41 résultats pour "crainte"
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Vaincre la crainte de la mort ?
Vaincre la crainte de la mort ? 1. ON NE CRAINT PAS LA MORT PARCE QU'ON LA SOUHAITE Une tradition dualiste. a. Dès l'Antiquité grecque, la tradition de pensée occidentale a manifesté une forte propension à écarteler l'individu humain en opposant en lui l'esprit et le corps. b. Aussi, pour ce qui est de notre condition posthume, Platon, les Pères de l'Eglise, et bien d'autres après eux, affirmentils ou laissent-ils supposer de diverses manières que, si la matière du corps doit retourner à la pous...
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Epicure: L'amour du plaisir contre la crainte des Dieux
L'épicurisme se propose la recherche du bonheur individuel dans un monde privé de repères politiques. Le souverain bien est le plaisir, mais pas n'importe lequel... 1. La physique : le monde atomique C'est une juste connaissance de la nature des choses qui permet au sage de dissiper les craintes et les superstitions qui rongent notre existence. Observons d'abord le monde : il est fait de corps en mouvement, composés d'éléments divers, qui sont euxmêmes composés. Mais on ne peut remonter ain...
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Crainte et peur
Introduction. Les deux termes crainte et peur sont parfois pris l'un pour l'autre. En réalité, ils désignent deux attitudes de conscience assez différentes, et cette différence correspond à peu près, ainsi que le suggère l'énoncé, à celle du sentiment et de l'émotion. — Au lieu de les étudier successivement, nous établirons un parallèle continu entre les deux attitudes de conscience en analysant leurs différents facteurs. Les facteurs physiologiques. Comme dans tous les états affectifs où le cor...
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DESCARTES: parvenir à la connaissance des choses sans aucune crainte d'erreur
(...) Nous allons énumérer ici tous les actes de notre entendement par lesquels nous pouvons parvenir à la connaissance des choses sans aucune crainte d'erreur ; il n'y en a que deux : l'intuition' et la déduction. Par intuition j'entends, non pas le témoignage changeant des sens ou le jugement trompeur d'une imagination qui compose mal son objet, mais la conception d'un esprit pur et attentif, conception si facile, si distincte qu'aucun doute ne reste sur ce que nous comprenons ; ou, ce q...
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MALEBRANCHE: PASSIONS ET RAISON
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec facili...
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L'avenir doit-il être objet de crainte ?
POUR DÉMARRER La dimension future du temps, la suite des événements qui ne se sont pas encore produits, mais doivent advenir, sont-ils nécessairement et obligatoirement pensés comme source d'une appréhension, d'un sentiment par lequel nous les considérons comme dangereux, nuisibles, etc ? C'est en réalité sur notre attitude vis-à-vis de l'existence que ce sujet nous interroge en profondeur. Plus que la crainte, l'avenir doit susciter en nous l'angoisse. CONSEILS PRATIQUES Définissez avec précisi...
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L'avenir doit-il être objet de crainte ?
A. L'avenir doit nécessairement être objet de crainte. – L'avenir comme privation d'être. – La seule certitude de la mort. B. En étant lié aux projets et aux possibles, l'avenir ne doit pas être objet de crainte. – Le dynamisme de la vie. – L'expérience de la liberté dans le projet. C. Angoisse et liberté étant inséparables, l'avenir est davantage objet d'angoisse que de crainte. – L'angoisse comme expérience de la liberté. – La responsabilité. Problématique : L'avenir n'étant pas donné, il est...
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Est-ce par crainte qu'on obéit aux lois ?
Définition des termes du sujet: LOI (n. f.) 1. — (Juridique) Prescription promulguée par l'autorité souveraine d'un pays et dont la transgression est poursuivie ; synonyme de loi positive ; par analogie, lois divines : décrets supposés émaner de la volonté divine et gouvernant tant la nature que les actions humaines. 2. — Par ext., règle suivie avec une certaine régularité dans une société, et dont la transgression est considérée comme une faute, même si elle n'est pas obligatoirement suivie de...
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l'avenir doit-il etre objet de crainte ?
