30 résultats pour "faibles"
-
Qu'est-ce qu'une volonté faible ?
La volonté peut se définir comme : '' Ce qu'une personne veut ou désire''. Or, selon Spinoza, ''l'homme a autant de volonté qu'il a de puissance''. Comment peut- il exister alors une volonté faible : vient-elle d'une puissance faible? La volonté faible repose-t-elle sur un manque de potentiel ? L'homme ayant une volonté faible serait alors celui qui envisage ses désirs de façon limitée, conscient que peu de désirs sont à sa portée. Pourtant la volonté semble contraire à un acte réfléchi et le ma...
-
Peut-on parler d'un pouvoir des faibles ?
La quête du pouvoir... Une finalité bien peu noble pour les philosophes de tout temps. Pourtant, lorsque nous ne cherchons pas à acquérir un pouvoir supérieur, nous voulons appuyer le pouvoir que nous avons — ou croyons avoir — déjà. Car, comme le soulignait déjà Kierkegaard en 1846 dans Post-Scriptum, "Nous pouvons tous quelque chose, et le roi sourit du pouvoir du ministre, et le ministre, du pouvoir du journaliste, et le journaliste, du pouvoir de l'agent, et celui-ci, du pouvoir de la domest...
-
ROUSSEAU: l'homme est faible
Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature bénéficie d'une douce liberté, puisque il vit dans une indépendance. Ces besoins sont immédiatement satisfaits et n'a nullement besoin du secours des autres hommes pour bien vivre. La société apparaît selon Rousseau, non comme l'effet d'un besoin, mais naît des circonstances extérieures, qui sont d'ordres climatiques pour la plupart. En d'autres termes, la société n'a rien de nécessaires, mais est accidentelle. Ainsi selon lui : « L'extrême inégalité dan...
-
DESCARTES: Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions...
Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions... Il s'agit ici d'une citation extraite du dernier livre de Descartes, Les Passions de l'âme, écrit à la demande de la princesse Elisabeth, et publié en 1649. Il est évidemment préférable, pour traiter un tel sujet, de connaître la théorie cartésienne des passions. Descartes donne à « passion » son sens étymologique : « ce qui est subi par » et l'oppose à « action ». Les passio...
-
Le langage ne traduit-il qu'une faible partie de notre pensée, ou faut-il dire avec un philosophe contemporain « Toute pensée est inséparable de son expression et ne vaut que ce que vaut cette expression elle-même. » ?
Le langage ne traduit-il qu'une faible partie de notre pensée, ou faut-il dire avec un philosophe contemporain « Toute pensée est inséparable de son expression et ne vaut que ce que vaut cette expression elle-même. » Pour DESCARTES et au sens large, la pensée englobe toute la vie intérieure. Dans ce sens, le langage ne traduit qu'une faible partie de notre pensée : la vie affective est inexprimable avec ses nuances propres et sa complexité. Dans la vie intellectuelle elle-même, précisément dans...
-
La loi est-il la force des faibles ?
La loi désigne tout d'abord (c'est le sens du "droit positif") l'ensemble des règles qui organisent les rapports des membres d'une même communauté politique. Montrez ainsi que, contrairement à ce qui se produit dans la nature, tous sont alors égaux devant la loi et l'on abolit ainsi le règne du droit du plus fort. En ce sens, le droit semble donc bien ce qui protège les faibles, ce sur quoi ces derniers peuvent s'appuyer et donc ce qui constitue leur force. Montrez cependant qu'une telle figure...
-
La justice est-elle la force des faibles?
« La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique » (Pascal, Pensées) Introduction La justice se présente d'abord à la lumière de son contraire, l'injustice. En effet, entre serments trahis, partages inégaux, punitions injustifiées, on comprend quel peut être un sentiment d'injustice. Ainsi des inégalités, des excès de certains sur d'autres, naît le sens de la justice. Et la justice doit être une réponse raisonnée à ce qui est mal, puisque la vengeance ne peut...
-
La morale est-elle l'arme des faibles ?
