. La liberté est une expérience évidente, lorsque je me livre à une inspection sur moi-même j'expérimente la liberté. Et cette expérience insigne de la liberté suffit à démont...
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Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
Définition des termes du sujet Ce sujet, introduit par la question « pourquoi ?», demande que l'on définisse les causes et les raisons d'un fait précis – l'objet ici n'est pas de remettre en cause l'existence de ce fait. Ce fait est « avoir du mal à reconnaître la vérité ». Avoir du mal, c'est éprouver des peines et des difficultés à faire quelque chose, que cette difficulté provienne de l'objet lui-même ou du rapport que nous entretenons avec lui ; « reconnaître » a deux sens : cela signifie d'...
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Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?
Parties du programme abordées : - Le pouvoir. - Le désir (chez Hegel). - Autrui. - La violence. Analyse du sujet : L'obéissance acceptée peut-elle être une école d'autonomie et nous faire accéder à notre essence spirituelle authentique ? Faut-il être passé par la servitude pour atteindre véritablement son autonomie ? Conseils pratiques : Commencez par cerner le sens des concepts avec suffisamment de précision. En particulier, le sens donné à l'expression quelqu'un peut orienter la problématique....
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La raison peut-elle reconnaître sens et valeur à la folie ?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Tenter de différencier « raisonnable » et « rationnel » « Vocabulaire de la philosophie » de Lalande. — Raison : « A. Faculté de raisonner discursivement, de combiner des concepts et des propositions. B. Faculté « de bien juger » c'est-à-dire de discerner le bien et le mal, le vrai et le faux. D. Système de principes a priori dont la vérité ne dépend pas de l'expérience, qui peuvent être logiquement formulés, et dont nous avons une connaissance réfléchie. E. Faculté de...
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Qu'est-ce qui me permet de reconnaître en autrui mon semblable ?
Analyse. Le sujet que nous avons ici nous pose une question de limitations. Il y a alors deux questions possibles : o Qu'est ce qui en autrui est comme moi, ou comme en moi ? En d'autres termes, pourquoi autrui est-il autrui, à savoir un autre comme moi ? cette question met donc en avant l'identité que je peux avoir avec l'autre. o Qu'est ce qui en autrui n'est pas comme moi ? Autrement dit, en quoi cet autrui n'est pas moi ? Car si autrui est un autre moi-même, il n'est pas non plus moi–même...
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Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?
[Introduction] Le maître peut être pris en bonne ou en mauvaise part suivant qu'on l'envisage dans sa relation au disciple ou à l'esclave. Mais dans les deux cas, un même problème se pose. Si le maître, pour être maître, doit être reconnu par le disciple ou l'esclave, c'est que ce dernier est d'abord seul maître de lui-même. C'est donc à moi qu'il appartient de me donner un maître. Mais si je suis maître de moi-même, comment puis-je abdiquer cette maîtrise pour me faire le serviteur d'un autre?...
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COMMENT PEUT-ON RECONNAITRE AUTRUI ?
AUTRUI INTRODUCTION I. DEFINITION 1. Autrui Autrui vient du mot latin alter qui veut dire autre. Autrui est à la fois le même que moi et l’autre que moi. Autrui désigne tout homme qui n’est pas moi, qu’il ait un visage individuel ou collectif (l’autre ou les autres). Autrui est mon semblable, mon prochain. Jean Paul Sartre (1905-1980, Jean-Paul Sartre, Philosophe et écrivain français) écrit : « Autrui c’est l’autre, c’est-à-dire le moi qui n’est pas moi »1. Dit autrement, autrui est un s...
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Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ?
Introduction Depuis la naissance de la psychanalyse, on a coutume d'opposer la conscience à l'obscurité de l'inconscience. L'hypothèse de l'inconscient semble ainsi marquer le rétrécissement du domaine réservé à la conscience. Mais faut-il concevoir la relation entre le conscient et l'inconscient sur le mode de l'exclusion ? Et si non, faut-il en conclure que la conscience se voit élargie par la reconnaissance de l'inconscient, voyant son domaine s'étendre ? Ou au contraire, celui-ci se réduit-i...
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La découverte de l'inconscient rend-elle vaine toute prétention de l'homme à se reconnaître ?
Analyse du sujet : Notre sujet prend la forme d'une question fermée : il s'agira donc d'y répondre, en conclusion, au terme d'un raisonnement argumenté et documenté, par « oui » ou « non » avec toutes les nuances qui se seront imposées au cours de la réflexion. Le sujet articule la notion d'inconscient à l'entreprise humaine de reconnaissance et nous interroge sur la possibilité de cette dernière, mise en péril par la découverte de l'inconscient. En quoi y a-t-il mise en péril ? Se reconnaître...
