28 résultats pour "dieux"
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Lucrèce et les dieux
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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Epicure: La peur des dieux et de la mort
1. La mort La crainte de la mort, voilà le trouble de l'âme qui agite les hommes. Or c'est encore parce que nous jugeons mal des choses que nous craignons la mort. La formule d'Épicure consiste à montrer que la mort ne nous concerne pas, que lorsqu'elle survient nous ne sommes plus, et que nous sommes là où elle n'est pas. La philosophie nous enjoint à nous soucier de notre vie et non de ce qui n'est rien pour nous. 2. Les dieux La crainte de la mort s'accompagne toujours de la crainte des...
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Epicure
"En premier lieu, regarde la divinité comme un être immortel et bienheureux, ce qu'indique déjà la façon ordinaire de la concevoir. Ne lui attribue rien qui soit en opposition avec son immortalité ou incompatible avec sa béatitude. Il faut que l'idée que tu te fais d'elle contienne tout ce qui est capable de lui conserver l'immortalité et la félicité. Car les dieux existent et la connaissance qu'on en a est évidente, mais ils n'existent pas de la façon dont la foule se les représente. Celle-ci n...
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Epicure et Dieu
"En premier lieu, regarde la divinité comme un être immortel et bienheureux, ce qu'indique déjà la façon ordinaire de la concevoir. Ne lui attribue rien qui soit en opposition avec son immortalité ou incompatible avec sa béatitude. Il faut que l'idée que tu te fais d'elle contienne tout ce qui est capable de lui conserver l'immortalité et la félicité. Car les dieux existent et la connaissance qu'on en a est évidente, mais ils n'existent pas de la façon dont la foule se les représente. Cel...
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Epicure: La peur des dieux et de la
mort
1. La mort La crainte de la mort, voilà le trouble de l'âme qui agite les hommes. Or c'est encore parce que nous jugeons mal des choses que nous craignons la mort. La formule d'Épicure consiste à montrer que la mort ne nous concerne pas, que lorsqu'elle survient nous ne sommes plus, et que nous sommes là où elle n'est pas. La philosophie nous enjoint à nous soucier de notre vie et non de ce qui n'est rien pour nous. 2. Les dieux La crainte de la mort s'accompagne toujours de la crainte des dieux...
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Mythologie grecque
Mythologie grecque Rites et croyances des anciens Grecs, généralement liés à un ensemble de récits et de légendes. La caractéristique dominante de la religion grecque est un polythéisme anthropomorphique (multiplicité de divinités qui ont une forme et des sentiments humains), l'absence d'un canon établi ou d'une révélation (au contraire des Ecritures judéo-chrétiennes), un rituel fort et une soumission presque totale de la vie religieuse à l'Etat. La religion ne présente d'abord que peu d'exempl...
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Présentation de la mythologie grecque
Présentation de la mythologie grecque Rites et croyances des anciens Grecs, généralement liés à un ensemble de récits et de légendes. La caractéristique dominante de la religion grecque est un polythéisme anthropomorphique (multiplicité de divinités qui ont une forme et des sentiments humains), l'absence d'un canon établi ou d'une révélation (au contraire des Ecritures judéo-chrétiennes), un rituel fort et une soumission presque totale de la vie religieuse à l'Etat. La religion ne présente d'abo...
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La science a fait des hommes des dieux avant qu'ils ne deviennent des hommes ?
Analyse du sujet et dégagement de la problématique ● Le sujet nous donne ici une tâche philosophique très précise : réaliser l'herméneutique d'une thèse. Cela signifie qu'il nous faut, tout d'abord, en tracer le champ des interprétations possibles, puis déterminer les conditions, dégager les présupposés sous lesquels ces interprétations sont possibles et, enfin, choisir la préférable, à supposer, il est vrai, qu'il y en ait de tenables. La thèse à discuter, selon laquelle la science aurait fai...