La question qui vous est posée est volontairement provocatrice et fait écho à la thèse de Nietzsche selon qui, dans " La généalogie de la morale ", la morale ne serait qu'une invention des faibles pour réagir contre la domination qui s'exerce sur eux. En effet, le faible, par définition, n'est pas fort et ne peut donc désobéir à ceux qui le dominent. D'où la morale : elle permet de déclarer ce qui est mal et ce qui est bien. Les faibles vont donc affirmer que la violence est un mal, que seule co...
-
-
La loi n'est-elle que l'artifice des faibles ?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
-
La loi, est-elle l'artifice des faibles ?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
-
La religion est-elle une consolation pour les faibles?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
-
Faut-il protéger les faibles ?
[La nature a voulu que les forts survivent et que les faibles périssent. La faiblesse n'est pas une fatalité, mais un vice. Les hommes sont responsables de leur faiblesse. Les faibles n'ont donc que le sort qu'ils méritent, celui d'être des exclus et des exploités.] Il faut suivre la loi du plus fort La nature fonctionne selon la loi du plus fort. Il faut donc la respecter. En règle générale, la loi et la nature se contredisent. D'un point de vue naturel, le plus grand des maux est de subir l'in...
-
La religion n'est qu'une consolation pour les faibles ?
Introduction • La croyance religieuse est-elle une consolation pour les faibles ? L'assentiment de l'esprit à une vérité transcendante, et ce sans justification rationnelle, constitue-t-il un soulagement pour celui qui est dépourvu de force et de maîtrise spirituelle ? Le croyant se rassure-t-il grâce à un lien affectif et spirituel qui représente un baume à son impuissance existentielle ? Tel est le sens de cet intitulé de sujet qui nous interroge sur le rapport entre une croyance religieuse et...
-
La morale est-elle l'arme des faibles ?
[Pour Nietzsche, il n'y a pas de morale absolue, de bien ni de vrai en soi. Ces soi-disant valeurs universelles sont en fait une manifestation de l'instinct de défense des faibles, qui sont incapables de vivre pleinement et cherchent à se protéger contre les forts.] La morale est une construction artificielle destinée à museler les forts (thèse de Calliclès) En règle générale, la loi et la nature se contredisent. D'un point de vue naturel, le plus grand des maux est de subir l'injustice et non p...
-
La croyance religieuse est-elle une consolation pour les faibles ?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
-
Peut-on dire que le droit est la force des faibles ?
Le droit désigne tout d'abord (c'est le sens du "droit positif") l'ensemble des règles qui organisent les rapports des membres d'une même communauté politique. Montrez ainsi que, contrairement à ce qui se produit dans la nature, tous sont alors égaux devant la loi et l'on abolit ainsi le règne du droit du plus fort. En ce sens, le droit semble donc bien ce qui protège les faibles, ce sur quoi ces derniers peuvent s'appuyer et donc ce qui constitue leur force. Montrez cependant qu'une telle figur...
-
-
Le droit a-t-il pour fin de protéger le faible ?
Le droit a avant tout une prétention à l'universalité, il est peut-on dire dépourvu de contenu. Les droits de l'homme définissent ainsi les libertés inaliénables de tous les individus sans considération de leur origine, de leur sexe ou de leur religion. Le droit semble donc avoir pour fin de garantir les droits de tous les individus indépendamment de la place qu'ils occupent dans la société. Mais le droit ne se réduit pas à la garantie de nos libertés il est aussi porteur d'une certaine justice....
-
Que signifie « la force des faibles » ?
Remarquez le caractère paradoxal de l'énoncé. Comment le faible peut-il faire preuve de force? I. RELATIVITÉ DES NOTIONS DE FORCE ET DE FAIBLESSE "L'homme est un loup pour l'homme", dit Hobbes. « Il apparaît clairement par là qu'aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est la guerre de chacun contre chacun. » HOBBES. Hobbes vit dans une Angleterre troublée par une guerre civile dont l...
-
Nietzsche
Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que d'exiger de la faiblesse qu'elle manifeste de la force. Une quantité de force répond exactement à la même quantité d'instinct, de volonté, d'action — bien plus, la résultante n'est autre chose que cet instinct, cette volonté, cette action même, et il ne peut en paraître autrement que grâce aux séd...
