28 résultats pour "connaît"
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PASCAL: «Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point...»
L'imagination est la plus grande puissance d'erreur qui se puisse trouver en l'homme, et dont il ne peut se défaire. Si elle était toujours fausse, il suffirait d'en prendre le contre-pied pour trouver la vérité, mais nous ne savons jamais si ce qu'elle nous représente est réel ou irréel. N'étant pas la règle infaillible du mensonge, elle ne peut l'être de la vérité. Elle représente le vrai et le faux avec la même indifférence. Sa puissance de persuasion est infinie, même auprès des hommes...
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Connaît-on la vie ou bien connaît-on le vivant ?
Il convient ici de déterminer la raison pour laquelle le sujet opère une distinction entre la vie et le vivant. Le vivant désigne le règne de ce qui est vivant par opposition, par exemple, au règne inorganique du monde minéral. Connaître le vivant, c'est alors s'intéresser aux conditions qui permettent à la vie d'apparaître et pourquoi pas aussi, à son origine (A ce titre, cf. par exemple le débat de la biologie moderne qui oppose les tenants de la " panspermie " à ceux de la " soupe prébiotique...
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Comment se connaît-on soi-même ?
Comment se connaît-on soi-même ? CONSEILS La question posée évoque naturellement celle de l'introspection en psychologie. Elle en est pourtant distincte. Car il s'agit de savoir, non si l'observation subjective permet d'établir des lois en psychologie, mais comment je connais cet être singulier, qui est moi-même. Du reste, il n'est pas évident qu'un regard direct sur sa vie intérieure soit le meilleur moyen de se connaître. Introduction. Nul homme ne paraît être plus proche de moi que moi-même ;...
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Connaît-on la vie ou bien connaît-on le vivant ?
APPROCHE DE LA PROBLÉMATIQUE Bien lire le sujet : il ne s'agit pas de faire le partage entre vie (entendue en un sens très général et à préciser autant que possible) et le vivant (les êtres vivants, quels qu'ils soient), mais de nouer les relations entre la vie et le vivant qui rendent possible une connaissance des phénomènes vitaux. Un point de départ à discuter : afin de mettre en place une problématique solidement établie, il est possible, mais nullement nécessaire, de partir de la connaissan...
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Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN" DE LOCKE Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon. Loin de se réduire à la doctrine de la « table rase », cette oeuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage. Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes. L'Ess...
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Autrui me connaît-il mieux que je ne me connais moi-même ?
remière définition de connaître De quelque manière qu'on l'envisage, la connaissance pose le problème du rapport de n remarquera que le plan de la pensée à un objet. Connaître c'est avant tout saisir quelque chose par la pensée, et de introduction correspond au plan façon plus précise le saisir adéquatement. Mais ce problème prend un tour aigu si l'on u développement. envisage la connaissance de soi confrontée à celle qu'autrui peut avoir de nous-mêmes. ifférence entre ce dont j'ai L'ob...
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Connaît-on mieux ce qu'on aime ?
PROBLEMATIQUE ENVOYEE PAR L'ELEVE: Il s'agit de se demander si l'amour permet une meilleure connaissance de l'autre. Généralement les personnes pour lesquelles on éprouve de l'amour nous sont proches. On pourrait alors dire qu'on les connaît mieux que les autres, mais cela tient peut-être simplement au fait qu'ils nous sont proches. Or, la question que l'on vous pose est toute autre puisqu'il s'agit de se demander si c'est l'amour qui est la cause de cette meilleure connaissance. On peut remarqu...
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Saint Augustin et le Connais-toi toi-même
Cette phrase qu'elle entend : « Connais-toi toi-même », comment l'âme s'en souciera-t-elle, si elle ne sait ni ce qu'est « connais » ni ce qu'est « toi-même » ? Mais si elle sait ces deux choses, elle se connaît aussi elle-même. Car on ne dit pas à l'âme : « Connais-toi toi-même », comme on dit : « Connais la volonté de cet homme » ; cette volonté ne nous est présente, pour être saisie et comprise, que par des signes corporels qu'il donne ; et encore de telle manière que nous y croyons plus...
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PASCAL: «Le coeur a ses raisons que
la raison ne connaît point...»
L'imagination est la plus grande puissance d'erreur qui se puisse trouver en l'homme, et dont il ne peut se défaire. Si elle était toujours fausse, il suffirait d'en prendre le contre-pied pour trouver la vérité, mais nous ne savons jamais si ce qu'elle nous représente est réel ou irréel. N'étant pas la règle infaillible du mensonge, elle ne peut l'être de la vérité. Elle représente le vrai et le faux avec la même indifférence. Sa puissance de persuasion est infinie, même auprès des hommes les p...
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Est-il vrai qu'on ne peut désirer ce qu'on ne connaît pas ?
Désirer est cette activité projective du sujet qui consiste à reconnaître un manque dans son existence et à éprouver le besoin de le combler. C'est ainsi que Malebranche emploie une formule lumineuse pour définir la nature du désir : « Le désir est l'idée d'un bien que l'on ne possède pas mais que l'on espère posséder ». Une telle définition appelle un certain nombre de remarques, dont la première est que l'action de désirer est proprement humaine : en effet, seul l'homme peut en toute rigueur ê...
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« La conscience enferme un refus de soi : on ne connaît de soi que ce Qu'on change. » Quelles réflexions vous suggère cette pensée d'Alain ?
« La conscience enferme un refus de soi : on ne connaît de soi que ce qu'on change. » Quelles réflexions vous suggère cette pensée d'Alain ? plan indicatif Remarque : Dans le but d'éclairer la pensée d'un auteur au programme, nous analyserons ici cette phrase d'Alain en nous plaçant du point de vue de ce dernier, dans le cadre de sa philosophie. Cependant il n'est aucunement nécessaire pour bien traiter ce sujet de connaître cette philosophie, puisque son libellé ne demande pas ce qu'Alain enten...
