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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE

Publié le 13/03/2022

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La cité grecque et les dieux réintroduisent le désordre au sein de l’ordre de la cité. (Ex : c’est Zeus qui engendre Dionysos avec Sémélé ou les fêtes dionysiaques). -Il y a un temps pour l’excès : Orgie de vin et de sexe qui permet de réinstaurée l’ordre sociale avec sa rigidité. « Ces fêtes sont la part que la cité accorde aux forces primitives qui viennent l’ébranler avant de réinstaurer un ordre Apollinien. » -A Rome il y avait les Lupercales : Prêtre fouettait les gens pour favoriser la « bonne essence » de la personne. Il est bon de se faire fouetter. -Chrétien : Carnaval, bouleversement de l’ordre du monde (Seigneur devient le sujet des paysans, …) -Tragédies : Sacrifice rituel + spectacle en hommage à Dionysos. -Il fallait réintroduire le désordre dans l’ordre pour provoquer le mouvement et échapper à l’immobilité du monde.  L’engendrement du monde (cosmogonie) sous la forme d’un engendrement des dieux (théogonie) : Hésiode (= Théogonie : le cycle d’Ouranos : Gaïa enfante Ouranos -> engendre titans, cyclopes, Hécatonchires. Cronos coupe le sexe de son père Ouranos. Emasculation : > sang va naitre ; Erinyes = furies ; Méloïdes = frênes ; Géants. > sperme va naitre Aphrodite. Gaïa dit à Cronos (roi) qu’un de ses fils le détrônera. -> il enferme dans le tartare les cyclopes et géants et les Hécatonchires. Cronos et Rhéa (sa sœur) Forment un couple = Hadès, Poséidon, Héra, Hermès, … tous avaler par Cronos sauf Zeus qui est remplacer par une pierre. => il est élevé par Amalthée et Méloïdés. Zeus fait une alliance avec Métis et lui conseil de faire vomir Cronos pour faire recracher ses fils et une bataille se crée entre les dieux et les titans car Zeus libère les titans et cyclope, etc… Dieux = Zeus + fratrie, Hécatonchires, Cyclopes vs Titans, Géants. Défaite des Titans => envoyés dans le monde souterrain. Pour rompre la chaine de la malédiction familiale, Zeus ne veut pas engendrer un enfant extérieur à lui, c’est pourquoi il décide d’avaler Métis (déesse de la ruse) et de s’allier à la justice pour qu’il ne soit pas juste de le détrôner. La fille de Zeus et Métis est Athéna qui née de la tête de Zeus. Les travaux et les jours, Hésiode :  Hésiode raconte des mythes pour expliquer l’origine de la vie humaine : donner un sens à l’existence humaine. -> indication de la direction morale à adopter.  Le mythe de prométhée Prométhée est un titan qui n’as pas été enfermé au tartare. Les dieux olympiens veulent s’alimenter donc ils créent une race qui rend des cultes aux dieux, qui fait des sacrifices, des offrandes, du nectar parmi lesquels, les humains. Prométhée et Epiméthée (frère de Prométhée) sont chargés de structurer les prototypes des êtres vivants. Epiméthée greffe les instruments (griffes, bec, …) sur les corps des futurs êtres vivants. Les humains n’ont plus aucun instrument donc Prométhée va rattraper l’erreur de son frère et va dérober le feu aux dieux Athéna, Héphaïstos, Zeus et le donner aux humains. Ainsi les humains développent une grande puissance. Zeus se rend compte du vol et Prométhée est attaché dans les monts du Caucase et un aigle viendra lui dévorer le foie en guise de châtiment.  Le mythe de Pandora : suite de la vengeance de Zeus. Zeus se venge sur les humains. Il y a une démesure sur les êtres humains. C’est un être transgressif. Zeus demande à Héphaïstos de créé un corps attirant. Athéna lui apprend l’art de la couture, les arts domestiques. Aphrodite lui donne de la grâce, du charme. Hermès lui apprend la dissimulation, la ruse. Pandora = cadeau de tous les dieux -> donne une urne et mettent tous les mots (espoir, maladie, etc., …). Pandora ouvre (alors qu’on lui a dit de pas ouvrir) et tous les mots sortent sauf l’espoir. Morale : pour les grecques, Pandora est à l’image de la vie : c’est un mal, ou plutôt un ensemble de maux, mais un mal aimable qu’on ne peut qu’aimer. L’attachement des grecques à la vie est celui d’un amour douloureux où la beauté de l’existence à un prix à payer : la souffrance et la mort.  