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Résumé de la première partie du "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Rousseau ?

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Dans la première partie du Discours, Rousseau s'attache à montrer que la notion d'inégalité admet un tout autre sens pour l'homme naturel. L'inégalité évolue en fonction des besoins, et les besoins physiques et moraux de l'homme naturel sont très différents de ceux de l'homme social. Cela le conduit à définir la nature de l'inégalité naturelle en cherchant si celle-ci se fonde sur des caractères physiques ou moraux.

 

 Les arguments développés par Rousseau

 

 

Rousseau considère l'homme tel qu'il serait en n'étant soumis qu'à la nature en le privant de son cadre actuelle. En particulier, l'homme naturel possède un physique différent de celui de l'homme que la vie en société a déformé.

 

L'homme n'a donc, à l'état naturel, que son corps pour toute arme et semble de ce fait inférieur à la plupart des animaux (Rousseau fait ici implicitement référence au mythe de Prométhée). Ce constat pourrait être une origine de l'inégalité naturelle. Or, dans la mesure où l'homme et les animaux obéissent au principe de conservation de soi-même, établi par la nature, ils ne recherchent pas l'affrontement: la fuite est toujours possible, elle permet d'éviter  l'affrontement et de rétablir une certaine égalité entre l'homme et les animaux, d'autant plus que l'homme est capable d'apprendre et d'imiter, s'élevant ainsi au dessus de l'instinct animal. Cette faculté lui permet de mieux s'adapter aux conditions auxquelles la nature le soumet : il peut se nourrir de tout, endurcir son physique et son tempérament face aux intempéries.

 

 Selon Rousseau, l'inégalité physique naturelle est éliminée par la nature elle-même qui sélectionne les individus les plus robustes en éliminant les plus faibles, tandis qu'elle persiste dans la société qui fait subsister les forts comme les faibles.

 

 L'homme naturel est ainsi autonome car il peut satisfaire ses besoins sans dépendre d'autrui, à la différence de l'homme social. Il ne lui est donc pas nécessaire d'établir un lien social avec son semblable. Pour Rousseau, l'homme est primitivement seul.

« Demande d'échange de corrigé de Cuiza Sebastian ([email protected]). Sujet déposé : Résumé de la première partie du discours de Rousseau Dans la première partie du Discours, Rousseau s'attache à montrer que la notion d'inégalité admet un tout autre sens pour l'homme naturel.

L'inégalité évolue en fonction des besoins, et les besoins physiques et moraux de l'homme naturel sont très différents de ceux de l'homme social.

Cela le conduit à définir la nature de l'inégalité naturelle en cherchant si celle-ci se fonde sur des caractères physiques ou moraux. Les arguments développés par Rousseau Rousseau considère l'homme tel qu'il serait en n'étant soumis qu'à la nature en le privant de son cadre actuelle.

En particulier, l'homme naturel possède un physique différent de celui de l'homme que la vie en société a déformé. L'homme n'a donc, à l'état naturel, que son corps pour toute arme et semble de ce fait inférieur à la plupart des animaux (Rousseau fait ici implicitement référence au mythe de Prométhée).

Ce constat pourrait être une origine de l'inégalité naturelle.

Or, dans la mesure où l'homme et les animaux obéissent au principe de conservation de soimême, établi par la nature, ils ne recherchent pas l'affrontement: la fuite est toujours possible, elle permet d'éviter l'affrontement et de rétablir une certaine égalité entre l'homme et les animaux, d'autant plus que l'homme est capable d'apprendre et d'imiter, s'élevant ainsi au dessus de l'instinct animal.

Cette faculté lui permet de mieux s'adapter aux conditions auxquelles la nature le soumet : il peut se nourrir de tout, endurcir son physique et son tempérament face aux intempéries. Selon Rousseau, l'inégalité physique naturelle est éliminée par la nature elle-même qui sélectionne les individus les plus robustes en éliminant les plus faibles, tandis qu'elle persiste dans la société qui fait subsister les forts comme les faibles. L'homme naturel est ainsi autonome car il peut satisfaire ses besoins sans dépendre d'autrui, à la différence de l'homme social.

Il ne lui est donc pas nécessaire d'établir un lien social avec son semblable.

Pour Rousseau, l'homme est primitivement seul. Rousseau estime par ailleurs que les maladies sont, pour la plupart d'entre elles, l'ouvrage des passions, lesquelles ne se développent qu'à l'état social, rendant ainsi la médecine nécessaire.

La santé n'est donc pas meilleure dans l'état social que dans l'état naturel, dans lequel les hommes n'ont, d'ailleurs, à craindre que la maladie sans avoir à craindre les remèdes que la société leur oppose. En effet, l'homme social est plus ou moins vulnérable aux maladies selon qu'il s'accorde des commodités plus ou moins grandes par rapport à la vie animale, contribuant à diminuer sa vigueur naturelle.

Rousseau en déduit que l'idée d'une inégalité face aux maladies est tirée de l'état social lui-même. Pourtant, l'homme sauvage est, sur le plan de la pensée, plus proche de l'animal que de l'homme social.

En effet, la nature ne perfectionne pas les organes qui ne sont pas directement utiles à sa conservation, ce qui gêne le développement d'une sensualité utile à l'élargissement des pensées.

En revanche, l'homme sauvage se distingue de l'animal par sa capacité à s'écarter de la règle que lui prescrit l'instinct : l'homme peut ainsi faire acte de liberté, il a la possibilité de dépasser la simple satisfaction de ses besoins physiques, car « la volonté parle encore quand la nature se tait ». L'homme se distingue également de l'animal par la faculté, presque illimitée, qu'il a de se perfectionner, cette faculté étant la source du développement de toutes les autres facultés.

Cependant, cette perfectibilité lui permet de développer des facultés favorisant la conservation de l'instinct donné à l'espèce dans l'état naturel L'homme sauvage de Rousseau n'a donc pas de curiosité, ni d'étonnement.

L'esprit de l'homme sauvage est donc borné.

L'homme sauvage n'a ni la tentation, ni les moyens de sortir de son état. En effet, pour que l'homme puisse passer de la simple sensation à la réflexion, il faut que la nécessité l'y conduise et qu'il existe une communication entre les hommes de manière à ce que les connaissances ne périssent pas avec celui qui les a découvertes.

En d'autres termes, il faut que l'état de nature soit remplacé par l'état social pour que les sciences et les arts se développent.

Par conséquent, on ne saurait soutenir que la société est issue du progrès de la connaissance et des arts. Les hommes sont en effet dispersés dans la nature, sans aucune nécessité d'établir des relations entre leurs semblables.

Aucune communication ne serait donc en mesure de s'instaurer, une telle situation ne favoriserait pas le développement des langues.

La seule relation où un tel développement puisse se manifester serait la relation mèreenfant.

Or, l'enfant est celui qui doit expliquer tous ses besoins : s'il avait dû inventer un langage, il en existerait. »

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