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Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité entre les individus ?
Les hommes sont des êtres originaux. On ne peut pas trouver deux êtres humains absolument semblables. La difficulté s'accroît entre des individus issus de traditions, de cultures et de vie totalement différentes. De nos jours, cette différence est reconnue et même jugée indispensable. La diversité du genre humain fait sa richesse. Reconnaître les différences, c'est selon le sens du mot l'action d'admettre quelque chose qui était d'abord méconnu ou nié. C'est donner une position sociale et humain...
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Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?
Faut-il reconnaître à l’homme une place particulière dans le monde ? L'homme est un être qui se questionne sur des problèmes extérieurs et sur sa propre existence. Il désire comprendre la nature du monde ainsi que sa propre nature. Or, parmi toutes les conceptions possibles des rapports de l'homme et du monde, il en est une qui insiste sur le caractère exeptionnel de cet « animal possédant la raison », doté de la conscience morale, être quasi surnaturel qui occupe une place de première im...
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l'Etat doit il reconnaître des limites à sa puissance ?
Analyse. l Notre sujet traite de la limite possible que l'on peut, ou non, reconnaître à l'État. C'est sur cette question de limite que nous devrons comprendre la définition de l'État. • L'État se définit comme étant une forme d'organisation politique et juridique d'un pays, ou d'une société. Il se connaît comme délimité géographiquement par les frontières du pays, ou institutionnellement par la liberté laissée aux personne ou institutions qui le compose. • Aussi, on reconnaît deux limites...
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A quoi peut-on reconnaître la liberté de l'esprit ?
VOCABULAIRE: ESPRIT: Du latin spiritus, «souffle» (qui anime la matière). * Dans la langue religieuse (le Saint-Esprit), le souffle ou le principe divin. * Par opposition au corps : principe individuel de la pensée, conscience. * Par opposition à la matière : le monde de la pensée, la réalité spirituelle. * Chez Hegel, l'Esprit (avec une majuscule) est le principe rationnel qui gouverne le monde. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre...
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HEGEL: Les choses de la nature
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (17701831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats porta...
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Peut-on ne pas vouloir reconnaître la vérité ?
PREMIERE CORRECTION Qu'est-ce qui peut nous pousser à ne pas vouloir chercher la vérité ? Est-ce l'essence même de la vérité qui est en cause ? Est-ce parce la vérité est introuvable comme l'affirme les sceptiques ? Faut-il alors se contenter du vraisemblable ou du rassurant ? Est-ce parce qu'on préfère s'en remettre à des opinions qui nous flattent ou nous arrangent ? Pourtant, comme le montre entre autres l'épistémologie moderne, la recherche de la vérité n'est-elle pas une quête plutôt qu'une...
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DESCARTES
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'el...
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DESCARTES et le machinisme
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître...
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Hegel: Est-on libre de changer le
monde ?
Thème 2328 Hegel: Est-on libre de changer le monde ? D'un côté, la nature enferme l'homme dans un réseau de déterminations biologiques préétablies, mais de l'autre, elle le soustrait au monde artificiel de la civilisation, rendu possible par le travail qui transforme tout. Le travail impose à l'homme des contraintes aliénantes mais l'aide aussi à assumer ses potentialités, donc à se libérer. Quand le travail représente un véritable plaisir et une réalisation de soi-même, il se rapproche alors d...
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A quoi reconnaître qu'une science est une science ?
A quoi reconnaître qu'une science est une science ? Introduction • Un constat : Une science se définit ordinairement comme un « ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet et une méthode déterminées, et fondées sur des relations objectives et vérifiables ». Certaines discipline sont considérées d'un commun accord comme étant des sciences : par exemple la physique, la chimie, la biologie ; pour d'autres, on discute de savoir si elle sont véritablement...
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DESCARTES: «S'il y avait de telles
machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou
de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour
reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'i...
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L'autre est-il un semblable ?
L'autre est-il un semblable ? A utrui, étymologiquement, c'est d'abord l'autre, celui qui est différent de moi et qui renvoie à la notion d'altérité: le fait de reconnaître l'autre comme autre. C ependant cette altérité ne suffit pas à caractériser autrui. Il est également mon semblable, c'est-à-dire celui qui me ressemble et qui renvoie à la notion d'identité: le fait de se reconnaitre comme le même. A utrui est donc considéré comme un alter égo, à la fois l'autre moi et l'autre que moi. Cepend...
