23 résultats pour "devons"
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La morale nous enseigne, non pas comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur ?
Commentez et appréciez ce texte de Kant : La morale n'est pas à proprement parler la doctrine qui nous enseigne comment nous devons nous rendre heureux, mais comment nous devons nous rendre dignes du bonheur. INTRODUCTION. — A peu d'exceptions près, les philosophes n'admettent pas la valeur morale du plaisir; ce mot, en effet, désigne presque exclusivement les satisfactions d'ordre sensible, dont ne saurait se contenter un être doué de raison. Leur jugement est tout autre quand il s'agit du bonh...
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François Mauriac nous livre cette réflexion, à propos du roman : « Nous devons donner raison à ceux qui prétendent que le roman est le premier des arts. Il l'est, en effet, par son objet qui est l'homme. Mais nous ne pouvons donner tort à ceux qui en par
Sujet : François Mauriac nous livre cette réflexion, à propos du roman : « Nous devons donner raison à ceux qui prétendent que le roman est le premier des arts. Il l'est, en effet, par son objet qui est l'homme. Mais nous ne pouvons donner tort à ceux qui en parlent avec dédain, puisque, dans presque tous les cas, il détruit son objet en falsifiant la vie. » Si tout roman comporte en effet une part de vérité et une part d'imagination, quel est l'aspect qui vous touche le plus ? Peut-on condamner...
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Devons-nous aimer ?
La morale chrétienne est ambivalente sur la question de l'amour. Car si elle condamne le désir charnel (qui à nous autre terriens semble être partie intégrante du sentiment amoureux), elle défend en même temps l'idée que dieu est amour et que nous devons (au sens de devoir moral du terme) aimer notre prochain. Si la distinction entre amour perverti par le désir et amour moral semble théologiquement claire, il n'en demeure pas moins que dans l'expérience quotidienne, ils sont confondus. C'est pou...
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Blaise PASCAL
" Il y a dans le monde deux sortes de grandeurs ; car il y a des grandeurs d'établissement et des grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent de la volonté des hommes, qui ont cru avec raison devoir honorer certains états et y attacher certains respects. Les dignités et la noblesse sont de ce genre. En un pays on honore les nobles, en l'autre les roturiers ; en celui-ci les aînés, en cet autre les cadets. Pourquoi cela ? Parce qu'il a plu aux hommes. La chose était indifférente...
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La nature nous indique-t-elle comment nous devons vivre ?
Le terme de nature renvoie à ce qui existe spontanément, à ce qui et originel, ce qui préexiste à l'homme : elle n'est pas seulement un ensemble de choses, mais un principe de production des choses. Se demander si la nature nous indique comment nous devons vivre amène à s'interroger sur la capacité de l'ordre de la nature à constituer un modèle de vie pour l'homme. Mais dans la mesure où l'expression « comment nous devons vivre » renvoie à une morale, à un ensemble de règles et de préceptes, cet...
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Grandeurs d'établissement et grandeurs naturelles chez PASCAL.
RÉSUMÉ Parlant aux grands, Pascal distingue deux sortes de grandeurs : les grandeurs d'établissement et les grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent des .coutumes d'un pays qui ont attaché des honneurs particuliers à certains états ; les grandeurs naturelles tiennent aux qualités réelles des hommes. Aux premières nous devons des signes extérieurs de respect ; aux secondes nous devons l'estime. Mais nous ne devons pas confondre les deux niveaux de grandeur. ANALYSE Pascal par...
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Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
POUR DÉMARRER Voici un sujet en apparence paradoxal, car par définition, la certitude, ce degré le plus fort de l'assentiment, cette adhésion pleine et entière à une proposition, nous renvoie à l'absence de doute au sein de notre esprit, et par conséquent, une attitude soupçonneuse vis-à-vis de la certitude paraît absurde. N'est-ce pas la certitude qui est l'un des fondements de la philosophie cartésienne, n'est-ce pas elle qui nous permet d'agir avec assurance ? CONSEILS PRATIQUES Vous devez. v...
