581 résultats pour "notions politique"
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TECHNIQUE ET TRAVAIL ?
On s'aperçoit que la notion de technique est dépendante de l'idée de travail. Les Grecs et, dans une certaine mesure, la société médiévale, ne tiennent pas en très haute estime le travail. Platon réserve aux artisans le rang inférieur dans la cité modèle de la , Aristote valorise la théorie et la praxis, mais non la poiesis ; au Moyen-Age, c'est le Tiers Etat, l'ordre le plus humble qui travaille. Il est même interdit à l'aristocratie d'exercer toute fonction laborieuse sous peine de perdre...
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Démocratie et violence en côte d'ivoire: contribution à l'émergence d'une société nouvelle
RÉSUMÉ Depuis l’ouverture de l’espace politique ivoirien à la démocratie dans la dernière décennie du vingtième siècle, la Côte-d’Ivoire est constamment prise dans un cycle de violence. Si plusieurs raisons peuvent expliquer cette fébrilité politique, il faut surtout y voir le résultat d’une confusion entre les notions de démocratie et république. Aussi, l’éducation et la formation du peuple ivoirien à une science politique nouvelle devrait-elle lui permettre de reconsidérer la notion-mêm...
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Fiche de cours en philo : L'INCONSCIENT .
• Si Descartes identifie conscience et psychisme, le penseur allemand Leibniz aborde vraiment le problème de l'inconscient sur le plan philosophique (§ 1). • Freud divise le psychisme en psychisme conscient et inconscient, et définit l'inconscient à partir du refoulement (§ 2). Il montre la pleine légitimité de cette notion (§ 3). • Actes manqués (§ 4) et rêves (§ 5) constituent les voies fondamentales d'accès à l'inconscient. • Le freudisme représente un acquis irréversible (§ 6) sur le pl...
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Selon vous, qu'est-ce que la culture ?
Selon vous, qu'est-ce que la culture ? La notion de culture doit se définir de manière traditionnelle avant d'être considérée de façon plus moderne. De manière traditionnelle, on définit la culture à deux degrés : celui de la civilisation et celui de l'individu. On emploie souvent le mot culture pour désigner l'ensemble des caractères spécifiques d'une civilisation dans le domaine de la littérature, de la philosophie, des sciences et des techniques. On parle ainsi de culture occidentale, de cult...
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Lévinas
" Autrui, en tant qu’autrui, n’est pas seulement un alter ego. Il est ce moi que je ne suis pas : il est le faible alors que moi je suis le fort, il est le pauvre, il est « la veuve et l’orphelin ». Il n’y a pas de plus grande hypocrisie que celle qui a inventé la charité bien ordonnée. Ou bien il est l’étranger , l’ennemi, le puissant. L’essentiel c’est qu’il a ces qualités de par son altérité même. L’espace intersubjectif est initialement asymétrique. L’extériorité d’autrui n’est pas simplemen...
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Baruch SPINOZA
Il reste à montrer enfin qu'entre la Foi ou la Théologie et la Philosophie il n'y a nul commerce, nulle parenté ; nul ne peut l'ignorer qui connaît le but et le fondement de ces deux disciplines, lesquels sont entièrement différents. Le but de la Philosophie est uniquement la vérité ; celui de la Foi, comme nous l'avons abondamment montré, uniquement l'obéissance et la piété. En second lieu, les fondements de la Philosophie sont les notions communes et doivent être tirés de la Nature seule ; ceu...
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La puissance de l'Etat est-elle condition de l'harmonie sociale ?
copyright - devoir-de-philosophie.com PREMIERE CORRECTION Définition des termes du sujet Le terme « puissance » peut s'entendre dans deux sens : une puissance est en effet ou bien un pouvoir, ou bien un potentiel. Dans le cadre politique du sujet, c'est le premier de ces deux sens qui semble le plus pertinent. L'Etat est l'ensemble des institutions présidant au fonctionnement d'une communauté politique donnée. Vivre dans un Etat, c'est donc être soumis à ces institutions et y participer ; cet Et...
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Husserl: le cercle des philosophes
Les conservateurs, satisfaits dans la tradition, et le cercle des philosophes vont se combattre mutuellement, et leur combat va sûrement se répercuter sur le plan des forces politiques. Dès le début de la philosophie on commence à persécuter, à mépriser les philosophes. Et pourtant les idées sont plus fortes que toutes les forces empiriques. Ici il faut encore faire entrer en ligne de compte un nouveau fait: la philosophie tire sa croissance de son attitude critique universelle, dirigée contr...
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Platon: L'État doit-il se conformer au droit ?