Le mythe des cinq races o La race 1 = l’âge d’or : êtres semés par les dieux, qui restent dans une jeunesse constante, et qui au terme de leur vie meurent sans souffrance => après la mort, ils deviennent des bons génies : daïmones. o L’âge d’argent : êtres puérils et vains, orgueilleux et injuste : refuse le culte aux dieux -> finissent ensevelis, -> deviennent de mauvais daïmones. o L’âge d’airain : guerriers qui naissent de la terre, ils passent leurs temps à se battre et à s’entretuer et finissent par disparaître. o L’âge des héros : êtres guerriers vertueux, qui combattent pour des causes justes. Sont mort à 2 Guerres très célèbre : la guerre de Troie, et à la guerre de Thèbes. => ils meurent dans le monde d’Hadès = îles des Bienheureux dirigé par Cronos. o L’âge de fer : impiété, injustice, crimes mais aussi quelques actions héroïques et justes. Jean-Pierre Vernant, Mythes et pensée chez les Grecs (1965) Affrontement binaire entre la justice et l’injustice, il y a un étagement en trois plans : - Plan 1 = race 1 et 2 (daïmones) - Plan 2 = race 3 et 4 (monde des morts) - Plan 3 = race 5 (ambivalence justice/injustice) Inversions d’ordre : Plan 1 : justice puis injustice Plan 2 : injustice puis justice Plan 3 : ambivalence Vernant ; Est-ce que l’âge des héros, ajouter par Hésiode et qui rompt la décadence des époques, n’est pas une anomalie logique ? Le poète complète l’ordre du monde en ajoutant un élément : - Plan 1 = plan des dieux souverains ; Olympiens vs les Titans -> Oratores - Plan 2 = plan des guerriers ; Géants vs Hécatonchires -> bellatores - Plan 3 = plan des simples mortels -> laboratores L’ordre du monde rpz dans les mythes n’est que la projection fantasmée de l’ordre social dont la hiérarchie est composée de trois étages dans les sociétés traditionnels : fonction du sacré, fonction de la guerre, fonction de la production. Le mythe est la version imaginaire d’une structure mentale qui est aussi une structure sociale. a. Le cosmos Eléments : parties les plus simple d’un composite. Ces éléments forment l’Homme. Aristote, Du ciel, IVème siècle avant JC : Le monde est un corps parfait car il possède 3 dimensions. Il a donc une figure parfaite -> sphère. Mouvements naturels et simples (=mouvements des corps simples) : - A partir du centre : rectiligne (air, feu) - Vers le centre : rectiligne (terre, eau) - Autour du centre : circulaire (éther)  Terre au centre du cosmos = géocentrisme + la terre est immobile = géo statisme. Le monde sous la lune = monde sublunaire = éléments -> corps composites -> décomposition = êtres mortels Le monde au-dessus = monde supra lunaire Théorie du moteur : tout mobile a besoin d’un moteur, cad de l’action d’un moteur pour produire et poursuivre son mouvement. =/= principe d’inertie (Galilée), toute chose reste dans son état si aucune cause extérieure ne l’en fait changer. Chaque planète a un mouvement circulaire donc indéfini : la puissance qui la meut doit donc elle-même être inépuisable donc immatériel. = ce sont des intellects moteur. Toutefois, le mouvement total de la sphère céleste est assuré par dieu (Premier Mouvant). « La pensée de dieu est le moteur du monde ». Le cosmos = le monde est une perfection habitée par des divinité qui veillent à sa perfection. b. Apprendre à mourir Eléments de la sagesse grecque :  D’apprendre à mourir  Se libéré des peurs veines  S’inscrire dans l’ordre du monde Epée de Damoclès : Cicéron, Tusculanes : Denys, l’ancien tyran de Syracuse avait comme ancien joaillier orfèvre = crée épée de Damoclès. Pourquoi faudrait-il penser à la mort ? Plusieurs positions : - S’accoutumer à l’idée de la mort en s’appuyant sur la réalité d’un exercice qui est la philosophie Platon, Phédon - S’accoutumer à la réalité de la mort qui fait partie de la vie, Montaigne - S’accoutumer à l’irréalité de la mort, elle n’est qu’une idée, qu’une expérience impossible, Epicure. Nicolas Fraisse Platon (disciple de Socrate), Phédon : Socrate : le philosophe cherche à mourir sans se donner la mort. Socrate dit : Le philosophe cherche à mourir sans se donner la mort. Interdiction du suicide : nous ne nous appartenons pas à nous-même, on appartient aux dieux, comme esclave de notre maître. Ordre cosmique : nous existons pour le monde. Pour