73 résultats pour "extérieure"
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La perception peut-elle s'éduquer ?
Le terme « perception » désigne l'action qui consiste à saisir par les sens ou par l'esprit un objet extérieur ou une sensation intérieure. Cette action s'accompagne d'une représentation consciente de l'objet perçu. Nous percevons au moyen de nos cinq sens, qui communiquent des informations à notre conscience. On dira donc de la perception qu'elle est notre moyen privilégié d'entrer en contact avec le monde : sans elle, nous serions comme les monades de Leibniz dans la Monadologie, à savoir « sa...
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
Introduction Quelle différence peut-il y avoir entre savoir et croire que l'on sait ? La différence consiste essentiellement dans le fait que celui qui sait détient une vérité, tandis que celui qui croit quelque chose ou croit en quelque chose peut se tromper. Pourtant, il arrive aussi que l'on croit avec justesse : la croyance ne se distingue donc pas du savoir par le simple critère de la vérité. Il semblerait plutôt que la différence provienne de l'attitude face à l'objet de connaissance : cel...
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Karl Heinrich MARX : Plus on remonte dans le cours de l'histoire...
MARX : MÊME L'INDIVIDUALISME EST PRODUIT SOCIAL Chaque homme se développe dans une société, ensemble plus vaste que lui. Mais ce développement peut paradoxalement être celui de l'individualisme : les liens sociaux peuvent devenir si complexes qu'ils font éclater les solidarités traditionnelles et le thème de l'incommunicabilité, auquel nous sommes si sensibles, accompagne un développement sans précédent des rapports sociaux. « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et p...
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Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses. Vous voyez...
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Epictète: Ce qui dépend de nous...
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules ch...
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Aristote et l'amitié
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y op...
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BERGSON: Liberté et déterminisme
Introduction : Dans le chapitre III de son Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson cherche à établir ce qu'est un acte libre. Un acte serait libre lorsqu'il émane du moi. Or des actes qui proviennent de notre moi peuvent nous apparaître après coup déterminés par les circonstances qui le précèdent. Si un ac te est déterminé, alors il n'est pas libre. Il s'agit donc pour Bergson de récuser la thèse du déterminisme qui nie la pos sibilité de l'acte libre en concevant tous nos act...
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Que faire des croyances héritées de l'enfance ? ?
Incipit : Le syntagme “ croyances héritées de l'enfance ” fait évidemment référence à la Première méditation de Descartes. M ais la question n'est pas neuve. A vrai dire, on pourrait aller jusqu'à affirmer qu'elle est elle-même héritée des investigations socratico-platoniciennes et de la mise en œuvre, dans les dialogues de jeunesse en particulier, de la méthode de la définition par divisions successives. C ar dans le cadre desdits dialogues, l'instrument qu'est le concept, si la fonction en est...
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Les oeuvres d'art ont-elles une utilité ?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • La valeur de la dissertation dépendra avant tout de l'interrogation portée sur le terme « utilité » : — utilité et fonction, — utilité et intérêt, — utilité et besoin, — utilité et désir, — utilité et moyen, — utilité et fin (ou finalité). • Savoir que Kant définit l'œuvre d'art comme « finalité sans fin ». Pour Kant, est bonne par elle-même, la chose que l'on choisit pour elle-même, est seulement utile celle que l'on choisit parce qu'elle est le moyen d'une autre bonne...
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LA SAGESSE MORALE selon EPICTÈTE
Thème 3973 LA SAGESSE MORALE selon ÉPICTÈTE « Dans tout ce qui ne relève pas de ton libre arbitre, sois plein d'assurance ; mais dans tout ce qui en relève, tiens-toi sur tes gardes. Car si le mal est dans un jugement ou dans une volonté coupables, c'est contre ce jugement et contre cette volonté seuls qu'il faut se tenir en garde ; et si toutes les choses qui ne relèvent pas de notre libre arbitre, et qui ne dépendent pas de nous ne sont rien par rapport à nous, il faut user d'assurance vis-à-v...
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Notes de cours: LA CONNAISSANCE DU VIVANT.
La Nature se présente à nous comme un ensemble de phénomènes physiques et vitaux, dont notre esprit prend conscience. De quelles réalités les phénomènes objectifs sont-ils l'apparence? Les expliquer par la matière, c'est, semble-t-il, se condamner à ne pouvoir, comprendre la conscience même que nous en prenons, l'ordre qui les régit, l'unité qu'ils présentent et, en un mot, qu'ils soient connaissables. Faut-il donc croire que tout soit esprit? Le donné demeure rebelle à ses explications, le...
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Berkeley, 3e dialogue entre Hylas et Philonous, Oeuvres, Aubier, t. II, traduction Leroy
Hylas. — Ne peut-il y avoir rien de plus clair que vous voulez changer toutes les choses en idées ? Vous, dis-je, qui ne rougissez pas de m'accuser de scepticisme! C'est si clair qu'on ne peut le nier. Philonous. — Vous vous trompez. Je ne veux pas transformer les choses en idées, je veux plutôt transformer les idées en choses ; car les objets immédiats de la perception qui, d'après vous sont seulement les apparences des choses, je les tiens pour les choses réelles elles-mêmes. Hylas. — Des...
