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Mythologie grecque

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Rites et croyances des anciens Grecs, généralement liés à un ensemble de récits et de légendes. La caractéristique dominante de la religion grecque est un polythéisme anthropomorphique (multiplicité de divinités qui ont une forme et des sentiments humains), l'absence d'un canon établi ou d'une révélation (au contraire des Ecritures judéo-chrétiennes), un rituel fort et une soumission presque totale de la vie religieuse à l'Etat. La religion ne présente d'abord que peu d'exemples d'ascétisme et d'extase mystique, qui sont des importations asiatiques et ne prendront de l'importance qu'à la période hellénistique (323-146 avant J.-C.). Dès ses premières apparitions dans la littérature classique, la mythologie grecque présente déjà sa forme définitive. Dans "L'Iliade" et "L'Odyssée" d'Homère, les principaux dieux de l'Olympe apparaissent sous la forme qui demeurera la leur jusqu'à la dissolution du paganisme. Homère est généralement considéré comme celui qui est à l'origine de l'anthropomorphisme et du rationalisme relatif qui caractérisent la pensée religieuse de la Grèce antique. Les dieux sont en général divisés en dieux des cieux, de la terre et de la mer (mais ces deux dernières catégories sont souvent rassemblées en une seule).

« Mythologie grecque Rites et croyances des anciens Grecs, généralement liés à un ensemble de récits et de légendes.

La caractéristique dominante de la religion grecque est un polythéisme anthropomorphique (multiplicité de divinités qui ont une forme et des sentiments humains), l'absence d'un canon établi ou d'une révélation (au contraire des Ecritures judéo-chrétiennes), un rituel fort et une soumission presque totale de la vie religieuse à l'Etat.

La religion ne présente d'abord que peu d'exemples d'ascétisme et d'extase mystique, qui sont des importations asiatiques et ne prendront de l'importance qu'à la période hellénistique (323-146 avant J.C.).

Dès ses premières apparitions dans la littérature classique, la mythologie grecque présente déjà sa forme définitive.

Dans "L'Iliade" et "L'Odyssée" d'Homère, les principaux dieux de l'Olympe apparaissent sous la forme qui demeurera la leur jusqu'à la dissolution du paganisme.

Homère est généralement considéré comme celui qui est à l'origine de l'anthropomorphisme et du rationalisme relatif qui caractérisent la pensée religieuse de la Grèce antique.

Les dieux sont en général divisés en dieux des cieux, de la terre et de la mer (mais ces deux dernières catégories sont souvent rassemblées en une seule). Divinités principales: Les dieux célestes demeurent soit dans les cieux soit sur le mont Olympe, qu'on localise généralement en Thessalie.

Les dieux terrestres, dits chtoniens (du grec khthôn, "terre"), demeurent sur ou sous la terre et sont étroitement associés aux héros et aux morts.

Les dieux sont immortels; pourtant, ils ont eu un commencement.

S'ils contrôlent le monde et les forces de la nature, ce contrôle est néanmoins limité par Anankè, personnification de la nécessité, devant qui même les dieux s'inclinent.

Au sommet de la hiérarchie divine se trouve Zeus, père spirituel des dieux et des hommes.

Son épouse est Héra, reine des cieux et gardienne du mariage.

Les autres divinités célestes sont: Héphaïstos, dieu du feu et protecteur des forgerons; Athéna, déesse vierge de la sagesse et de la guerre; Apollon, divinité de la lumière, de la poésie et de la musique; sa soeur, Artémis, déesse de la vie sauvage et de la Lune; Arès, dieu de la guerre; Aphrodite, déesse de l'amour; Hermès, le messager des dieux et, plus tard, dieu de la science et de l'invention; Hestia, déesse du foyer.

On trouve également des divinités inférieures, d'importance surtout locale: Hélios, le Soleil; Sélénè, la Lune (avant Artémis); les servantes des Olympiens, comme les Grâces; les Muses; Iris, déesse de l'arc-en-ciel; Hébè, déesse de la jeunesse et échanson des dieux, et Ganymède, son équivalent masculin. Sur la mer règne Poséidon, dont le culte s'accompagne souvent de celui de son épouse, Amphitrite.

Dans leur suite on trouve les Néréides, les Tritons et d'autres divinités marines mineures.

Les principales divinités chtoniennes sont Hadès, roi de l'autre monde, et son épouse Perséphone, fille de Déméter.