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Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
Partie du programme abordée : La nature. Analyse du sujet : Un sujet un peu ambigu. Cette ambiguïté découle de la polysémie du terme nature. Ce qui, en nous, est inné et spontané peut-il nous signaler notre devoir, nous indiquer l'obligation morale ? Conseils pratiques : Analysez avec précision ce terme de nature. Seule l'étude conceptuelle vous fournira une stratégie de dissertation. Bibliographie : J.-J. Rousseau, Discours sur l'origine et le fondement de l'inégalité, Garnier-Flammarion. Kant,...
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Si la connaissance de soi est utopique devons nous pour autant y renoncer ?
POUR DÉMARRER Si la représentation adéquate du sujet par lui-même est quasi chimérique et quasi irréalisable, faut-il abandonner ce projet ou se contenter de connaissances parcellaires ? Un sujet très complexe, qui vous invite à réfléchir sur les multiples voies d'accès à la connaissance de soi-même et sur les enjeux de cette connaissance. CONSEILS PRATIQUES Se connaître, pour quoi, dans quel but ? Comment renoncer à un projet qui accompagne toute la réflexion occidentale ? N'est-ce pas se mutil...
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Si la connaissance de soi est utopique, devons-nous pour autant y renoncer ?
Termes du sujet: UTOPIE (n. f., étym. : néologisme formé par Th. MORE à l'aide du grec ou [non] et topos [lieu] pour désigner la cité imaginaire qu'il décrit ; d'où, par ext.) Description d'une société ou d'un avenir meilleur considéré comme irréalisable, chimérique ; par ext., l'adj. utopique a souvent le sens d'irréalisable. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'...
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La connaissance de soi est utopique, devons-nous pour autant y renoncer?
Termes du sujet: UTOPIE (n. f., étym. : néologisme formé par Th. MORE à l'aide du grec ou [non] et topos [lieu] pour désigner la cité imaginaire qu'il décrit ; d'où, par ext.) Description d'une société ou d'un avenir meilleur considéré comme irréalisable, chimérique ; par ext., l'adj. utopique a souvent le sens d'irréalisable. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'...
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Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
POUR DÉMARRER Voici un sujet en apparence paradoxal, car par définition, la certitude, ce degré le plus fort de l'assentiment, cette adhésion pleine et entière à une proposition, nous renvoie à l'absence de doute au sein de notre esprit, et par conséquent, une attitude soupçonneuse vis-à-vis de la certitude paraît absurde. N'est-ce pas la certitude qui est l'un des fondements de la philosophie cartésienne, n'est-ce pas elle qui nous permet d'agir avec assurance ? CONSEILS PRATIQUES Vous devez. v...
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Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
VOCABULAIRE: CERTAIN / CERTITUDE: 1. — Un jugement est dit certain lorsqu'il est tenu pour vrai et qu'on ne peut songer à le nier. 2. — En calcul des probabilités, l'événement certain est celui dont le complémentaire a une probabilité nulle. 3. — Certitude : état d'esprit de celui qui tient un jugement pour certain ; par ext., désigne ce jugement (opinion, croyance). 4. — Certitude morale : au XVIIe siècle, certitude suffisante pour qu'on ne puisse douter de ce sur quoi elle porte sans qu'on exc...
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Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
VOCABULAIRE: CERTAIN / CERTITUDE: 1. — Un jugement est dit certain lorsqu'il est tenu pour vrai et qu'on ne peut songer à le nier. 2. — En calcul des probabilités, l'événement certain est celui dont le complémentaire a une probabilité nulle. 3. — Certitude : état d'esprit de celui qui tient un jugement pour certain ; par ext., désigne ce jugement (opinion, croyance). 4. — Certitude morale : au XVIIe siècle, certitude suffisante pour qu'on ne puisse douter de ce sur quoi elle porte sans qu'on exc...