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Nietzsche et la politique
Le criminel qui connaît tout l'enchaînement des circonstances ne considère pas, comme son juge et son censeur, que son acte est en dehors de l'ordre et de la compréhension : sa peine cependant lui est mesurée exactement selon le degré d'étonnement qui s'empare de ceux-ci, en voyant cette chose incompréhensible pour eux, l'acte du criminel. - Lorsque le défenseur d'un criminel connaît suffisamment le cas et sa genèse, les circonstances atténuantes qu'il présentera, les unes après les autres, fini...
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Platon: L'artiste, ce charlatan !
"Cet artisan dont je parle n'est pas seulement capable de faire toutes sortes de meubles, mais il produit encore tout ce qui pousse de la terre [...], tout ce qu'il y a dans le ciel, et tout ce qu'il y a sous la terre, dans l'Hadès. Voilà un sophiste tout à fait merveilleux l [...] Si tu veux prendre un miroir et le présenter de tous côtés ; tu feras vite le soleil et les astres du ciel, la terre, toi-même, et tous les êtres vivants, et les meubles, et les plantes, et tout ce dont nous parlio...
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Sartre: Perception et concept d'objet.
Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces A BC à celle des faces BCD, il reste...
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PASCAL: L'homme est grand car il se sait misérable.
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Vous établirez avec précision la manière dont l'homme connaît les trois formes du temps : le présent, le passé et l'avenir ?
Le passé, le présent, l'avenir. Etablissez avec précision comment l'homme connaît ces trois formes du temps. INTRODUCTION. - Tandis que l'étendue est connue par les sens, le temps, dit-on ordinairement, est connu par la conscience. Mais le temps n'est qu'une abstraction. En réalité, il n'y a que le passé, l'avenir et le présent. Comment l'homme connaît-il ces trois formes du temps ? I. Le présent. — Nous serions tout d'abord portés à faire du présent la forme du temps connue la première. L'aveni...
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Autrui me connaît-il mieux que je ne me connais moi-même ?
Définitions: MOI (n. m.) 1. — Désigne le sujet en tant qu'il se pense lui-même. 2. — Idée que se fait de lui-même un individu quelconque. 3. — (Psychan.) Instance de la seconde topique freudienne (opposé au ça et au surmoi), le moi (das Ich) dépend des revendications du ça et des impératifs du surmoi ; il apparaît comme un facteur de liaison des processus psychiques et représente le pôle défensif de la personnalité. AUTRE / AUTRUI : 1) Comme Adjectif, différent, dissemblable. 2) comme Nom, toute...
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Peut-on dire qu'on ne connaît personne sinon par amitié ?
Sujet : Peut-on dire qu'on ne connaît personne sinon par amitié ? [L'amitié est un don désintéressé de soi-même que l'on fait à autrui. Ce n'est que dans cet élan de générosité que l'on se montre tel que l'on est à un ami. Entre amis, l'orgueil et l'égoïsme tombent.] L'amitié est la reconnaissance d'une familiarité originelle Il est fréquent de constater que des personnes amies aient l'impression de s'être toujours connues. On ne sait pas à quoi rattacher notre entente, comme si l'amitié dispos...
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Nietzsche
Le criminel qui connaît tout l'enchaînement des circonstances ne considère pas, comme son juge et son censeur, que son acte est en dehors de l'ordre et de la compréhension : sa peine cependant lui est mesurée exactement selon le degré d'étonnement qui s'empare de ceux-ci, en voyant cette chose incompréhensible pour eux, l'acte du criminel. Lorsque le défenseur d'un criminel connaît suffisamment le cas et sa genèse, les circonstances atténuantes qu'il présentera, les unes après les autres, finiro...
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Platon
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peinture re...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu. Grâce à sa raison, l'homme n'est pas renfermé comme l'animal dans les limites étroites du présent visible; il connaît encore le passé infiniment plus étendu, source du présent qui s'y rattache : c'est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l'avenir'. L'animal, au contraire, dont la connaissance sans réflexion est bornée à l'intuiti...
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Les philosophes classiques pensaient que la connaissance de soi-même conduirait à la libération de la personne ; or, les progrès de la psychologie ont souvent pour conséquence pratique le conditionnement de l'homme par l'homme. Une telle évolution est-el
Les philosophes classiques pensaient que la connaissance de soi-même conduirait à la libération de la personne ; or, les progrès de la psychologie ont souvent pour conséquence pratique le conditionnement de l'homme par l'homme. Une telle évolution est-elle inéluctable ? introduction. — En attendant le train, nous avons souvent lu en haut de la bascule établie sur le quai ou dans la salle d'attente cette invitation à se peser : « Qui souvent se pèse bien se connaît ; qui bien se connaît bien se p...
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Platon: peinture et apparence
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peint...
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Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
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Montesquieu
« Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois, la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois. Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité : car quelle plus grande absurdité qu'une fatali...
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La politique ne connaît-elle que la force ?
Politique En pol itique, ne faut-il c roire qu'aux flapports de force ? � Dès lors qu'il est question de pouvoir, il est question de rapports de force. Or, qui dit politique dit pouvoir. La force implique la contrainte. Le but de la politique n'est pas de contraindre, mais de servir le bien commun.
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Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi p
Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi. » (P. CLAUDEL, N.R.F., juin 1953.). Appréciez la valeur littéraire de ces deux attitudes en face de l'homme et du monde. Comme l'indique l'adjectif « littéraire » de la consigne formulée...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...