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Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ?
Introduction Depuis la naissance de la psychanalyse, on a coutume d'opposer la conscience à l'obscurité de l'inconscience. L'hypothèse de l'inconscient semble ainsi marquer le rétrécissement du domaine réservé à la conscience. Mais faut-il concevoir la relation entre le conscient et l'inconscient sur le mode de l'exclusion ? Et si non, faut-il en conclure que la conscience se voit élargie par la reconnaissance de l'inconscient, voyant son domaine s'étendre ? Ou au contraire, celui-ci se réduit-i...
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MERLEAU-PONTY et la liberté
Il y a [...] deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique (1). D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre, il est conscience constituante du monde. Aucu...
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Merleau-Ponty
Il y a (...) deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique1. D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre il est conscience constituante du monde. Aucune d...
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Platon
"Il est, décidément, indispensable aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois ; autrement, il n'y a aucune différence entre eux et les animaux qui, sous tous les rapports, sont les plus sauvages. Et voici quelle en est la raison : il y a absolument pas d'homme qui naisse avec une aptitude naturelle, aussi bien à discerner par la pensée ce qui est avantageux pour l'humanité en vue de l'organisation politique, que, une fois cela discerné, à posséder constamment la possibi...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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De nombreux jeunes gens risquent leur vie dans des tentatives dangereuses, téméraires, pour battre des records ou réaliser des exploits inédits. Pensez à l'alpinisme, aux courses automobiles, aux tentatives pour traverser les mers ou explorer des régions
De nombreux jeunes gens risquent leur vie dans des tentatives dangereuses, téméraires, pour battre des records ou réaliser des exploits inédits. Pensez à l'alpinisme, aux courses automobiles, aux tentatives pour traverser les mers ou explorer des régions inconnues, etc. Partagez-vous ce goût du risque ? ou, au contraire, le blâmez-vous ? Pensez-vous que de telles tentatives présentent un intérêt ? Donnez votre avis à l'aide d'exemples. CONSEILS Le goût du risque chez les jeunes est un thème éter...
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David HUME
Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit ; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société. Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale jusqu'au moment où l'inassouvissement...
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Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...
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Que vaut une preuve contre un préjugé ?
Demande d'échange de corrigé de Leray Victor ([email protected]). Sujet déposé : Que vaut une preuve contre un préjugé ? Rappel de l'analyse du sujet : - De l'analyse de la formulation du sujet, nous avons vu qu'il ne peut s'agir de montrer uniquement la supériorité de la preuve sur le préjugé d'un point de vue théorique. Ce serait éviter le problème que pose la question, à savoir : que se passe-t-il lors de la confrontation réelle entre preuve et préjugé ? La préposition « contre » i...
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Est-il contradictoire de reconnaître des différences et de désirer l'égalité des individus ?
Définition des termes du sujet: CONTRADICTION: (1) Fait de soutenir en même temps une chose et son contraire. (2) En logique, incompatibilité entre deux propositions qui s'excluent mutuellement (exemple : « il pleut » et « il ne pleut pas »). (3) Principe de non-contradiction (parfois appelé principe de contradiction) : en logique, principe selon lequel il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas en même temps au même sujet. ÉGALITÉ: * En mathématique, rapport entre d...
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Le problème de la LIBERTE en philosophie ?
« LA controverse sur la liberté, remarquait Hume, ayant passé par toutes sortes de mains, a été embrouillée à tel point dans les labyrinthes ténébreux du sophisme qu'il n'est point étonnant que des lecteurs qui se piquent de goût et de politesse en soient rassasiés jusqu'à ne pouvoir plus en entendre parler et refusent de laisser troubler leur repos par une question qui ne peut ni les amuser ni les instruire. » On essaiera de réveiller leur attention en les invitant d'abord à tâtonner dans ces t...
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Le langage - Georg Wilhelm Friedrich Hegel
Le langage – Georg Wilhelm Friedrich Hegel Dans ce texte, Hegel s'imprègne de la tradition philosophique en abordant un des thèmes centraux : le langage. En effet, cette faculté nous permet de communiquer avec autrui, de reconnaître notre monde ainsi que de donner un sens aux choses qui nous entourent. De ce fait, Hegel démontre encore une fois son appartenance à la philosophie traditionnelle en étudiant encore une fois un des thèmes les plus importants de cette tradition. Il a transcendé le...