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Autrui me connaît-il mieux que je ne me connais moi-même ?

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De quelque manière qu'on l'envisage, la connaissance pose le problème du rapport de la pensée à un objet. Connaître c'est avant tout saisir quelque chose par la pensée, et de façon plus précise le saisir adéquatement. Mais ce problème prend un tour aigu si l'on envisage la connaissance de soi confrontée à celle qu'autrui peut avoir de nous-mêmes.

L'objet de cette connaissance ne semble-t-il pas se dédoubler ? Comment en effet faire coïncider le sentiment tout intérieur de ce que je suis, sentiment qui ne renvoie au fond qu'à ma seule conscience, à ce que les autres perçoivent de moi ? Entre ma conscience qui est en quelque sorte close sur elle-même et  les manifestations de mon être dans le monde (mes actes mes paroles mes qualités apparentes…) seuls signes susceptibles de donner aux autres la matière d'une connaissance, il peut sembler y avoir un écart irréductible.

Mais ces deux connaissances ne se rejoignent-elles pas dans une difficulté liée au statut incertain de l'objet. En effet dans les deux cas, si connaissance il y a, puis-je en être au sens propre un objet ? Comment d'une part, pourrais-je être à la fois le sujet et l'objet de cette connaissance, et d'autre part puis-je affirmer sans difficulté que je suis un objet pour autrui, au même titre que les autres objets du monde ?

Aussi la question posée nous conduit-elle à poser le problème de l'identité de ce moi qui se donne dans des représentations divergentes et parfois contradictoires. Qui suis-je, moi dont la conscience semble parfois s'opposer aux représentations qu'autrui a de moi ?

 

« remière définition de connaître De quelque manière qu'on l'envisage, la connaissance pose le problème du rapport de n remarquera que le plan de la pensée à un objet.

Connaître c'est avant tout saisir quelque chose par la pensée, et de introduction correspond au plan façon plus précise le saisir adéquatement.

Mais ce problème prend un tour aigu si l'on u développement. envisage la connaissance de soi confrontée à celle qu'autrui peut avoir de nous-mêmes. ifférence entre ce dont j'ai L'objet de cette connaissance ne semble-t-il pas se dédoubler ? Comment en effet faire onscience et ce que je donne à coïncider le sentiment tout intérieur de ce que je suis, sentiment qui ne renvoie au fond oir. qu'à ma seule conscience, à ce que les autres perçoivent de moi ? Entre ma conscience bjet de la première et deuxième qui est en quelque sorte close sur elle-même et les manifestations de mon être dans le artie du devoir monde (mes actes mes paroles mes qualités apparentes…) seuls signes susceptibles de uis-je être un objet de donner aux autres la matière d'une connaissance, il peut sembler y avoir un écart onnaissance irréductible. ant pour moi que pour autrui ? Mais ces deux connaissances ne se rejoignent-elles pas dans une difficulté liée au roisième partie statut incertain de l'objet.

En effet dans les deux cas, si connaissance il y a, puis-je en roblème plus précisément traité être au sens propre un objet ? Comment d'une part, pourrais-je être à la fois le sujet et n quatrième partie l'objet de cette connaissance, et d'autre part puis-je affirmer sans difficulté que je suis un e la question qui me connaît le objet pour autrui, au même titre que les autres objets du monde ? mieux on passe au problème de e que et de qui je suis. Aussi la question posée nous conduit-elle à poser le problème de l'identité de ce moi qui se donne dans des représentations divergentes et parfois contradictoires.

Qui suis-je, moi dont la conscience semble parfois s'opposer aux représentations qu'autrui a de moi ? e connaître soi-même. 'expérience immédiate : il me Dire que l'on se connaît soi même suppose une opération réflexive qui est une emble impossible qu'autrui me attention à nos états intérieurs.

Comment pourrais-je me connaître moi-même autrement onnaisse mieux que je me que par la conscience que j'ai de mon histoire des mes sentiments de mes désirs ? Or onnaisse cette conscience se heurte le plus souvent à ce que autrui pense de moi.