Platon : l’humain est composé d’un(e) : - Ame -> sôma = séma = signe/tombeau - Corps -> psuché Mort est une séparation de l’âme et du corps qui est en même temps une libération (libéré pour rejoindre l’invisible). La vérité des choses visibles est invisible. (Ex : on va à la plage, qqn fait théorème de Pythagore. A côté de nous, il y a un animal. L’animal ne verra pas la vérité invisible car il lui manque l’âme). Les vérités sont invisibles. (Ex : la justice, le courage, la beauté). Elles sont vues par l’âme à travers les yeux du corps, toutefois, si les vérités sont incorporelles, alors le corps est un obstacle. On a donc des vérités incorporelles, éternels = immatériels (= existent indépendamment de nous). Absolu =/= relatif. Idées (=dimension de vérité des choses = façon dont elles apparaissent en vérité) -> idéa = aspect. Si l’âme connaît les vérités indépendamment du corps, c’est qu’elle les a déjà connus avant d’entrer dans son corps, sinon elle ne pourrait pas les reconnaître donc elles apparaissent dans les corps. => Avant la naissance, il y a une contemplation des Idées. La naissance est semblable à une amnésie= entrée dans corps -> réminiscence = souvenir des idées => désir de retrouver ces vérités : philosophie. La mort = détachement âme-corps. Philosopher, c’est détacher le plus possible l’âme des perceptions corporels et comme le détachement ultime de l’âme et du corps est la mort, philosopher ressemble à l’acte de mourir. Corps = responsable d’un double mal : 1) Obstacle à la vérité et à la quête du sens. => parasitage 2) Cause de peurs, désirs, craintes, agitations : désirs charnels, corporels => perturbations, rivalité. L’acte de philosopher à une dimension métaphysique, spirituelle, et mystique chez Platon. 2 grands arguments pour prouver que l’âme est immortelle : - La logique circulaire des contraires : Comparaison entre vivre et être mort / être éveillé et être endormi. L’un ne peut exister sans l’autre. La veille précède le sommeil et le sommeil précède la veille. => Les vivants naissent des morts et les morts naissent des vivants (logique des contraires). La mort donne naissance à la vie. - L’argument de la réminiscence : si je connais des vérités que le corps n’a pas pu m’apprendre, c’est que je les ai connus avant le corps, avant notre incarnation, c’est-à-dire que j’ai vécu avant de naître. Il existe différents types d’avenir post-mortem pour les âmes selon la façon dont elles ont vécu : différentes réincarnations possibles. Au sujet des âmes mêlées au corps, Socrate nous dit qu’elle ne croit pas qu’il existe une réalité invisible : elles reculent donc devant la mort et leur mélange avec le corps a comme changé en partie leur propre nature : devenu un peu corporelles, elles deviennent visibles et elles errent comme des spectres autour des tombeaux. Tous ceux qui se sont livrés à des plaisirs charnels débridés, leur réincarnation sont des ânes ou des bêtes analogues. Ceux qui se sont livrés à l’injustice vont se réincarner en rapace ou prédateur. Ceux qui ont pratiqué la vertu civile et sociale se réincarne en une espèce sociable : fourmi, abeille ; soit ils se réincarnent en humains. Ceux qui ont pratiqué la philosophie, qui ont voulu se rapprocher de la vérité ne se réincarnent pas, ils resteront auprès des dieux à contempler les vérités. Philosophie = libération de l’âme de la fascination qu’elle éprouve pour le corps (=désenvoûtement). Ce désenvoûtement est une désillusion. Libération du plus grand des maux et libération des agitations corporelles : désirs, craintes, passions (= syndrome de Stendhal). Tout ce qui exerce un attrait pour le corps nous attache à lui. On n’en vient à croire qu’il n’existe de réalité que lui. On ne peut pas d’un côté délié son âme de son corps et de l’autre poursuivre des plaisirs charnels car ce serait faire le travail de Pénélope, c’est-à-dire défaire toujours ce qu’on ne cesse de retisser (à savoir, ici, lien avec le corps). Criton : Comment devrons-nous t’ensevelir ? Que devrons-nous faire de toi ? Socrate fait une opposition entre lui et son cadavre : « je ne suis moi que dans la mesure où je pense, où j’habite mon corps, mais mon cadavre ne sera plus moi, tu en fait ce que tu veux » (il a à peu