851 résultats pour "philo conscience"
-
Peut-on saisir la réalité sans recourir à des concepts ?
Surréalisme Peut-on saisir la réalité sans recourir à des concepts? ~ Le concept n'est pas nécessaire à la connaissance. Perception, rêve et inconscient nous livrent le réel. . , L'esprit n'atteint à l'objectivité qu'en forgeant des concepts. Sans eux, le réel n'est pas saisissable.
-
La révolution est-elle le seul moyen de conquérir la liberté ?
1870 La révol tion est-el e le seul moyen de conquérir a liberté? ~ Face aux intérêts que défendent les possesseurs des richesses, la révolution est le seul moyen de vaincre l'oppression. ~ L'histoire est une marche progressive vers la liberté. La révolution est un phénomène accidentel.
-
La vérité est-elle une croyance reconnue de tous ?
Bertrand Russell 1968 Le vrai n'est-il qu'une affaire de cro ance? ~ Une vérité est toujours à la fois vraie et provisoire. C'est- à-dire qu'on la croit vraie tant qu'elle n 'a pas été démentie. ~La vérité n 'est pas une croyance, mais un savoir. Il n'y a que ce qui est conforme à la réalité qui peut être tenu pour vrai.
-
L'apparition de la vie sur terre a-t-elle une nécessité ?
Jacques Monod 1970 L'apparition de la vi sur terre a-t-elle té une né essité? ~Il se peut que l'apparition de la vie et celle de l'homme soient le produit d 'une nécessité: il ne pouvait en être autrement. 48 La vie et l'homme sont le fruit du hasard. Rien ne pouvait laisser prévoir l'apparition de la vie.
-
Le philosophe est-il menacé par le mal ?
Paul Ricœur 0 1963 Le philoso he est-il menacé pa le mal? ~ Comme tout homme, le philosophe peut commettre le mal. Il doit donc le comprendre pour s'en prémunir. ~ Le philosophe, parce qu'il sait où est le bien, échappe au mal, contrairement à la plupart des hommes qui sont aveuglés par leurs passions.
-
Est-il vain de philosopher ?
Philosophie Est-il vain de philosopher? ~ Jamais la philosophie n'a changé le cours du monde. • Une trop grande lucidité conduit au malheur. Les hommes ne peuvent pas s'empêcher de réfléchir. Autant que cette réflexion soit rationnelle.
- Jean-Paul SARTRE
-
Peut-on faire une lecture philosophique de la Bible ?
Moïse Maïmonidc 1180 Peut-o faire une lecture philosop ique de a Bible? ~ La philosophie montre la voie de la connaissance vraie. La Bible guide l'homme qui avance sur cette voie. 48 Il faut nettement distinguer philosophie et sagesse biblique. La raison est une chose, la foi en est une autre.
-
- Pourquoi se soucier de la vérité ?
-
Le langage doit-il exprimer la vérité en soi ?
vers 440 av. J.-C. Lelang ge doit il expri· mer 1 vérité e soi? ~ Le langage, la raison nous ont été donnés pour que nous puissions exprimer la vérité en soi. ~ Il n 'y a pas de vérité en soi. Le langage ne sert pas à dire la vérité mais à défendre n 'importe quelle opinion.
-
N'y a-t-il que la Bible qui dit la vérité ?
Jean Calvin 1560 N'y a-t il que 1 Bible qui it la vé ité? ~ Dieu continue de parler aux hommes par l'intermédiaire des prophètes. La foi véritable repose sur une lecture scrupuleuse des textes fondateurs. C 9C 'est la raison , et elle seule, qui conduit au vrai . . C'est à elle d'examiner la parole biblique et d 'en déterminer la valeur intellectuelle et morale.
-
Les contes de fées contiennent-ils une vérité ?
Bruno Bettelheim 1977 Les ontes de fées contiennent-ils une vérité? ~ Les contes de fées expriment des émotions enfantines inconscientes et montrent des manières de les surmonter. Les contes de fées, comme les mythes et les fables, ne sont que des récits imaginaires qui s'éloignent de la réalité. 49
-
Pour comprendre une oeuvre d'art faut-il la replacer dans son époque ?
Hippolyte Taine 1882 uvre d'art, népoque? cmz, Toute production artistique est influencée par l'esprit et les mœurs de l'époque à laquelle elle appartient. C9 Le sens véritable de la création artistique est contenu dans l'œuvre elle-même. L'art est en dehors de l'histoire.
-
La médecine repose-t-elle sur l'observation ?
Lamé elle su pose-tation? ~C'est en observant la nature qu'on peut l'aider. La nature, dit Hippocrate, est le médecin de la maladie. Le médecin ne peut pas se contenter d'observer. La médecine doit dominer la maladie en ayant recours à l'expérimentation. C9
-
Puis-je voir clair en moi-même ?
