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Les oeuvres d'art ont-elles une utilité ?

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o La valeur de la dissertation dépendra avant tout de l'interrogation portée sur le terme « utilité » : - utilité et fonction, - utilité et intérêt, - utilité et besoin, - utilité et désir, - utilité et moyen, - utilité et fin (ou finalité). o Savoir que  Kant définit l'oeuvre d'art comme « finalité sans fin ». Pour Kant, est bonne par elle-même, la chose que l'on choisit pour elle-même, est seulement utile celle que l'on choisit parce qu'elle est le moyen d'une autre bonne en elle-même. « Nous disons bon à quelque chose (utile) ce qui plaît seulement comme moyen; nous disons en revanche bon en soi ce qui plaît pour soi-même : mais dans les deux cas il y a le concept d'une fin. » Extrait de : Critique du jugement, § 4. Dans la mesure où la création esthétique est du domaine de l'action, se pose inévitablement le problème de sa finalité. On peut distinguer la conformité subjective à une fin (celle qui présuppose la représentation subjective de la fin) et la conformité objective, celle où l'objet est conforme à une fin sans que celle-ci ait dû pour autant faire l'objet d'une représentation explicite (d'où l'expression « finalité sans fin »). Si l'on considère que la fin de l'objet lui est extérieure, l'objet beau sera celui qui se conformera exactement à son utilité ou à sa fonction. Si au contraire l'objet trouve sa fin en lui-même, la beauté sera la conformité de l'objet à ce qu'il doit être. Cf. « La convenance objective à une fin est soit extérieure (l'utilité) soit intérieure : la perfection de l'objet. » Extrait de : Critique du jugement, § 15. o Remarquer qu'il ne s'agit pas de « l'art » (en général) mais des oeuvres d'art. o Distinguer dans les « oeuvres d'art » ce qui relève strictement du domaine artistique et ce qui peut ne pas en relever.

« DIRECTIONS DE RECHERCHE • La valeur de la dissertation dépendra avant tout de l'interrogation portée sur le terme « utilité » : — utilité et fonction, — utilité et intérêt, — utilité et besoin, — utilité et désir, — utilité et moyen, — utilité et fin (ou finalité). • Savoir que Kant définit l'œuvre d'art comme « finalité sans fin ». Pour Kant, est bonne par elle-même, la chose que l'on choisit pour elle-même, est seulement utile celle que l'on choisit parce qu'elle est le moyen d'une autre bonne en elle-même. « Nous disons bon à quelque chose (utile) ce qui plaît seulement comme moyen; nous disons en revanche bon en soi ce qui plaît pour soi-même : mais dans les deux cas il y a le concept d'une fin.

» Extrait de : Critique du jugement, § 4.

Dans la mesure où la création esthétique est du domaine de l'action, se pose inévitablement le problème de sa finalité.

On peut distinguer la conformité subjective à une fin (celle qui présuppose la représentation subjective de la fin) et la conformité objective, celle où l'objet est conforme à une fin sans que celle-ci ait dû pour autant faire l'objet d'une représentation explicite (d'où l'expression « finalité sans fin »).

Si l'on considère que la fin de l'objet lui est extérieure, l'objet beau sera celui qui se conformera exactement à son utilité ou à sa fonction.

Si au contraire l'objet trouve sa fin en lui-même, la beauté sera la conformité de l'objet à ce qu'il doit être.

Cf.

« La convenance objective à une fin est soit extérieure (l'utilité) soit intérieure : la perfection de l'objet.

» Extrait de : Critique du jugement, § 15. • Remarquer qu'il ne s'agit pas de « l'art » (en général) mais des œuvres d'art. • Distinguer dans les « œuvres d'art » ce qui relève strictement du domaine artistique et ce qui peut ne pas en relever.. »

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