Déméter est généralement considérée comme une déesse de l'Olympe mais, en tant que déesse des céréales et de l'agriculture, elle est étroitement liée à la terre, de même que Dionysos, dieu du raisin et de la vigne.

Ce dernier est accompagné par les satyres, demi-dieux champêtres aux jambes de bouc, des silènes, divinités chauves et replètes, et des ménades, nymphes qui célèbrent les rites orgiaques de Dionysos.

Parmi les divinités importantes du panthéon grec on trouve également Gaïa, la Terre, Asclepios, dieu de la guérison, et Pan, dieu arcadien des troupeaux, des pâturages et des forêts. L'invocation des dieux: Les Grecs anciens ressentent un grand sentiment d'impuissance face aux pouvoirs de la nature et reconnaissent leur dépendance vis-à-vis des dieux qui selon eux contrôlent ces pouvoirs.

Les relations entre les dieux et les humains sont en général cordiales, la colère divine étant réservée à ceux qui transgressent les limites imposées à l'homme et qui, par orgueil, par ambition ou par une richesse insolente provoquent le mécontentement divin et s'attirent la colère de Némésis, personnification de la justice rétributive.

Le sens de la finitude humaine est caractéristique de la religion grecque; les dieux, seule source des biens et des maux qui arrivent aux hommes, sont approchés par des invocations et des sacrifices, en remerciement des bienfaits accordés ou à venir. Devant la porte des maisons, on trouve souvent la pierre conique d'Apollon Agyieus (Apollon de la voie publique); dans la cour se trouve généralement un autel de Zeus Herkéios (Zeus protecteur des liens familiaux); on pratique le culte d'Hestia devant le foyer; les chambres, la cuisine et les magasins ont tous leur divinité.

L'existence même de l'Etat dépend de la faveur divine et les festivals en l'honneur des dieux se déroulent sous la supervision de hauts personnages officiels.

La gratitude de la population s'exprime par de riches offrandes. Institutions et croyances: En dépit de sa position centrale dans la vie publique et privée, la religion grecque est marquée par le manque de prêtres professionnels organisés.

Les prêtres exercent une grande autorité, comme à l'oracle de Delphes, mais ils ne sont généralement que des représentants officiels de la communauté; ils sont désignés comme les autres représentants, ou ont parfois acheté leur charge.

Même lorsque la charge est héréditaire, et de fait réservée à une certaine famille, les Grecs ne considèrent pas qu'elle confère au prêtre une connaissance particulière de la volonté des dieux ni le pouvoir de l'influencer; ils ne ressentent pas le besoin d'un intermédiaire privilégié entre les dieux et eux.

Les croyances à propos de l'âme et de l'au-delà sont assez vagues; la croyance populaire estime que l'âme survit au corps; elle plane au-dessus de la tombe ou part pour une région où elle mène une existence mélancolique et a besoin des offrandes apportées par la famille.

L'âme désincarnée a le pouvoir de causer des blessures aux vivants; c'est pourquoi des rites funéraires appropriés sont nécessaires pour assurer la paix du défunt. A l'intérieur du polythéisme grec on trouve des vestiges d'animisme primitif, croyance suivant laquelle tous les objets naturels sont dotés d'un esprit.

Le fétichisme est présent (croyance en l'efficacité magique de certains objets comme les talismans).

Parmi les exemples de fétiches on trouve des pierres sacrées qui représentent une divinité, comme le Zeus pyramidal de Phlios. Origines: Hérodote pense que bon nombre de rites sacrés viennent des Egyptiens.

Prodicos de Céos, philosophe sophiste, semble enseigner que les dieux ne sont que des personnifications de phénomènes naturels comme le Soleil, la Lune, les vents ou l'eau.

Evhémère, mythographe, interprète les mythes comme une distorsion de l'Histoire et prétend que les dieux sont des héros du passé idéalisés.

Aujourd'hui, l'étymologie et l'anthropologie démontrent que la religion grecque est le résultat de la synthèse de croyances indo-européennes et d'idées et de coutumes méditerranéennes.

Au cours des périodes hellénistique et romaine, les éléments fondamentaux de la religion grecque classique sont modifiés et enrichis par l'influence de la philosophie et des cultes du Proche-Orient, ainsi que par des changements dans les croyances populaires, comme le montre, par exemple, l'essor du culte de la Fortune.

Mais les grandes lignes de la religion officielle ne changent pas.. »

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