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Baruch SPINOZA
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que m'attribue votre ami; mais je ne sais d'où il l'a tirée. Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et tout...
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Notes de cours: RAISON - IDEE - JUGEMENT.
1) Qu'est-ce que la raison? L'homme commence par se fier à ses sens et à ses impressions. Mais, il lui apparaît que sensations et impressions sont imparfaites, relatives, et qu'elles doivent être contrôlées par un travail de critique. Un arbitrage est nécessaire. C'est la raison qui le rendra possible. Par opposition aux formes inférieures de la conscience, la raison se définit d'abord comme la faculté de l'universel. Elle se montre comme la faculté de mettre d'accord les esprits entre eux. Les...
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Que pensez-vous de cette assertion dun philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles
Que pensez-vous de cette assertion d'un philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles qui nous ont déterminés à les adopter » Ce texte de Bergson se trouve dans le chapitre II des Données immédiates de la conscience (dans les anciennes éditions, p. 102). Ce chapitre a pour but de montrer que, à la différence de l'espace dans leq...
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La Vérité (cours complet de philosophie)
Séquence n°5 – La vérité Depuis Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, tout le monde semble s’accorder pour définir la vérité comme correspondance ou adéquation entre ce qui est conçu par l’intelligence/l’esprit et la réalité. En d’autres termes, la proposition « Il pleut » est vraie si et seulement s’il pleut dans les faits. Cette définition comporte une conséquence importante : la vérité serait une propriété du langage et non du réel. « Vrai » et « faux » sont donc des qualificatifs qui s’appl...
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Conséquences des décisions prises au niveau des frontières hongroises extérieur
Conséquences des décisions prises au niveau des frontieres hongroises éxtérieur Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie et membre du parti Fidesz Union Civique hongroise, qui est un parti politique hongrois conservateur de droite populiste, prend des décisions très stricte concernant la frontière hongroise. Son objectif étant d’imposer une politique anti migratoire et de controler toutes les frontières. Plusieurs mesures ; -Fermer hémétiquement la frontière de la Hongrie et de la Serb...
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Le cru et le su s'excluent-ils ?
Incipit : Depuis au moins le Théétète de Platon, et avant lui le Poème de Parménide, la relation du savoir au croire est une constante dans l'histoire de la réflexion philosophique. Et ceci s'explique pour deux raisons au moins : d'une part, il s'agit d'obtenir une définition de ce qu'est le savoir, ou de ce que c'est que savoir, et cette définition doit en permettre l'identification distinctive (éviter toute confusion avec ce qui n'est pas savoir), et d'autre part, mais c'est un corollaire de l...
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Husserl et L'ego transcendantal
L'ego transcendental (que la réduction transcendantale nous révèle tout d'abord avec ses horizons indéterminés) se s aisit tout aussi bien soi-même, dans son être primordial propre, que, sous forme de son expérience transcendantale de l'autre, les autres ego transcendantaux, bien que c e s derniers ne soient p a s donnés directement eux-mêmes ni dans l'évidence apodictique absolue, mais seulement dans l'évidenc e de l'expérience "extérieure". A utrui, je l'appréhende "en" moi, i l s e consti...
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David HUME
Cette table même, que nous voyons blanche et que nous sentons dure, nous croyons qu'elle existe indépendamment de notre perception, nous croyons qu'elle est quelque chose d'extérieur à notre esprit qui la perçoit. Notre présence ne lui confère pas l'existence ; notre absence ne l'anéantit pas. Elle conserve une existence invariable et entière, indépendante de la situation des êtres intelligents qui la perçoivent ou la contemplent. Mais cette opinion universelle et primitive de tous les hommes es...
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Grandeurs d'établissement et grandeurs naturelles chez PASCAL.
RÉSUMÉ Parlant aux grands, Pascal distingue deux sortes de grandeurs : les grandeurs d'établissement et les grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent des .coutumes d'un pays qui ont attaché des honneurs particuliers à certains états ; les grandeurs naturelles tiennent aux qualités réelles des hommes. Aux premières nous devons des signes extérieurs de respect ; aux secondes nous devons l'estime. Mais nous ne devons pas confondre les deux niveaux de grandeur. ANALYSE Pascal par...
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Alain
Quand vous aurez rendu les hommes pacifiques, et secourables les uns aux autres seulement par peur, vous établissez bien, il est vrai, une espèce d'ordre dans l'État ; mais en chacun d'eux, ce n'est qu'anarchie ; un tyran s'installe à la place d'un autre ; la peur tient la convoitise en prison. Tous les maux fermentent au - dedans ; l'ordre extérieur est instable. Vienne l'émeute, la guerre, ou le tremblement de terre, de même que les prisons vomissent alors les condamnés, ainsi, en chacun de no...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...