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Epicure: L'amour du plaisir contre la crainte des Dieux
L'épicurisme se propose la recherche du bonheur individuel dans un monde privé de repères politiques. Le souverain bien est le plaisir, mais pas n'importe lequel... 1. La physique : le monde atomique C'est une juste connaissance de la nature des choses qui permet au sage de dissiper les craintes et les superstitions qui rongent notre existence. Observons d'abord le monde : il est fait de corps en mouvement, composés d'éléments divers, qui sont euxmêmes composés. Mais on ne peut remonter ain...
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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE
PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1. La fonction du mythe (Hésiode) Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai). L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain. - Deux (tro...
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La science fait-elle de nous des dieux ?
Discussion : C'est pratiquement un lieu commun d'affirmer que le progrès de la connaissance, en faisant reculer l'obscurantisme, concurrence l'illusion religieuse et propulse l'homme, capable de comprendre et de démontrer, à la hauteur du divin. Cependant, derrière cette affirmation se cachent quelques difficultés : convient-il de parler de la science au singulier, celle-ci a-t-elle acquis aux hommes la toute-puissance, ou bien, s'affinant chaque jour davantage, continue-t-elle cependant à laiss...
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Définit-on bien l'homme en disant qu'il est un être qui s'invente des Dieux ?
Il existe dans toutes les civilisations, des traces de croyance en des dieux, croyance que l'on appelle pour les premières civilisations mythologie et pour des nations ultérieures religion. Le terme religion vient du latin religare qui signifie "relier". Il désigne donc la mise en relation entre les hommes et un être transcendant, séparé du reste du monde et tout-puissant. Il existe deux versants du phénomène religieux : un aspect subjectif qui est le sentiment religieux et un aspect objectif à...
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Le dieux ne sont-ils que des images de l'homme parfait ?
Alain Les Dleull Les dieux ne sont-ils que des images de l'homme parfait? � L'homme ayant besoin de donner de l'autorité aux modèles qu'il se propose, il en fait des divinités. CS> Les dieux sont la personnification des forces du monde, l'expression d'un rêve enfantin.
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Compte rendu de lecture sur Jean-Pierre Vernant : L’univers, les dieux, les hommes
Compte rendu de lecture sur Jean-Pierre Vernant : L’univers, les dieux, les hommes. Jean-Pierre Vernant (1914-2007) est un homme de notre temps. Agrégé de philosophie en 1937, il s’engage activement dès 1940 dans la Résistance. En 1948, il entre au CNRS (centre national de la recherche scientifique), et se spécialise dans l’anthropologie de la Grèce Ancienne. Entre 1975 et 1984, il occupe au collège de France la chaire des études comparées des religions antiques. Il est aussi l’auteur de...
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Alain - Les dieux (commentaire de texte)
Philosophie ALAIN, Les dieux, 1947 Le 28 février 2022, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié son dernier rapport nous alarmant sur l’urgence écologique à laquelle nous sommes confrontés. Aujourd’hui, les émissions de gaz à effet de serre, le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources, entre autres, rendent la vie sur Terre de plus en plus compromise. Selon le GIEC, il nous reste 3 ans pour inverser la tendance. Pourtant depuis plusieu...
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Lucrèce et le finalisme divin
"Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles ; qu'en conséquence leur admirable ouvrage mérite toutes nos louanges ; qu'il faut le croire éternel et voué à l'immortalité ; que cet édifice bâti par l'antique sagesse des dieux à l'intention du genre humain et fondé sur l'éternité, il est sacrilège de l'ébranler sur les bases par aucune attaque, de le malmener dans ses discours, et de vouloir le renverser de fond en comble ; tous ces propos, e...
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LA RELIGION (cours de philosophie) ?
Une religion est un ensemble de croyances et de dogmes, d'institutions et de rites, qui situent l'homme et la nature par rapport à des êtres surnaturels. I. LE FAIT RELIGIEUX - A - La religion comme principe d'explication. L'état théologique ou fictif (c'est-à-dire dominé par l'imagination) est, selon Auguste Comte, le premier état de toutes nos connaissances. C'est dire que la religion apparaît d'abord comme un ensemble de conceptions naïves relatives à l'univers, le recours aux dieux éta...
