29 résultats pour "pourtant"
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Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre h
Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre haine même ». Retrouvez-vous votre expérience de lecteur dans ces réactions ? En évitant toute énumération, vous appuierez votre réflexion sur des arguments et des exemples précis. Plan adopté dans le devoir I. Le rapport à l'objet a) La bibliophi...
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Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles
Les romantiques voyaient dans l'affectivité le facteur essentiel du travail créateur. Pourtant, Diderot nous dit : « Les grands poètes, les grands acteurs, et peut-être en général tous les grands imitateurs de la nature sont les êtres les moins sensibles. » Que pensez-vous de cette opposition ? CONSEILS PRELIMINAIRES 1. Le sujet exige une certaine culture, une connaissance assez approfondie des théories esthétiques du XVIIIe et du XIXe siècles, connaissance qui d'ailleurs ne dépasse pas les poss...
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L'homme doit-il craindre ses désirs ?
L'homme est un être de désir. En effet, nous avons tous des désirs et ce continuellement. L'homme, tout au long de sa vie doit faire face à ses désirs. Et dès que l'un d'eux est comblé un autre apparait tout de suite et cela se répète à l'infini jusqu'à la mort. Le désir fait donc partie intégrante de l'homme. Il vit avec son désir et, quelque part, il vit aussi grâce à lui. Mais un désir inassouvi disparait-il intégralement ? Est-on vraiment libre face à ses désirs ? Il semble pourtant qu'on ne...
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
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Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Mari
Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Marivaux, La Vie de Marianne, IIe partie (1731-1742) « J'étais si rêveuse, que je n'entendis pas le bruit d'un carrosse qui venait derrière moi, et qui allait me renverser, et dont le cocher s'enrouait à me crier : Gare ! Son dernier cri me tira de m...
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KANT: «Avoir des représentations, et
pourtant n'en être pas conscient, constitue, semble-t-il, une
contradiction...»
Thème 379 KANT: «Avoir des représentations, et pourtant n'en être pas conscient, constitue, semble-t-il, une contradiction...» «Connaître l'inconscient» paraît une contradiction dans les termes. «Avoir des représentations, et pourtant n'en être pas conscient, constitue, semble-t-il, une contradiction. Comment en effet pourrions-nous savoir que nous les avons si nous n'en sommes pas conscients?» Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique (1798). • Kant, Descartes et Leibniz, ont relevé le pa...
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
Introduction Quelle différence peut-il y avoir entre savoir et croire que l'on sait ? La différence consiste essentiellement dans le fait que celui qui sait détient une vérité, tandis que celui qui croit quelque chose ou croit en quelque chose peut se tromper. Pourtant, il arrive aussi que l'on croit avec justesse : la croyance ne se distingue donc pas du savoir par le simple critère de la vérité. Il semblerait plutôt que la différence provienne de l'attitude face à l'objet de connaissance : cel...
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Pourquoi faire l'éloge du travail ?
Le travail est devenu une des préoccupations les plus importantes dans notre société et l'intégration sociale dépend hautement de la fonction occupée. Il n'en a pas toujours été ainsi et le changement de valeur associée au travail nous servira dans le présent travail de point de départ. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialeme...
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KANT
"La géométrie est une science qui détermine synthétiquement, et pourtant a priori, les propriétés de l'espace. Que doit donc être la représentation de l'espace pour qu'une telle connaissance en soit possible? Il faut qu'il soit originairement une intuition ; car d'un simple concept, on ne peut tirer des propositions qui dépassent le concept, comme cela arrive pourtant en géométrie. Mais, cette intuition doit se trouver en nous a priori, c'est-à-dire antérieurement à toute perception d'un objet,...
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Comment les mathématiques, qui sont pourtant un produit de la pensée indépendant de l'expérience, rendent-elles compte si excellement de la réalité ?
Approche problématique Les mathématiques sont le pur produit de la réflexion. Elles sont un ensemble hypothético-déductif ayant pour objet le nombre, la quantité, l'ordre et la mesure. C'est donc un exercice logique de notre pensée uniquement qui ne trouve sa sources nulle part dans la nature. C'est une science qui ne s'attache qu'au raisonnement logique. Pourtant nul ne pourrait nier l'utilité des mathématiques pour aider l'homme à mieux connaître la nature, à faire l'expérience des choses exté...
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Jean-Paul SARTRE et la honte devant autrui
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pa...