Introduction La philosophie occidentale doit peut-être sa naissance à la devise « Connais toi toi-même », gravée sur le fronton du temple d'Apollon à Delphes, que Socrate aurait repris à son compte. Si cette tentative de connaissance culmine dans la philosophie moderne, chez Descartes ou Kant par exemple, force est de constater que l'entreprise philosophique n'étant pas terminée cette connaissance n'est toujours pas atteinte. N'est-ce pas, après plus de 2000 ans de philosophie le constat d'un éc...
-
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquen
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquence de la personnalité et nullement son constitutif (DALBIEZ). Cette unique question englobant les trois sujets entre lesquels les candidats avaient à choisir nous invite à proposer un exercice de réflexion sur le travail si important du choix pré...
-
-
KANT et le "Je"
"Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment audessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l'a...
-
FREUD: Le rêve montre que ce qui est réprimé persiste et subsiste chez l'homme normal
Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d’actes quotidiens s’expliquent si l’on admet l’hypothèse de l’inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n’aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le dire brutalement, en ce sens, l’homme n’agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c’est-à...
-
Maurice Merleau-Ponty
Maurice Merleau-Ponty
-
KANT
« Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n'est pas quelque chose de forgé (arbitrairement) par lui-même, mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s'étourdir ou s'endormir, mais il ne saurait éviter parfois de revenir à soi ou de se révei...
-
Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
-
Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
-
Arendt: liberté et volonté
« Il semble qu'on puisse affirmer que l'homme ne saurait rien de la liberté intérieure s'il n'avait d'abord expérimenté une liberté qui soit une réalité tangible dans le monde. Nous prenons conscience d'abord de la liberté ou de son contraire dans notre commerce avec d'autres, non dans le commerce avec nous-même. Avant de devenir un attribut de la pensée ou une qualité de la volonté, la liberté a été comprise comme le statut de l'homme libre, qui lui permettrait de se déplacer, de sortir de...
-
BERGSON: Intelligence et Elan vital
On pourrait dire de la vie, comme de la conscience, qu'à chaque instant elle crée quelque chose. Mais contre cette idée de l'originalité et de l'imprévisibilité absolues des formes toute notre intelligence s'insurge. Notre intelligence, telle que l'évolution de la vie l'a modelée, a pour fonction essentielle d'éclairer notre conduite, de préparer notre action sur les choses, de prévoir, pour une situation donnée, les événements favorables ou défavorables qui pourront s'ensuivre. Elle isole d...
-
-
Jean-Paul SARTRE et la délabération
La délibération volontaire est toujours truquée. Comment, en effet, apprécier des motifs et des mobiles auxquels précisément je confère leur valeur avant toute délibération et par le choix que je fais de moi-même ? L'illusion ici vient de ce qu'on s'efforce de prendre les motifs et les mobiles pour des choses entièrement transcendantes, que je soupèserais comme des poids et qui posséderaient un poids comme une propriété permanente. Cependant que, d'autre part, on veut y voir des contenus d...
-
le travail est il un acte de libération ou de servitude ?
le travail est il un acte de libération ou de servitude ? Introduction : Nous semblons avoir ici une alternative. Ou bien le travail consisterait en une libération de l'homme de telle sorte que ce dernier serait enfermé ou aliéné s'il ne pouvait travailler. Si nous définissons le travail comme un moyen de subsistance nous permettant en même temps d'exercer nos facultés, cela semble tout à fait logique. Nous priver de la satisfaction de nos besoins et de notre pouvoir sur les choses est contraign...
-
En quel sens faut-il s'étudier pour se connaître ?
Incipit : Cet énoncé reprend les fondements socratiques de la philosophie. Socrate en effet fait de l'adage delphique (“ Connais-toi toi-même ”) la pierre d'achoppement de la valeur philosophique de l'existence humaine (une vie sans examen (de soi) ne valant pas la peine d'être vécue). Le philosophe anglais James Stuart Mill, fondateur de l'utilitarisme, ira jusqu'à risquer la nécessité de l'examen de soi au mépris du bonheur individuel (“ mieux vaut être un Socrate tourmenté qu'un porc satisfai...
-
KANT: loi morale et injustice
"Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi qu'il se souvient avoir commise, comme une erreur faite sans intention, comme une simple imprévoyance qu'on ne peut jamais entièrement éviter, par conséquent comme quelque chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et à se déclarer ainsi innocent, il trouve cependant que l'avocat qui parle en sa faveur ne peut réduire au silence l'accusateur qui est en lui s'il...
