20 résultats pour "prisonniers"
-
Sommes-nous prisonniers de notre passé ?
CONSEILS PRATIQUES • Un sujet à la fois très classique et intéressant, en lien étroit avec les connaissances acquises durant l'année. Le candidat au baccalauréat doit pouvoir répondre et à la question et au problème qu'elle soulève. • Commencez par conceptualiser et définir les termes : - notre : l'adjectif possessif signale qu'il s'agit d'un passé personnel, non de celui de quelque collectivité (nation, société, etc.). - passé : dimension du temps écoulé, envisagé dans son irréversibilité absol...
-
Est-on prisonnier du passé ?
APPROCHE: Le terme "prisonnier" n'est pas neutre. Il s'agit donc bien de se demander en quel sens le passé — donc ce qui n'est plus, un des aspects du non-être selon la définition qu'en donne saint Augustin dans les Confessions (chap.10,11) — peut constituer une prison. En quel sens l'homme peut-il se trouver enfermé dans le passé ? Nietzsche, dans les Secondes considérations intempestives, affirme que l'homme doit apprendre à oublier pour vivre pleinement (chap.1) : "L'homme par contre s'arc-bo...
-
L'homme est-il prisonnier de son passé ?
Définition des termes du sujet: Prisonnier: celui qui a perdu sa liberté; celui qui ne peut agir à sa guise parce qu'il est enfermé, entravé, empêché par quelque chose. PASSÉ: Dimension du temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. D'ordre biologique, pulsionnel, social, historique ou psychologique, le passé pèse sur l'homme dans le sens du déterminisme, mais, il structure aussi activement la personnalité sans laquelle la liberté serait impossible ou illusoire. La liberté qui peut d'ail...
-
Sommes-nous prisonniers du langage ?
Définition des termes du sujet: Prisonnier: celui qui a perdu sa liberté; celui qui ne peut agir à sa guise parce qu'il est enfermé, entravé, empêché par quelque chose. LANGAGE : 1) Faculté de parler ou d'utiliser une langue. 2) Tout système de signes, tout système signifiant, toute communication par signes (verbaux ou non verbaux). Le langage désigne aussi la totalité des langues humaines. Même dans le silence, les mots résonnent encore car c'est par eux que notre pensée s'articule et se constr...
-
l'homme est-il prisonnier de son langage ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Langage = du latin lingua, à la fois organe de la parole, langue et langue parlée, langage. Faculté, parfois qualifiée de symbolique, de constituer et d'utiliser une langue quelle qu'elle soit. Le langage est donc avant tout une faculté. Faculté qui se matérialise dans différentes langues particulières. En cela, le langage semble être une faculté proprement humaine. Au sens large du terme, est un langage tout un système de communication, tout ce qui pe...
-
L'âme est-elle prisonnière du corps ?
Définition des termes du sujet: Prisonnier: celui qui a perdu sa liberté; celui qui ne peut agir à sa guise parce qu'il est enfermé, entravé, empêché par quelque chose. CORPS: Composante matérielle d'un être animé, en particulier chez l'homme. Extériorité opposée à l'intériorité de la conscience; le corps est ce qui tombe sous ma perception; parmi les corps, il y en a un avec lequel mon esprit a un rapport particulier, c'est mon corps, il y en a d'autres qui sont organisés de telle façon que j'e...
-
Platon: La philosophie est-elle
libératrice ?
Socrate : - Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route...
-
Sommes-nous prisonniers du temps ?
Tandis que l'espace est réversible (je peux aller de Cherbourg à Paris et de Paris à Cherbourg), le temps est irréversible, ne peut être parcouru que dans une direction. Ici je ne peux pas revenir en arrière, je ne peux pas revivre l'année précédente ; je ne cesse au contraire de m'en éloigner, le souvenir même que j'en ai évolue et se transfigure. Le temps emporte tout sans retour, il m'empêche de fixer quoi que ce soit. Héraclite, sensible au changements perpétuel de l'univers (« on ne se baig...
-
-
Sommes-nous prisonniers du temps?
Tandis que l'espace est réversible (je peux aller de Cherbourg à Paris et de Paris à Cherbourg), le temps est irréversible, ne peut être parcouru que dans une direction. Ici je ne peux pas revenir en arrière, je ne peux pas revivre l'année précédente ; je ne cesse au contraire de m'en éloigner, le souvenir même que j'en ai évolue et se transfigure. Le temps emporte tout sans retour, il m'empêche de fixer quoi que ce soit. Héraclite, sensible au changements perpétuel de l'univers (« on ne se baig...
-
Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ?
Introduction : Pour Hegel, « vouloir penser sans les mots est une tentative insensée ». Le langage est une invention de signes qui semble indissociable de la pensée. Si la pensée a besoin de la langue pour se développer, cette dépendance la rend-t-elle prisonnière de la langue que l'on parle ? Ne peut-il exister une pensée libre de la contrainte du langage, un « au-delà des mot », un ineffable supérieur et indépendant du discours ? Pour répondre à ce problème, il faut chercher à savoir quand com...