PLAN A. L'avenir doit nécessairement être objet de crainte. - L'avenir comme privation d'être. - La seule certitude de la mort. B. En étant lié aux projets et aux possibles, l'avenir ne doit pas être objet de crainte. - Le dynamisme de la vie. - L'expérience de la liberté dans le projet. C. Angoisse et liberté étant inséparables, l'avenir est davantage objet d'angoisse que de crainte. - L'angoisse comme expérience de la liberté. - La responsabilité. Problématique : L'avenir n'étant pas donné, il...
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Obéit-on à la loi par crainte ?
Développement philo : Obéit-on à la loi par crainte ? Certains philosophes affirment qu’on obéit à la loi par crainte. C’est ainsi le cas de Machiavel, qui l’argumente par le fait que l’homme ne fait le bien que forcément. La loi est là pour assurer notre sécurité, de ce fait il est impératif pour l’homme de faire le bien pour avoir le bien. Nous pouvons en déduire que l’homme ne fait le bien qu’à condition. En effet la loi est cette force nécessaire qui doit être imposée aux hommes, pour...
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Est-ce par crainte du châtiment qu'on obéit aux lois ?
Sujet : Est-ce par crainte du châtiment qu'on obéit aux lois ? Analyse du sujet : Châtiment : sanction sévère infligée à un coupable pour le punir d'un méfait, d'une faute ou d'un acte contraire à la loi civile. Obéir : se plier à un ordre, obtempérer, ne pas enfreindre les lois qui régissent la société. Se distingue de la soumission parce que l'obéissance est un acte volontaire par lequel on reconnaît une certaine autorité. Lois : sont des règles obligatoires qui régissent les rapports sociaux...
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Est ce qu’il est meilleur de gouverner par l’amour ou par la crainte ? Machiavel
Dissertation Philosophie Est ce qu’il est meilleur de gouverner par l’amour ou par la crainte ? Introduction : “ En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal,” cette citation de machiavel vient affirmer le point de vue du philosophe. En effet, dans son analyse philosophique, Nicolas Machiavel préconise dans ses écrits une place importante pour le sujet de la gouvernance et de savoir quel est la meilleure des façons pour gouverner. Son a...
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MALEBRANCHE: les passions et leur maîtrise par la raison
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec fac...
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Machiavel, Le Prince, Chap. VII, rédigé en 1513, publié en 1532, trad. J. Anglade, Livre de poche, pp. 37-38
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C 'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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Epicure: La mort n'est rien...
"Prends l'habitude de penser que la mort n'est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n'est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d'une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l'immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a véritablement compris que hors...
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Epicure: la pensée de la mort
"Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privation complète de cette dernière. Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ôte au contraire le désir d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement co...
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Y aurait-il une justice sans crainte de la punition ?
[Le sens de la justice est inné. Les hommes suivent le bien, non par crainte de la punition mais pour luimême.] On est juste par amour du bien Pour Platon (La République), les hommes peuvent être justes d'eux-mêmes, par amour du bien. Celui qui connaît le Bien est porté naturellement à le suivre. Ce n'est donc pas la peur du châtiment qui porte l'homme à accomplir son devoir. Seul l'individu vil et bassement calculateur respecte la justice par crainte du châtiment. L'homme a le sens de la justic...
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Ne fait-on son devoir que par crainte du regard d'autrui ?
Termes du sujet: DEVOIR: 1) O bligation morale, opposée à obligation juridique; le devoir est une obligation interne au sujet, l'obligation juridique une obligation externe (une contrainte). 2) Le problème sous-jacent consistant à trouver le fondement de cette obligation, Kant fera du devoir un absolu: "Le devoir est la nécessité d'accomplir l'action par pur respect pour la loi." 3) Un devoir: tout ce qui correspond à une obligation morale. Les enjeux du sujet 1 A nalysez la relation entre l'ê...
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HOBBES: les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse
Presque tous les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse et par l'admiration, en laquelle ils se trouvent ravis des effets de la nature, à croire qu'il y a un Dieu, auteur invisible de toutes les choses que nous voyons et lequel aussi ils craignent, reconnaissant bien qu'ils n'ont pus en eux-mêmes assez de quoi se défendre des dansera qui les environnent. Mais au reste l'usage imparfait de leur raison et la violence de leurs affections empêchent qu'ils ne le servent co...