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ALAIN: Penser et Croire
Penser n'est pas croire. Peu de gens comprennent cela. Presque tous, et ceux-là même qui semblent débarrassés de toute religion, cherchent dans les sciences quelque chose qu'ils puissent croire. Ils s'accrochent aux idées avec une espèce de fureur ; et, si quelqu'un veut les leur enlever, ils sont prêts à mordre. [...] Lorsque l'on croit, l'estomac s'en mêle et tout le corps est raidi ; le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout à fait autre chose. On pourrait dire : pens...
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Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
Le désir a été considéré comme inhérent à la nature humaine. Certains philosophes tels Schopenhauer ou Spinoza ont même vu en lui l'essence de l'homme. Qu'est-ce que cela signifie ? Le sujet présuppose ici que le désir est involontaire. Ce terme désigne un mouvement ou une activité qui n'est pas choisie par la volonté et donc par le sujet. Nous exécutons un geste involontaire quand nous ne sommes pas la cause véritable de nos actions. Or, le fait de pouvoir être la cause de ses actions, de pouvo...
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Einstein posait la question suivante : » Comment se fait-il que les mathématiques, qui sont pourtant un produit de la pensée indépendant de l'expérience, rendent compte si excellemment de la réalité ? » ?
Approche problématique Les mathématiques sont le pur produit de la réflexion. Elles sont un ensemble hypothético-déductif ayant pour objet le nombre, la quantité, l'ordre et la mesure. C'est donc un exercice logique de notre pensée uniquement qui ne trouve sa sources nulle part dans la nature. C'est une science qui ne s'attache qu'au raisonnement logique. Pourtant nul ne pourrait nier l'utilité des mathématiques pour aider l'homme à mieux connaître la nature, à faire l'expérience des choses exté...
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La violence est-elle naturelle ?
De nombreuses perversions de la nature humaine suscitent un intérêt philosophique tout particulier, notamment sur la part d e responsabilité de la société dans ces perversions. La violence est une agressivité brutale dans les actes ou dans les propos. On entend par « naturelle » tout ce qui est inné, c'est-à-dire non obtenu artificiellement, non acquis. En s'interrogeant sur l'origine de la violence, on en vient à se demander si les hommes sont violents par nature ou si cette violence est suggér...
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Peut-on attribuer à l'animal une valeur identique a celle de l'homme ?
Introduction : L'animal et l'homme sont deux vivants. Pourtant, force est de constater que nous avons tendance à considérer qu'il y a ne différence intrinsèque entre l'homme et l'animal. Mais sur quoi se fonde-t-elle ? De la conscience, de l'âme, du corps, du langage ? Sans doute pas comme nous le montre les dernières recherches sur les animaux. Dans ce cas, se pose pour nous une autre question qui pourtant est le symétrique de la précédente à savoir : peut-on attribuer à l'animal une valeur ide...
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L'illusion rend-elle heureux ?
Introduction Ce qu'on désigne habituellement par le fait de vivre dans l'illusion, c'est de prendre ses désirs pour des réalités. L'illusion se présente comme un rapport perverti au réel : nous le percevons, non pas tel qu'il est, mais tel que nous le souhaitons. L'illusion semble donc être un principe de bonheur : celui qui se berce de douces illusions se croit heureux. Pourtant, il ne l'est pas vraiment, puisque les raisons qu'il a d'être heureux n'existent pas vraiment. Mais au nom de quoi pe...
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Peut-on mieux connaître autrui que soi-même ?
Introduction L'homme a une conscience immédiate du monde et de lui-même. Notre intériorité n'est pas distincte de nous (c'est pourquoi il serait même délicat de dire que nous la comprenons ou que nous y avons accès). Or, cette conscience peut donner l'impression d'être une connaissance : qui peut mieux me connaître que moi, qui ressens ce que je ressens et pense ce que je pense ? Pourtant, cette immédiateté implique également un manque de recul qui peut faire obstacle à la connaissance : la conn...
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Bergson
Texte : Quand je me promène pour la première fois, par exemple, dans une ville où je séjournerai, les choses qui m'entourent produisent en même temps sur moi une impression qui est destinée à durer, et une impression qui se modifiera sans cesse. Tous les jours j'aperçois les mêmes maisons, et comme je sais que ce sont les mêmes objets, je les désigne constamment par le même nom, et je m'imagine aussi qu'elles m'apparaissent toujours de la même manière. Pourtant, si je me reporte, au bout d'un as...
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KANT
"Lorsque Galilée fit rouler ses boules sur le plan incliné par un degré d'inclinaison qu'il avait lui-même choisi, ou que Torricelli fit porter à l'air d'un poids qu'il savait d'avance égal à une colonne d'eau de lui connue, [...] ils comprirent que la raison n'aperçoit que ce qu'elle produit elle-même d'après son propre plan, qu'elle doit prendre les devants avec les principes qui commandent ses jugements selon des lois fixes et forcer la nature à répondre à ses questions, mais ne pas se laisse...