Il pourrait sembler bien étonnant que la connaissance d'autrui soit supérieure à ma propre près l'argument : un exemple : connaissance.

Par la conscience je me saisis en effet de manière immédiate sans altruiste intermédiaire.

Alors que je peux cacher dissimuler certains pans entiers de ma personnalité aux autres il me paraît difficile de me mentir.

Celui qui passe pour un 'autre n'a pas accès à ce que je altruiste l'est-il vraiment ? Lui seul pourrait le savoir.

Lui seul, au fond connaît les motifs ui réellement ce qui me motive. de ses actions qui seules apparaissent à autrui. onséquence il ne peut me Aussi juge-t-on avant tout quelqu'un sur ses actes.

C'est que nous n'avons accès aux onnaître qu'à travers mes actes autres que par des signes, par ce qui se donne à voir.

N'avons nous pas eformulation de l'argument la sentiment de nous être trompé sur quelqu'un.

Celui que nous avions pensé généreux se parfois le onnaissance d'autrui n'est révèle un jour égoïste et mesquin.

De même n'avons-nous u'indirecte qu'autrui se trompe sur notre être réel.

Le regard de l'autre peut parfois devenir une pas souvent l'impression véritable souffrance lorsque le hiatus entre ce que je crois être et ce que m'en renvoie tilisation d'une référence pour autrui est trop important.

Ainsi le ridicule semble bien être l'expérience de ce fossé entre ppuyer la thèse deux perceptions opposées de la personne. Il pourrait donc apparaître que moi seul puisse me connaître réellement.

L'autre qui n'a accès que très indirectement à mon expérience intérieure ne parviendrait jamais à savoir qui je suis.

C'est en ce sens que Pascal peut affirmer dans la pensée 688-323 qu' "on aime jamais personne mais seulement des qualités.

" Le moi est complètement inaccessible à autrui.

Tout ce que l'on attribue à autrui est comme son apparence onclusion de cette première contingente susceptible de disparaître ou de changer.

Lorsqu'on m'aime, ce n'est pas artie réellement moi que l'on aime mais ce qui se laisse voir de moi et qui est toujours Mise en question de la thèse.

On oit bien qu'il est impossible de incertain et changeant.

Or si l'amour qui est, sans doute le sentiment le plus propice au rapprochement de deux êtres humains ne permet pas de connaître réellement l'autre il semble bien inconséquent d'affirmer qu'autrui me connaît mieux que je ne me connais moi-même. épondre à la question sans border le problème de mon dentité Pourtant, peut-on aussi simplement affirmer que mon identité équivaut à cette expérience intérieure dont j'ai conscience.

Mon être est avant tout un être dans un monde.

Etre qui vit qui parle qui agit.

Je ne puis me réfugier dans la solitude d'une i je suis ce que je fais alors expérience intérieure qui seule serait ma réalité.

L'altruiste est avant tout celui qui agit utrui pourrait mieux me pour les autres celui dont les actes traduisent cette qualité.

Quelqu'un dont les sincères onnaître que ne me connais. intentions ne se traduiraient pas par des actes pourrait-il sérieusement être considéré comme un altruiste. Au fond, plus que la seule expérience intérieure ne suis-je pas la somme de mes actes.

Et il semble bien qu'il y ait là (puisque nous nous interrogeons sur la tilisation volontairement para- connaissance) matière à une connaissance plus objective.

Le plus souvent, de ces actes, oxale de Locke autrui paraît meilleur juge que moi.

Toute action se joue dans un univers humain.

Toute our qui l'identité (personnelle action n'est-elle pas interaction? Mes actes ont des conséquences sur les autres, st bien la conscience) il ne peut conséquences qu'eux seuls sont à même d'évaluer justement.

Si "l'enfer est pavé de ependant qu'accorder que dans bonnes intentions" c'est bien parce que la seule intention ne peut légitimer un acte. e monde des hommes cette Ainsi, même Locke onscience n'est pas le seul montré dans Identité et différence que si je ne pouvais me tenir pour responsable d'un ritère de connaissance. pour qui l'identité personnelle est essentiellement la conscience a. »

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