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Thomas HOBBES: De l'origine des sociétés
« Tout le plaisir de l'âme consiste en la gloire (qui est une certaine bonne opinion qu'on a de soi-même) ou se rapporte à la gloire. Les autres plaisirs touchent les sens, ou ce qui y aboutit, et je les embrasse tous sous le nom de l'utile. Je conclus donc derechef, que toutes les sociétés sont bâties sur le fondement de la gloire et des commodités de la vie ; et qu'ainsi elles sont contractées par l'amour-propre, plutôt que par une forte inclination que nous ayons pour nos semblables. Ce...
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La fonction de l'État : assurer la liberté
La fonction de l'État : assurer la liberté Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de b...
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Spinoza: Morale et politique
Tout homme est sous la dépendance d'un autre, aussi longtemps que cet autre le tient en sa puissance. Il est indépendant, aussi longtemps qu'il est capable de tenir tête à n'importe quelle force, de se venger à son gré de tout préjudice qui lui serait causé, en un mot aussi longtemps qu'il peut vivre exactement comme bon lui semble. Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir en...
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HOBBES
Personne n'est obligé par ses conventions, quelles qu'elles soient, à ne pas résister à celui qui lui apporte la mort, des blessures ou un autre dommage corporel. Car il existe pour n'importe quel homme un certain degré extrême de crainte qui lui fait appréhender le mal apporté comme le plus grand, à ce point que, par nécessité naturelle, il fait tout ce qu'il peut pour le fuir, et que l'on suppose qu'il ne peut agir autrement. Quand il est parvenu à un tel degré de crainte, on ne doit attendre...
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La fonction de l'Etat est d'assurer la liberté (SPINOZA)
Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contrai...
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Baruch SPINOZA
La fin dernière de l'État n'est pas la domination ; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à cel...
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Baruch SPINOZA
Tout homme est sous la dépendance d'un autre, aussi longtemps que cet autre le tient en sa puissance. Il est indépendant, aussi longtemps qu'il est capable de tenir tête à n'importe quelle force, de se venger à son gré de tout préjudice qui lui serait causé, en un mot aussi longtemps qu'il peut vivre exactement comme bon lui semble. Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir en...
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Epicure et l'impossible pensée de la mort
"Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privation complète de cette dernière. Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ôte au contraire le désir d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement co...
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KANT et le respect de la personne humaine
"Le respect s'applique toujours uniquement aux personnes, jamais aux choses. Les choses peuvent exciter en nous de l'inclination et même de l'amour; si ce sont des animaux (par exemple des chevaux, des chiens, etc.), ou aussi de la crainte, comme la mer, un volcan, une bête féroce, mais jamais de respect. Une chose qui se rapproche beaucoup de ce sentiment., c'est l'admiration et l'admiration comme affection, c'est-à-dire l'étonnement, peut aussi s' appliquer aux choses, aux montagnes qui...
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Des sociologues expliquent certaines attitudes contemporaines, comme le refus du travail ou d'avoir des enfants, par la crainte de lendemains de plus en plus incertains. Parmi les causes d'une possible angoisse face à l'avenir, quelle est, ou quelles son
Des sociologues expliquent certaines attitudes contemporaines, comme le refus du travail ou d'avoir des enfants, par la crainte de lendemains de plus en plus incertains. Parmi les causes d'une possible angoisse face à l'avenir, quelle est, ou quelles sont, celle(s) qui vous touche(nt) le plus et pourquoi ? Si, à l'inverse, vous envisagez le futur avec optimisme, vous développerez vos raisons. Dans tous les cas, vous organiserez votre pensée dans un développement structuré. L'homme, comme toute...
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Machiavel, Mieux vaut être craint
qu'être aimé
Indications générales Machiavel (1469-1527), né à Florence, écrit Le Prince (1513) pour julien de Médicis. Il s'agit d'un traité de politique, qui fait scandale parce que, loin de prêcher la vertu aux gouvernants, Machiavel explique quels sont les moyens réels qu'il faut mettre en oeuvre pour conquérir et conserver le pouvoir. D'où l'adjectif «machiavélique». Citation «Il est beaucoup plus sûr de se faire craindre qu'aimer, s'il faut qu'il y ait seulement l'un des deux. [...] Les hommes hésitent...