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MARC AURÈLE (121-180)
C e n'est pas de transpirer comme les plantes qui a du prix, ni de respirer comme les bestiaux et l e s bêtes sauvages, ni d'être impress ionné par l'imagination, ni d'être manoeuvré comme une marionnette par les inclinations, ni de se rassembler en troupeau ni de se nourrir, car c'est même chose que de rejeter les résidus de la nourriture. A lors, qu'est-c e qui a du prix? Soulever des claquements de mains? Non point. C e n'est pas non plus soulever des claquements de langues, car les acclamati...
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Lucrèce et la piété religieuse
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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Les dieux ne sont-ils que des hommes divinisés ?
Divinité et idéalisation Historiquement, les dieux naissent d'une immortalisation des héros fondateurs de la cité. Ce sont aussi des images sublimées des hommes et de leurs modes de vie. Ainsi, chez les Grecs et les Romains de l'Antiquité, Zeus/Jupiter est-il le roi divinisé auquel on a donné des ministres: Athéna/Minerve à la culture, Hermès/Mercure aux communications, Poséidon/Neptune aux affaires maritimes, Arès/ Mars à la guerre, etc. Depuis le triomphe de la société civile où la bourgeoisie...
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Épictète: Faut-il raisonner pour
être libre ?
Epictète: [...] L'homme de bien soumet sa volonté à l'administrateur de l'univers comme les bons citoyens soumettent la leur à la loi de la cité. Mais celui qui s'instruit doit venir à la leçon du maître avec cette pensée : « Comment pourrais-je suivre en tout les dieux ? Comment pourrais-je être content du gouvernement des dieux ? Comment pourrais-je devenir libre ? Car l'homme libre, c'est celui à qui tout advient selon sa volonté, celui à qui personne ne peut faire obstacle. Quoi ? La liberté...
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La Fontaine définit ses Fables comme « Une ample comédie à cent actes divers / Et dont la scène est l'univers / Hommes, dieux, animaux tout y fait quelque rôle.» Dans quelle mesure les fables que vous avez étudiées, justifient-elles cette affirmation du
La Fontaine insiste sur la variété intrinsèque de son oeuvre, le mot «comédie» ne renvoyant pas ici au théâtre, mais à une représentation de I'« univers» (au sens où Balzac, au xixe siècle, regroupera l'ensemble de ses romans sous le titre général de «comédie humaine »). De fait, les fables créent un vaste monde où le lecteur est invité à pénétrer; de là découle sa diversité. Cet «univers» n'en possède pas moins son unité organique. I. La création d'un univers D'un genre voué depuis ses origi...
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Bergson
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant la mor...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
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Bergson: La religion renforce et discipline
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant la mor...
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Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nature: ensemble de la réalité. Elle est soumise à des lois déterminées, elle ne comporte aucune finalité et elle est infinie. Totalement autonome et unique, elle comporte une infinité d’aspects différents dont deux nous sont connus parce qu’ils nous constituent directement ce sont la Pensée et l’Étendue, Attributs de la substance, qui est Dieu, c’est-à-dire cette Nature même. Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. Elle est...
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Les dieux sont-ils morts ?
VOCABULAIRE: MORT: Du latin mors, «mort». Cessation complète et définitive de la vie. Seul parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché. Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir». Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Id...
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Aristote
ARISTOTE : LA FINALITÉ RÈGNE DANS LA NATURE Comment expliquer l'organisation, le fonctionnement et l'évolution du vivant ? On peut tenter de le faire en recourant au finalisme, c'est-à-dire en considérant que les formes du vivant sont des réalisations d'anticipations préalables, tout comme la maison est la réalisation du plan de l'architecte, la cause finale de son action. Telle est la position d Aristote, qui étendait la finalité à la nature toute entière. « Il ne faut donc pas céder à une répu...