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Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
Partie du programme abordée : La nature. Analyse du sujet : Un sujet un peu ambigu. Cette ambiguïté découle de la polysémie du terme nature. Ce qui, en nous, est inné et spontané peut-il nous signaler notre devoir, nous indiquer l'obligation morale ? Conseils pratiques : Analysez avec précision ce terme de nature. Seule l'étude conceptuelle vous fournira une stratégie de dissertation. Bibliographie : J.-J. Rousseau, Discours sur l'origine et le fondement de l'inégalité, Garnier-Flammarion. Kant,...
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Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
VOCABULAIRE: NATURE : 1° L'inné par opposition à l'acquis (nature opposée à culture, ou chez les anthropologues anglo-saxons nature opposée à nurture); 2° Essence, ensemble des propriétés qui caractérisent un objet ou un être (la nature de l'homme par exemple); 3° L'ensemble des phénomènes matériels, liés entre eux par des lois scientifiques. En ce sens, le naturel peut s'opposer au surnaturel qui désigne une intervention transcendante de la divinité; 4° Spinoza distingue la nature naturante, c'...
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DESCARTES: raison et chimères
"... soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous ne nous devons jamais laisser persuader qu'à l'évidence de notre raison. Et il est à remarquer que je dis de notre raison, et non point de notre imagination ni de nos sens : comme encore que nous voyons le soleil très clairement, nous ne devons pas juger pour cela qu'il ne soit que de la grandeur que nous le voyons ; et nous pouvons bien imaginer distinctement une tête de lion entée sur le corps d'une chèvre, sans qu'il faille concl...
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DESCARTES: Troisième maxime
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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L'existence de la société exclut-elle l'autonomie de l'individu ?
Introduction : L'opposition qui semble se manifester ici concerne d'une part la liberté individuelle et d'autre part la vie en société. Si nous devons questionner leur compatibilité, c'est qu'a priori les deux termes semblent se distinguer l'un de l'autre, et cela au point de s'opposer radicalement. A première vue, en effet, « pouvoir faire tout ce que l'on veut » semble définir correctement la liberté de l'individu, qui pourrait accomplir par lui-même tout ce qu'il désire. A cela viendraient al...
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DESCARTES
[...] obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés avec lesquels j'aurais à vivre. [...] Et entre plusieurs opinions également reçues, je ne choisissais que les plus modérées : tant à cause que ce sont toujours les plus co...
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LE DEVOIR (cours de philosophie)
Lorsque nous hésitons entre deux partis possibles, nous ne nous demandons pas ce que notre nature nous porte à faire, mais ce que nous devons faire. I. ANALYSE DE LA NOTION - A - Idées d'obligation - Devoir et liberté. L'idée de devoir implique celle d'obligation-mais l'obligation morale est d'un tout autre ordre que la nécessité physique car elle suppose la liberté: «Tu dois, donc tu peux» (Kant). Je ne me sentirais pas obligé si je ne me sentais pas libre. C'est dire que le devoir est de l'esp...
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Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
Le désir a été considéré comme inhérent à la nature humaine. Certains philosophes tels Schopenhauer ou Spinoza ont même vu en lui l'essence de l'homme. Qu'est-ce que cela signifie ? Le sujet présuppose ici que le désir est involontaire. Ce terme désigne un mouvement ou une activité qui n'est pas choisie par la volonté et donc par le sujet. Nous exécutons un geste involontaire quand nous ne sommes pas la cause véritable de nos actions. Or, le fait de pouvoir être la cause de ses actions, de pouvo...
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Que devons-nous faire pour bien faire ?
Définition des termes du sujet: BIEN: Ce qui est avantageux ou utile à une fin donnée. Ce qui possède une valeur morale, ce qui est juste, honnête, louable. Souverain Bien : norme suprême de l'ordre éthique, que l'homme poursuit en vue de lui-même, et non en vue d'obtenir un autre bien. En économie, toute chose qui possède une valeur d'échange et qui est susceptible d'appropriation (exemple : biens de consommation). Nous avons une bonne volonté naturelle (que nous pouvons hélas dénaturer et perv...