-
La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
On suppose ordinairement que seule une conscience, en tant que faculté de représentation est susceptible de donner un sens à un acte humain. Cependant, l'hypothèse d'un inconscient pose que toute action a un sens, y compris celles qui sont mises habituellement au compte du corps seul (ainsi le symptôme hystérique, le rêve, le lapsus...). Certes, c'est bien un corps qui, comme le pense Alain me dit ma peur et mon angoisse (les"jambes en carton, l'estomac noué..."). En cela, le corps émet des s...
-
FREUD: Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison.
Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. P our le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contrai...
-
FREUD: Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent
« Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d'une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait déjà une vague intuition en temps de paix, à savoir que si l'État interdit à l'individu le recours à l'injustice, ce n'est pas parce qu'il veut supprimer l'injustice, mais parce qu'il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L'État en gu...
-
Jean-Paul SARTRE: l'homme est angoisse
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pa...
-
-
Bergson
La science considère le temps et l'espace comme des milieux homogènes, cad comme un cadre vide au sein duquel les choses et les événements prendraient place comme dans un repère orthonormé. L'homogénéité, c'est l'absence de toute qualité. Or, Bergson va montrer que ce qui caractérise la conscience de la durée, c'est précisément l'expérience d'un changement qualitatifs de nos états intérieurs. La durée vécue ne se mesure pas. L'aiguille de l'horloge ne fait que parcourir un espace. Cet espace par...
-
Jean-Paul SARTRE: EXISTENCE ET ANGOISSE
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pas s...
-
Bergson: La durée
La science considère le temps et l'espace comme des milieux homogènes, cad comme un cadre vide au sein duquel les choses et les événements prendraient place comme dans un repère orthonormé. L'homogénéité, c'est l'absence de toute qualité. Or, Bergson va montrer que ce qui caractérise la conscience de la durée, c'est précisément l'expérience d'un changement qualitatifs de nos états intérieurs. La durée vécue ne se mesure pas. L'aiguille de l'horloge ne fait que parcourir un espace. Cet espace par...
-
Bergson: attention, passé, présent et durée.
Thème 3971 Notre conscience nous dit que, lorsque nous parlons de notre présent, c'est à un certain intervalle de durée que nous pensons. Quelle durée ? Impossible de la fixer exactement ; c'est quelque chose d'assez flottant. Mon présent, en ce moment, est la phrase que je suis occupé à prononcer Mais il en est ainsi parce qu'il me plaît de limiter à ma phrase le champ de mon attention. Cette attention est chose qui peut s'allonger et se raccourcir, comme l'intervalle entre les deux pointes d'u...
-
Jean-Paul SARTRE: La deliberation volontaire est toujours truquée
La délibération volontaire est toujours truquée. Comment, en effet, apprécier des motifs et des mobiles auxquels précisément je confère leur valeur avant toute délibération et par le choix que je fais de moimême ? L'illusion ici vient de ce qu'on s'efforce de prendre les motifs et les mobiles pour des choses entièrement transcendantes, que je soupèserais comme des poids et qui posséderaient un poids comme une propriété permanente. Cependant que, d'autre part, on veut y voir des contenus de consc...
-
KANT
[Introduction] Les débats renaissent périodiquement pour savoir si nous sommes libres ou si nous n'en avons que l'impression. Kant propose ici un critère simple permettant de vérifier que la liberté est bien présente en nous : il suffit d'examiner la conscience du devoir et ce qu'elle nous révèle. [I. On suspend aisément un penchant] a. Le premier exemple esquissé par Kant indique que le plaisir ne constitue pas pour l'homme une obligation véritable : un homme qui affirme ne pouvoir y résister s...
-
Antiochus
Antiochus (c.130-68 BC) For most of his career the Greek philosopher Antiochus of Ascalon, a pupil of Philo of Larissa, was an orthodox ‘sceptical' Academic. He then changed his philosophy: some called him a Stoic, but he himself claimed to be returning to the Old Academy of Plato and his immediate successors. He took a generous view of his new home, urging that the Peripatetics and the Stoics were not new schools of thought but mere modifications of Platonism, and the philosophical position whi...
-
Sciences & Techniques: Le coma
Sciences & Techniques: Le coma Au départ, un gros choc. Le cerveau se met sur la touche, les neurones tournent au ralenti : c'est le coma. Une nuit impénétrable, toujours trop longue, que les médecins ont bien du mal à explorer. A la recherche de la conscience perdue... OUI, NON… Andrew s'exprime en appuyant son doigt gourd sur le bouton d'une télécommande. Ses parents, ses amis, ses médecins sont bouleversés. Allongé immobile sur son lit, le jeune homme était plongé dans le coma depuis… huit...