près dit ça). Moi Socrate, je ne suis moi que dans la mesure où je pense. Une fois l’âme détachée, Socrate n’est plus son corps. Soi je suis moi soi je ne suis plus moi. Mais je ne peux pas à la fois être moi et n’être plus. Il est impossible de penser à sa mort. (= on ne peut pas penser à un triangle carré). Criton ferme les yeux et la bouche du cadavre de Socrate après sa mort alors que Socrate lui avait dit que ça n’avait pas d’importance. Point de vue de Montaigne : Terme visé : la vie a une direction. La peur ne m’aide pas à parcourir le chemin. Mode de guérison = ne pas penser à la mort. Brider l’âne par la queue, c’est les faire se retourner et regarder la mort en face. La mort est un processus de déclin qui fait qu’on lui survit de nombreuses fois au cours de l’existence. Je meurs un peu chaque jour et le moi que j’étais est mort plusieurs fois. La mort finale sera ma dernière mort. A l’âge de Montaigne, il lui ressemble déjà. -> la mort est une réalité toujours présente. « La mort vous la tuez plus souvent qu’elle ne vous tue » ; « Tu meurs de ce que tu es vivant », Montaigne. Pour Epicure, la mort est un événement ponctuel extérieur à la vie -> aucune réalité pour nous La guérison envers la peur de la mort suppose une habitude de pensée. Le principe du bien et du mal c’est la sensation : le bien = le plaisir, le mal = la douleur. Or, la mort est une privation de sensation -> elle n’est ni bien, ni mal. Le désir d’une vie immortelle vient de la peur de la mort et de l’incapacité à jouir de la vie immortelle. Or, la philosophie nous délivrant de la peur de la mort, elle nous permet de jouir de la vie sans désirer l’immortalité qui ne viendra jamais. On ne souffre jamais de la mort mais on souffre de la peur de mourir, ce qui est absurde puisqu’on a peur d’une chose qui n’existe pas : en effet, tant que nous existons, la mort n’est pas là et quand la mort est là, nous n’existons plus. La vie est un bien donc elle n’est pas à fuir, mais la mort n’est pas un mal. Pour ne pas gâcher le bien de la vie, il faut s’habituer dès sa jeunesse à penser que la mort n’est pas un mal. Jean de Lafontaine (1621-1695), « la mort et le mourant », Fables : La mort est un départ, on doit se préparer au temps de ce départ. La mort concerne tous les moments de la vie. Le mourant se plaint (centenaire) : on ne l’a pas averti. La réponse de la mort c’est qu’elle a déjà donné plusieurs avertissements : la mort de ses compagnons, le fait que la vie l’a déjà quitté, il vie comme un mort, la vie s’est absenté de lui. « Plus de goût, plus d’ouïe : Toutes chose pour toi semble être évanouie : Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui ne te touchent plus ». La vie est comme un festin dont on peut jouir, qui comporte des plaisirs et au terme de ce festin, il faut avoir de la reconnaissance envers la vie et savoir la quitter. Celui qui ressemble déjà à un mort refuse de mourir. 2. L’inscription dans l’ordre du monde a. La notion de Destin Chez les Grecs en faveur du destin : si j’énonce une proposition : elle est vraie ou fausse. Si j’énonce une supposition sur l’avenir : cette supposition sera vraie ou fausse et donc cette vérité est déjà écrite. Destin, idée de quelque chose d’inévitable, Représentation du destin : - Impersonnelles : Anankè, Fatum. (Nécessité) - Personnelles : Moirai (divinités coupent le fil de la vie) = Parques (3 se partagent 1 œil) : Prêtresse : Pythie à Delphes énonce des oracles. (À Apollon par exemple) : Plusieurs manières de lire le destin : - Augures : prêtres / indications du destin - Auspices : signes du destin dans le vol des oiseaux - Haruspices : lecture des entrailles des animaux Pour les Grecs vision élitiste du destin ≠ romains : - Anankè (grecs) ≠ Fatum (latins) Grecs : destin ne concerne que quelques personnes ≠ Romains : universel : naissance, mort  Horace : fatalité de la mort => du temps présent. Poème à Dellius : « Le destin décidé par les Moires » : Décrire le bonheur : sobriété et égalité d’humeur face aux vicissitudes du sort. b. Le tragique INTERNET : Laïos : héritier du trône de Thèbes, mais chassé. Accueilli par Cécrops  fils Chrysippe : que Laïos viole. Sa descendance est donc maudite. Il se garde de coucher avec