-
Nietzsche
L'affirmation des valeurs suppose d'abord un renversement des illusions aliénantes : il faut se libérer de l'illusion de l'au-delà, de l'illusion des « arrière-mondes ». Derrière les actes il y aurait un sujet, un moi : tel est le grand postulat de toute morale. Mais est-ce réellement pensable ? « Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que...
-
PASCAL: L'homme est grand car il se sait misérable.
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
-
"Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions." (Descartes). Qu'en pensez-vous ?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
-
Platon
"La loi est faite pour les faibles et pour le grand nombre. C'est donc par rapport à eux-mêmes et en vue de leur intérêt personnel qu'ils font la loi et qu'ils décident de l'éloge et du blâme. Pour effrayer les plus forts, les plus capables de l'emporter sur eux, et pour les empêcher de l'emporter en effet, ils racontent que toute supériorité est laide et injuste, et que l'injustice consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être...
-
Rousseau: liberté, société et droit
"Le seul qui fait sa volonté est celui qui n'a pas besoin pour la faire de mettre les bras d'un autre au bout des siens(1) : d'où il suit que le premier de tous les biens n'est pas l'autorité mais la liberté. L'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut et fait ce qu'il lui plaît. (...) La société a fait l'homme plus faible, non seulement en lui ôtant le droit qu'il avait sur ses propres forces, mais surtout en les lui rendant insuffisantes. Voilà pourquoi ses désirs se multiplient avec sa f...
-
-
L'injustice est-elle une fatalité?
Introduction Remarquons d'emblée que la justice peut recevoir deux définitions qui s'opposent. Celle, institutionnalisée (qui se détermine selon des lois humainement choisies), se confronte à une approche « naturaliste » (fondée sur le droit naturel) de la justice terrestre. Nous sommes en effet les héritiers de ce paradoxe que Platon aurait, de manière exemplaire, illustré dans un dialogue. Le Gorgias confronte, sur la question particulière de la nature du juste et de l'injuste, Socrate (a...
-
Résumé de la première partie du "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Rousseau ?
Demande d'échange de corrigé de Cuiza Sebastian ([email protected]). Sujet déposé : Résumé de la première partie du discours de Rousseau Dans la première partie du Discours, Rousseau s'attache à montrer que la notion d'inégalité admet un tout autre sens pour l'homme naturel. L'inégalité évolue en fonction des besoins, et les besoins physiques et moraux de l'homme naturel sont très différents de ceux de l'homme social. Cela le conduit à définir la nature de l'inégalité naturelle en cherchant si c...
-
MALEBRANCHE: PASSIONS ET RAISON
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec facili...
-
Goldfinger: La technique peut-elle masquer le réel ?
On le sait, notre monde moderne se caractérise par le développement technique inouï auquel nous serions condamnés. La technique semble du reste tellement imbriquée dans toutes nos activités, qu'elle paraît à la fois omniprésente et difficile à saisir, à isoler, spectaculaire et invisible. Son aspect le plus frappant réside dans les machines, qui en sont la manifestation constante. Mais le règne de la technique ne se limite nullement à la seule utilisation de machines et s'exerce dans bien d'autr...
-
ROUSSEAU: N'allons pas surtout conclure avec Hobbes...
N'allons pas surtout conclure avec Hobbes que pour n'avoir aucune idée de la bonté, l'homme soit naturellement méchant, qu'il soit vicieux parce qu'il ne connaît pas la vertu, qu'il refuse toujours à ses semblables des services qu'il ne croit pas leur devoir, ni qu'en vertu du droit qu'il s'attribue avec raison aux choses dont il a besoin, il s'imagine follement être le seul propriétaire de tout l'Univers. Hobbes a très bien vu le défaut de toutes les définitions modernes du droit Naturel : mais...
-
L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant - Blaise Pascal (1623-1662)
L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant 1 Blaise Pascal (1623-1662) Pascal, contempteur de la philosophie, est un philosophe >. C'est que, pour réaliser son grand dessein apolo gétique, il se fait moraliste et consacre une grande partie de son projet à la description de la condition humaine, et tout particu lièrement à l'état de l'homme sans Dieu. Plutôt que de démontrer l'existence de Dieu, Pascal s'em ploie à persuader le libertin et...