-
-
Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte)
Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte) Selon Schopenhauer, bien que, comme tout être, l'Homme meurt, cet « animal métaphysique » est particulier, car il ne peut s'empêcher de s'étonner de son existence, et se poser la question de la Création. L'étonnement, c'est là la base de la philosophie. Ayant accédé à la conscience de soi, doué d'intelligence, et conscient de sa finitude, l'Homme voudrait comprendre pourquoi il existe. Il est ainsi différent de tous le...
-
SARTRE: Le coefficient d'adversité des choses
Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée: Le coefficient d'adversité des choses, en particulier, ne saurait être un argument contre notre liberté, car c'est par nous, c'est-à-dire par la position préalable d'une fin que surgit ce coefficient d'adversité. Tel rocher qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l'escalader pour contempler le paysage. En lui-même — s'il est même possible d'e...
-
Notes de cours: L'INCONSCIENT ?
1) ORIGINE ET DEFINITION DE L' INCONSCIENT. La psychologie et la philosophie rationalistes s'efforcent d'expliquer le comportement humain à travers la sacro-sainte et omnipotente réalité conscientielle. Ainsi, Alain - à partir du cogito cartésien- récuse le concept d'inconscient qu'il tient pour une "idolâtrie du corps", substantiellement hétérogène à l'esprit et qu'il compare à l'hérédité, fantôme démobilisateur du libre arbitre humain. A l'instar de Sartre, Alain refuse qu'un déterminis...
-
L'inconscient est-il démontrable ?
Incipit : La notion d'inconscient suppose en partie l'invention de la notion de conscience comme concept philosophique. Cette dernière intervient dans l'Essai de Locke (1690). Mais à vrai dire, les linéaments en sont posés avec l'invention cartésienne de la subjectivité moderne. Pour Descartes, il n'y a de pensées que conscientes, ainsi d'ailleurs se définissent les idées (présence à l'esprit sur le mode de la certitude immédiate). Et c'est précisément contre une telle conception de la pensée qu...
-
LE DEVOIR (cours de philosophie)
Lorsque nous hésitons entre deux partis possibles, nous ne nous demandons pas ce que notre nature nous porte à faire, mais ce que nous devons faire. I. ANALYSE DE LA NOTION - A - Idées d'obligation - Devoir et liberté. L'idée de devoir implique celle d'obligation-mais l'obligation morale est d'un tout autre ordre que la nécessité physique car elle suppose la liberté: «Tu dois, donc tu peux» (Kant). Je ne me sentirais pas obligé si je ne me sentais pas libre. C'est dire que le devoir est de l'esp...
-
Saint Augustin: mémoire et temps
"Les choses futures ni les choses passées ne sont point, et c'est improprement que l'on dit : il y a trois temps, le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des choses présentes et l'attente présente d...
-
Qu'appelez-vous « instant présent » ? Qu'est-ce qui distingue pour l'introspection le présent vécu du passé ou de l'avenir ?
Qu'appelez-vous « instant présent » ? Qu'est-ce qui distingue pour l'introspection le présent vécu du passé ou de l'avenir ? Le texte met en vedette le mot introspection; mais écartons tout de suite un malentendu (que n'ont pas évité certains candidats ) : le mot introspection donne l'esprit dans lequel doit être abordé le sujet : il ne s'agit pas de traiter de la valeur ou de l'emploi de l'introspection, ou de ses dangers, mais on. devra définir l'instant présent et le distinguer du passé ou de...
-
Saint Augustin: il y a trois temps : le passé, le présent, le futur
"Il est maintenant clair et évident que les choses futures ni les choses passées ne sont point, et que c'est improprement qu'on dit : il y a trois temps : le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des...
-
-
LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART
LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART Mais quel est donc ce symbolisé que je sais ne pouvoir atteindre que par son symbole ? Grâce à l'art, je forme avec moi-même une société secrète : l'artiste me confie la moitié de l'anneau, que je reconstitue dans sa totalité ; cette reconstitution, c'est la jouissance esthétique. Quelle fonction précise est donc celle du symbole, quelle est celle du symbolisé ? C'est ici le lieu de scruter la conscience de l'amateur. Le béotien ne voit pas l'oeuvre-sym...
-
La perception peut-elle s'éduquer ?
Le terme « perception » désigne l'action qui consiste à saisir par les sens ou par l'esprit un objet extérieur ou une sensation intérieure. Cette action s'accompagne d'une représentation consciente de l'objet perçu. Nous percevons au moyen de nos cinq sens, qui communiquent des informations à notre conscience. On dira donc de la perception qu'elle est notre moyen privilégié d'entrer en contact avec le monde : sans elle, nous serions comme les monades de Leibniz dans la Monadologie, à savoir « sa...