-
Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ?
Introduction : Pour Hegel, « vouloir penser sans les mots est une tentative insensée ». Le langage est une invention de signes qui semble indissociable de la pensée. Si la pensée a besoin de la langue pour se développer, cette dépendance la rend-t-elle prisonnière de la langue que l'on parle ? Ne peut-il exister une pensée libre de la contrainte du langage, un « au-delà des mot », un ineffable supérieur et indépendant du discours ? Pour répondre à ce problème, il faut chercher à savoir quand com...
-
Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons?
Introduction : Pour Hegel, « vouloir penser sans les mots est une tentative insensée ». Le langage est une invention de signes qui semble indissociable de la pensée. Si la pensée a besoin de la langue pour se développer, cette dépendance la rendt-elle prisonnière de la langue que l'on parle ? Ne peut-il exister une pensée libre de la contrainte du langage, un « au-delà des mot », un ineffable supérieur et indépendant du discours ? Pour répondre à ce problème, il faut chercher à savoir quand comm...
-
L'homme est-il prisonnier du temps ?
Tandis que l'espace est réversible (je peux aller de Cherbourg à Paris et de Paris à Cherbourg), le temps est irréversible, ne peut être parcouru que dans une direction. Ici je ne peux pas revenir en arrière, je ne peux pas revivre l'année précédente ; je ne cesse au contraire de m'en éloigner, le souvenir même que j'en ai évolue et se transfigure. Le temps emporte tout sans retour, il m'empêche de fixer quoi que ce soit. Héraclite, sensible au changements perpétuel de l'univers (« on ne se baig...
-
L'existence est-elle prisonnière du temps ?
APPROCHE: Exister, c'est faire l'expérience de cette déchirure qui consiste à ne pas pouvoir se tenir avec certitude en soi comme nous en donne l'illusion réconfortante de l'animal ou de la chose qui reste identique à euxmêmes (ils changent mais sans s'en rendre compte). On peut bien dire qu'ils existent mais de telle sorte que l'existence n'est jamais chez eux mise en question. À l'inverse, l'existence humaine n'est pas une simple possibilité que le devenir actualisera ; elle est prise dans ce...
-
Les religions sont-elles prisonnières de la superstition ?
A la question posée par le sujet, on serait tenté de répondre très vite que non d'un point de vue extérieur à la religion, seulement la question semble après réflexion plus difficile que cela à résoudre. Le dictionnaire nous dit que la superstition consiste en une croyance irraisonnée ou au pouvoir occulte et fatal d'un acte, d'un signe. Ainsi le sujet nous demande si les religions sont totalement prisonnières de la superstition ? On verra donc dans un premier cas que la définition de la sup...
-
Platon: L'allégorie de la caverne
Dans la célèbre allégorie de la caverne (République, VII), Platon présente dans un schéma simplifié le statut de l'homme dans le monde : la duperie du nigaud qui prend des vessies pour des lanternes. Il faut imaginer une caverne profonde dans laquelle les hommes sont enchaînés face à la paroi du fond. Ne pouvant tourner la tête, la réalité est pour eux ce mur sur lequel se déploient des jeux d'ombres. A l'entrée de la caverne brûle un feu qui dispense une lumière suffisante pour découper s...
-
-
Sommes-nous prisonniers de notre passé ?
Introduction Le principal caractère du temps est son ordre qui s'impose à l'attention, et plus précisément, l'irréversibilité de cet ordre. On peut ainsi tout inverser, sauf le t e m p s . O n peut mettre les choses la tête en bas, mettre « la charrue avant les bœufs » m ê m e s i c'est difficile, dangereux, ce n'est pas impossible. Mais on aura beau retourner sur s e s pas, rien ne défera l'aller. Lavelle dira que « L'irréversibilité constitue pourtant le caractère le plus essentiel du temps, l...
-
Sommes-nous prisonniers de notre passé ?
Introduction Le principal caractère du temps est son ordre qui s'impose à l'attention, et plus précisément, l'irréversibilité de cet ordre. On peut ainsi tout inverser, sauf le temps. On peut mettre les choses la tête en bas, mettre « la charrue avant les bœufs » même si c'est difficile, dangereux, ce n'est pas impossible. Mais on aura beau retourner sur ses pas, rien ne défera l'aller. Lavelle dira que « L'irréversibilité constitue pourtant le caractère le plus essentiel du temps, le plus émouv...
-
Peut-on être prisonnier du travail ?
Le travail est une prison « Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je dois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous : à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail – on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir – qu'un tel travail constitue la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et s'entend à entra...
-
La Vérité (cours complet de philosophie)
Séquence n°5 – La vérité Depuis Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, tout le monde semble s’accorder pour définir la vérité comme correspondance ou adéquation entre ce qui est conçu par l’intelligence/l’esprit et la réalité. En d’autres termes, la proposition « Il pleut » est vraie si et seulement s’il pleut dans les faits. Cette définition comporte une conséquence importante : la vérité serait une propriété du langage et non du réel. « Vrai » et « faux » sont donc des qualificatifs qui s’appl...