D'un côté, la société semble subie : les règles et coutumes sont léguées par la tradition, les sociétés antérieures, que nous n'avons pas choisies. D'un autre côté, elle résulte de l'action humaine, elle est instituée : les lois qui organisent les affaires humaines proviennent de la décision des hommes, ce qui implique qu'ils agissent librement dans la société. Bien entendu, ce second caractère sera d'autant plus effectif que le citoyen possède la possibilité de participer au processus de décisi...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
MARX : LA NATURE DE L'ÉTAT DÉPEND DES FORCES ÉCONOMIQUES Le matérialisme de Marx pose que les idéaux, et plus généralement les idées des hommes, ne s'expliquent pas par quelque inspiration intellectuelle, mais par des conditions matérielles, les manières de produire, les réalités économiques. A la question classique : Quel est l'État idéal ?, Marx oppose donc celle-ci : Quelles sont les conditions qui rendent nécessaire telle ou telle forme politique ? « Qu'est-ce que la société, quelle que soit...
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Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes d
Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n'en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médecine scient...
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Montesquieu
"1. Il y a dans chaque État trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens' et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil. Par la première, le prince ou le magistrat' fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Pour la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il punit...
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Le génie de David Hume
David Hume
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Peut-on concevoir une morale sans jugement ni obligation ?
Thèmes : Nous allons d'emblée procéder à l'analyse de deux thèmes autour desquels s'articule l'énoncé : l'obligation et le jugement. (i) L'obligation : L'obligation, dans le cadre d'une réflexion sur le domaine de la morale, se caractérise par son action sur le sujet. Face à l'obligation, le sujet est réduit à un état de passivité contrainte. En tant que sujet, et qui plus est sujet de la morale en question, il subit de l'extérieur (d'où la dimension de passivité) une contrainte à laquelle il do...
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Aristote: L'équité comme correctif à la loi
Même quand il s'agit des lois écrites, la meilleure solution n'est pas toujours de les conserver immuables. En effet, dans l'ordre politique il est impossible de préciser par écrit tous les détails, car la loi écrite a forcément pour objet le général, tandis que les actions ont rapport aux cas particuliers. Ces considérations montrent donc avec évidence que des changements sont opportuns pour certaines lois et dans certains cas. Mais si on considère les choses sous un autre angle, une grande vig...
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Aristote
"Pour ce qui est des choses susceptibles d'être autrement, il en est qui relèvent de la création (poïesis), d'autres de l'action (praxis), création et action étant distinctes (...). Aussi la disposition accompagnée de raison (logos) et tournée vers l'action est-elle différente de la disposition, également accompagnée de raison, tournée vers la création; aucune de ces notions ne contient l'autre; l'action ne se confond pas avec la création, ni la création avec l'action. Puisque l'architecture est...
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DESCARTES et la maîtrise de la Nature
Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu'il est en nous le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de parvenir à des connaissances qui soient...
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Aristote
L'homme est-il par nature un animal politique ? "Il est donc évident que la cité est du nombre des choses qui sont dans la nature, que l'homme est naturellement un animal politique, destiné à vivre en société et que celui qui, par sa nature et non par l'effet de quelque circonstance, ne fait partie d'aucune cité, est une créature dégradée ou supérieure à l'homme. Il mérite, comme dit Homère, le reproche sanglant d'être sans famille, sans lois, sans foyers ; car celui qui a une telle nature est a...
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Baruch SPINOZA
Une opinion vulgairement répandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre, et homme libre celui qui se conduit comme il le veut. Cette manière de voir n'est pas tout à fait conforme à la vérité. En fait, l'individu entraîné par une concupiscence personnelle au point de ne plus rien voir ni faire de ce qu'exige son intérêt authentique est soumis au pire des esclavages. Au contraire, on devra proclamer libre l'individu qui choisit volontairement de guider sa vie sur la raison. Quant à...
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fiches révisions ses terminale
Préparation oral SES Chapitre 1 : Quels sont les sources et les défis de la croissance économique La croissance économique : D’après Simon Kuznets, la croissance économique c’est la hausse à long terme, la capacité à offrir davantage à la population une gamme sans cesse élargie de bien économique. Cette hausse est fondée tout d’abord sur le progrès technique qui permet des gains de productivités mais aussi des transformations sociales, politiques et culturelles. La croissance économique...