Jocaste : éméché couche avec sa femme = tombe enceinte. Avant la naissance d'Œdipe, Jocaste et Laïos, couple royal de Thèbes, consulte un oracle qui leur prédit que leur enfant tuera son père et épousera sa mère. Afin d'éviter ce drame, ils abandonnent (demandent à un berger) leur fils sur le mont Cithéron, pieds percés et liés pour l'accrocher à un arbre. Œdipe sera sauvé (par un marchand) et secrètement confié à Polybe et Mérope, le couple royal de Corinthe. Adoptent : arrivé à un banquet quelqu’un le traite de « fils supposé », à la suite de cette accusation, Œdipe consulte un oracle pour savoir si Polybe et Mérope sont bien ses vrais parents. Mais il n'obtient, en guise de réponse, qu'une étrange sentence : il tuera son père et épousera sa mère. Pour éviter cela, il ne retournera pas à Corinthe mais prendra la route de Thèbes. Sur le chemin, il tue Laïos à un carrefour à la suite d’une dispute concernant une priorité de passage. Arrivé à Thèbes, il décide d'affronter le Sphinx, créature dangereuse, moitié femme, moitié fauve. Le Sphinx dévorait les voyageurs et semait la terreur à Thèbes. Œdipe délivre la ville de son emprise en répondant à l'énigme : « Qu'est-ce qui a 4 pattes le matin, 2 à midi et 3 le soir ? / L'Homme ». Par conséquent, en guise de récompense, il obtient la main de la reine de la ville (4 enfants), Jocaste, et donc le trône de Thèbes. Il remplace l'ancien roi, Laïos, mort de façon mystérieuse… PROF : Le mythe d’Œdipe : Laïos : héritier du trône de Thèbes, mais chassé. Il est accueilli par Cécrops -> fils Chrysippe. Laïos est maudit car il a violé Chrysippe. Laïos est maudit : si un jour il a un enfant, cet enfant le tuera et couchera avec sa mère. Il fait un enfant avec sa femme et l’abandonne a un berger qui n’arrive pas à le tuer. Il est pendu par les pieds et un passant le prend et l’amène dans une autre ville où il devient le fils de la reine de Corinthe. Il va voir une pythie et elle lui dit qu’il va tuer son père et coucher avec sa mère. Il décide donc de quitter la ville où il est et va dans sa ville natale, là où il y a ses vrais parents. Sur sa route, Œdipe à une altercation avec un char et dans la dispute, il pousse son opposant et tu son père (il ne le savait pas). Arrivé à Thèbes, il résout l’énigme du sphinx : libère la ville. En récompense = devient roi en épousant Jocaste (sa mère). Ils font 4 enfants. 

« PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1.

La fonction du mythe (Hésiode)  Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai).

L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain.  -  Deux (trois) types d’émergence de l’ordre cosmos : L’action d’un dieu, qui à partir d’élément chaotiques primitifs  1er type d’action, l’action d’un démurge (= dieu artisan qui donne forme a une matière primitive chaotique).  2ème type d’action, le surgissement d’un être primitif, qui va faire naître les autres êtres à partir de lui.

C’est le cas de Gaïa qui apparait dans Chaos  Ouranos.  3ème type d’action, la combinaison du démurge et du surgissement. (Ex : Égypte : noum = océan primordial et Atoum : vient à la conscience de soi. Personnages des mythes : Il y a les divinités  puissance de la nature personnifié (ex : Gaïa,  Plus « personnalisées » (ex : Zeus, Dionysos) Il y a les héros/demi-dieu (ex : Hercule), des Titans, des Géants, des Cyclopes, …  L’ordre du monde se dit à travers la linéarité d’un récit :  Etagement et structure hiérarchique (ex chez les grecs) : Dieux souverains : Olympiens et Titans. Divinité secondaire et héros : soumis aux dieux, souverains (Ex : Hécatonchires est fidèle à Zeus, Géants alliés des Titans). Les êtres humains, les mortels. Le mythe prend l’allure d’un récit, d’un exposé linéaire sous forme de filiation.  La dialectique entre l’ordre et le désordre : Les puissances primitives du désordre constituent une menace constante (Ex : La tunique de Nessos) : - - Combat de Marduk contre le géant femelle Tiamat représente le combat de l’ordre et du désordre.

Cette scène est jouée chaque année par le roi de Babylone. Combat de Zeus contre Typhon. Combat d’Héraclès contre les fils de Typhon et d’Echidna : Hydre de Lerne.. »

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