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David HUME
J'ai déjà observé que la justice naît de conventions humaines ; et que celles-ci ont pour but de remédier à des inconvénients issus du concours de certaines qualités de l'esprit humain et de la situation des objets extérieurs. Les qualités de l'esprit sont l'égoïsme et la générosité restreinte : la situation des objets extérieurs est la facilité de les échanger jointe à leur rareté en comparaison des besoins et des désirs des hommes (...). On remarque aisément qu'une affection cordiale met tout...
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KANT
« Newton pouvait non seulement pour lui, mais pour tout autre, décrire clairement, et déterminer pour ses successeurs, les démarches qu'il eut à faire depuis les premiers éléments de la géométrie jusqu'à ses grandes et profondes découvertes ; mais aucun Homère, aucun Wieland ne pourrait montrer comment ses idées riches en poésie et pourtant lourdes de pensées surgissent et s'assemblent dans son cerveau, car lui-même ne le sait pas et il ne peut donc l'enseigner à un autre. En matière de science...
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KANT
« Devoir! toi nom grand et sublime, qui ne contiens rien en toi d'aimable qui enferme en soi insinuation, mais qui exige soumission, qui pourtant ne menaces non plus de rien qui éveille dans l'âme une aversion naturelle et effraye afin de mouvoir la volonté, mais poses simplement une loi qui d'elle-même trouve accès dans l'âme, et qui pourtant s'attire elle-même contre notre gré vénération (sinon toujours pour autant obéissance), loi devant laquelle toutes les inclinations se taisent, bien qu'el...
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COURNOT: En histoire [...], la curiosite anecdotique...
COURNOT : CAUSES ET RAISONS DES FAITS HISTORIQUES L'historien ne peut ni tout connaître ni tout décrire et les événements passés n'ont pas tous la même importance. S'il veut expliquer ces événements, l'historien, dit Cournot, ne peut se contenter d'exposer des causes qui n'en donnent pas l'intelligence. Il lui faut chercher d découvrir les raisons des faits, qui donnent d leur enchaînement dans le temps une réelle nécessité. « En histoire [...], la curiosité anecdotique s'adonne à la recherche...
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David HUME
De tous les être animés qui peuplent le globe, il n'y en a pas contre qui, semble-t-il à première vue, la nature se soit exercée avec plus de cruauté que contre l'homme, par la quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle l'a écrasé et par la faiblesse des moyens qu'elle lui accorde pour subvenir à ces nécessités. Dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l'une l'autre. Si nous considérons le lion en tant qu'animal vorace et carnivore, nous découvriro...
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Jean-Paul SARTRE et la honte
Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni le blâme, je le vis simplement [...]. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. Je réalise tout à coup toute la vulgarité de mon geste et j'ai honte. [...] Or autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui. Et, par l'apparition même d'autrui, je suis mis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un obj...
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KANT
« Si l'on demande quelle est donc à proprement parler la pure moralité, à laquelle, comme à une pierre de touche, on doit éprouver la valeur morale de chaque action, alors je dois avouer que seuls des philosophes peuvent rendre douteuse la solution de cette question; car dans la raison commune des hommes elle est, non à la vérité par des formules générales abstraites, mais cependant par l'usage habituel, résolue depuis longtemps comme la différence entre la main droite et la gauche. Aussi voulon...
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« Trouver une forme d'association
qui défende et protège de toute la force commune la personne et les
biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous
n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant»
(Ro
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DU CONTRAT SOCIAL" DE ROUSSEAU Ouvrage majeur de la philosophie politique moderne et inspirateur des futurs courants révolutionnaires, le Contrat social défend le principe de souveraineté populaire conçue comme pilier de l'état de droit. Ses innovations théoriques ne doivent pas faire oublier que Rousseau (1712-1778) doit beaucoup aux jurisconsultes de son temps, comme Grotius ou Pufendorf : comme lui, ils assignent, à travers des théories contractualistes, une origine...
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Kant: L'expérience conditionne-t-
elle la connaissance ?
VOCABULAIRE: EMPIRIQUE (adj.): Qui découle de l’expérience ou qui ne se règle que sur elle. Le savoir empirique découle largement de l’habitude, qui lui permet de repérer des régularités dans l’expérience (par exemple, telle plante soulage toujours telle douleur). Ce savoir s’obtient par tâtonnements, par essais et erreurs, mais ce n’est pourtant pas un savoir scientifique ou expérimental. En effet, il ne sait pas vraiment expliquer ce qu’il observe, il ignore les causalités réellement agissante...