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LE DEVOIR (cours de philosophie)
Lorsque nous hésitons entre deux partis possibles, nous ne nous demandons pas ce que notre nature nous porte à faire, mais ce que nous devons faire. I. ANALYSE DE LA NOTION - A - Idées d'obligation - Devoir et liberté. L'idée de devoir implique celle d'obligation-mais l'obligation morale est d'un tout autre ordre que la nécessité physique car elle suppose la liberté: «Tu dois, donc tu peux» (Kant). Je ne me sentirais pas obligé si je ne me sentais pas libre. C'est dire que le devoir est de l'esp...
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INTRODUCTION AU DROIT PRIVÉ (Cours de pré-rentrée)
Introduction au droit – Semestre 1 – Mme Bricca et Mme Nicoud INTRODUCTION AU DROIT PRIVÉ (Cours de pré-rentrée) - Introduction But de l’introduction : présenter la discipline et les concepts. Déterminer ce qu’est le droit : pas que le droit pénal qui n’est qu’une infime partie, pas que la loi qui est la source la + importante du droit mais pas un synonyme (ne pas confondre !) Droit = justice ? Justice : ce qui est juste (à déterminer) et autorité judiciaire (ministère etc...
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Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la mo
Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie." Introduction Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à la quête d'une morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'u...
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Auguste COMTE
"On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. L'histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations...
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DESCARTES: l'intuition de la vérité
Il examine ce que c'est que la vérité ; et pour moi, je n'en ai jamais douté, me semblant que c'est une notion si transcendentalement claire, qu'il est impossible de l'ignorer : en effet, on a bien des moyens pour examiner une balance avant que de s'en servir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que c'est que la vérité, si on ne la connaissait de nature. Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous l'apprendrait, si nous ne savions qu'il fût vrai, c'est-à-dire si nous n...
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Jean-Jacques Rousseau - Du bonheur public - Fragments publiques
Demande d'échange de corrigé de Bayard Flore ([email protected]). \Sujet déposé : Le bonheur Jean-Jacques Rous seau - « Du bonheur public » - Fragments publiques 1792 O n peut observer que dans cet extrait de texte, Jean-Jacques Rousseau souhaite d'exposer sa thèse s ur le thème du bonheur et plus particulièrement le « bonheur public » et de son rapport envers la politique. M ais on peut notifier que ce texte est paradoxal en effet Rousseau dans une première partie affirme que le bonheur n'es...
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Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
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Le légal est-il moral ?
Les notions de légalité et de légitimité possèdent une racine commune, qui est la notion de loi. C ependant, la légitimité semble s'étendre au-delà de la simple conformité à la loi qu'exprime la légalité. Sur la base de cette dissymétrie, on peut se demander si le légal est nécessairement légitime. Or, si le questionnement se porte d'abord sur les concepts de légalité et de légitimité, à leurs renvois respectifs au domaine du droit positif et du politique pour l'un et à l'idée de justice et à...
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Ce qui est légal est-il nécessairement légitime?
Les notions de légalité et de légitimité possèdent une racine commune, qui est la notion de loi. C ependant, la légitimité semble s'étendre au-delà de la simple conformité à la loi qu'exprime la légalité. Sur la base de cette dissymétrie, on peut se demander si le légal est nécessairement légitime. Or, si le questionnement se porte d'abord sur les concepts de légalité et de légitimité, à leurs renvois respectifs au domaine du droit positif et du politique pour l'un et à l'idée de justice et à l'...
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Aimer problématique et références
Aimer : Enjeux et références Aimer et/VS éthique : Mesure démesure I- Aimer est souffrance): un mal (Aveuglement et Platon : Le Banquet « L’amour est aveugle. » Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l'amour physique ? Non, pas plus qu'il n'existe plaisir plus déraisonnable. «Il existe en chacun de nous une espèce de désir terrible, sauvage et déréglée» Schopenhauer : « L’amour, c’est l’ennemi.» Anatole France : " L'amour ne fleurit que dans la douleur. " Le ja...
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Commentez ce jugement de Renan sur le XIXe siècle et notamment sur la poésie romantique : « On mêlait trop la poésie à la réalité. La poésie est faite pour nous dépayser, pour nous consoler de la vie par le rêve, non pour déteindre sur la vie. » (Feuille
Commentez ce jugement de Renan sur le XIXe siècle et notamment sur la poésie romantique : « On mêlait trop la poésie à la réalité. La poésie est faite pour nous dépayser, pour nous consoler de la vie par le rêve, non pour déteindre sur la vie. » {Feuilles détachées. Réponse au discours de Réception de Jules Claretie, 1889.) Introduction Il s'agit de juger une Ecole littéraire, ou tout au moins une tendance à une époque donnée: donc ne pas hésiter à faire ici une introduction "historique". — ce q...