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David HUME: une puissance invisible et intelligente
« N'importe quelle affection humaine' peut nous conduire à la notion d'une puissance invisible et intelligente, l'espoir aussi bien que la crainte, la gratitude aussi bien que l'affliction. Mais si nous examinons notre propre coeur ou observons ce qui se passe autour de nous, nous découvrirons que les hommes s'agenouillent bien plus souvent sous l'effet de la mélancolie que sous celui des passions agréables. Nous acceptons facilement la prospérité comme notre dû, et nous nous interrogeons peu...
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KANT ET LA PAIX PERPETUELLE
« Les plus grands maux qui accablent les peuples civilisés nous sont amenés par la guerre, et vrai dire non pas tant par celle qui réellement a lieu ou a eu lieu, que par les préparatifs incessants et même régulièrement accrus en vue d'une guerre à venir. C'est à cela que l'État gaspille toutes ses forces, tous les fruits de la culture qui pourraient être utilisés à augmenter encore celle-ci ; on porte en bien des endroits un grave préjudice la liberté, et les attentions maternelles de l'...
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Spinoza et la liberté
Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toutes possibilités de se défendre ou de s'enfuir. On peut aussi lui avoir inspiré une crainte extrême ou se l'être attaché par des bienfaits, au point qu'il préfère exécuter les consignes de son maître que les siennes propres, et vivre au gré de son maître qu'au sien propre. Lorsqu'on impose sa puissance de la prem...
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Baruch SPINOZA
Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toutes possibilités de se défendre ou de s'enfuir. On peut aussi lui avoir inspiré une crainte extrême ou se l'être attaché par des bienfaits, au point qu'il préfère exécuter les consignes de son maître que les siennes propres, et vivre au gré de son maître qu'au sien propre. Lorsqu'on impose sa puissance de la prem...
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Alain
Cette « précieuse série », émotion-passion-sentiment, comme la qualifie Alain, est sans doute une des parties à la fois les plus originales et les plus profondes de son oeuvre. Quant à la méthode directe qui l'anime, elle procède de diverses influences qui s'y composent en une synthèse très personnelle. On y retrouve l'idée de série, qu'il doit à Auguste Comte, comme celle de la hiérarchie des sciences par exemple, l'analyse réflexive qui commande chez son maître Lagneau l'étude de la perception...
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KANT: théologie et morale
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autres sentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de la récompense de l'autre, ce qui ne produira qu'un culte superstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que la théologie la suive, et c'est là ce qui s'appelle la religion. La loi considérée en nous s'appelle la conscience. La conscience est proprement l'application de nos actions à cette loi. Les...
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Baruch SPINOZA
Des fondements de l'État tels que nous les avons expliqués ci-dessus, il résulte avec la dernière évidence que sa fin dernière n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répèt...
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Texte Bergson: un Supplément d'âme
Demande d'échange de corrigé de Gonthier Blaise ([email protected]). Sujet déposé : Texte Bergson: un Supplément d'âme Comment le mysticisme se propagerait-il [...]dans une humanité absorbée par la crainte de ne pas manger à sa faim ? L'homme ne se soulèvera au-dessus de la terre que si un outillage puissant lui fournit le point d'appui. Il devra peser sur la matière s'il veut se détacher d'elle. En d'autres termes, la mystique appelle la mécanique. On ne l'a pas assez remarqué, parce que...
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DESCARTES: Intérêt général et intérêt particulier
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties d e cet État, de cette société, d e cette famille, à laquelle on est...
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Alain et la philosophie
"Le mot philosophie, pris dans son sens le plus vulgaire, enferme l'essentiel de la notion... Cette notion de la philosophie est familière à tous et elle suffit." Alain QUESTIONNAIRE INDICATIF • Dégagez l'idée centrale de ce texte et précisez quelles sont les étapes de son argumentation. • Montrez que les expressions : « évaluation exacte des bien et des maux », « régler les désirs, les ambitions, les crainte et les regrets », « connaissance des choses », « connaissance des passions » et « art d...
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HOBBES
Presque tous les hommes sont portés par le sentiment de leur propre faiblesse et par l'admiration... on a de son raisonnement auquel un petit mélange de crainte ne donne point de retenue. Problématique du texte: La faiblesse de l'homme engendre, chez ce dernier, la croyance en Dieu. Faiblesse du corps et de l'esprit doublée de la considération de l'immensité et des prodiges de la nature. Mais la crainte de l'invisible et de la nature des affections humaines conduisent à l'athéisme ou à la super...