205 résultats pour "descartes"
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DESCARTES: Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions...
Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions... Il s'agit ici d'une citation extraite du dernier livre de Descartes, Les Passions de l'âme, écrit à la demande de la princesse Elisabeth, et publié en 1649. Il est évidemment préférable, pour traiter un tel sujet, de connaître la théorie cartésienne des passions. Descartes donne à « passion » son sens étymologique : « ce qui est subi par » et l'oppose à « action ». Les passio...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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DESCARTES: Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales
Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusqu’à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de par...
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DESCARTES: Sitot que j'ai eu acquis quelques notions generales touchant la physique
(...) Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de...
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DESCARTES: tous les arts ne sauraient être appris en même temps par le même homme
Les hommes ont l'habitude, chaque fois qu'ils découvrent une ressemblance entre deux choses, de leur attribuer à l'une et à l'autre, même en ce qui les distingue, ce qu'ils ont reconnu vrai de l'une d'elles. Ainsi, faisant une comparaison fausse entre les sciences, qui résident tout entières dans la connaissance qu'a l'esprit, et les arts, qui requièrent un certain exercice et une certaine disposition du corps, et voyant, par ailleurs, que tous les arts ne sauraient être appris en même temp...
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DESCARTES: parvenir à la connaissance des choses sans aucune crainte d'erreur
(...) Nous allons énumérer ici tous les actes de notre entendement par lesquels nous pouvons parvenir à la connaissance des choses sans aucune crainte d'erreur ; il n'y en a que deux : l'intuition' et la déduction. Par intuition j'entends, non pas le témoignage changeant des sens ou le jugement trompeur d'une imagination qui compose mal son objet, mais la conception d'un esprit pur et attentif, conception si facile, si distincte qu'aucun doute ne reste sur ce que nous comprenons ; ou, ce q...
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DESCARTES et les sentiments de douleur, de faim, de soif
" La nature m'enseigne aussi, par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc.., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote en son navire, mais, outre cela, que je lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul tout avec lui. Car, si cela n'était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu'une chose qui pense, mais j'apercevrais cette blessure par le seul entend...
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DESCARTES: Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père
Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père'. Et pour expliquer plus nettement mon opinion, je désire que l'on remarque sur ce point que l'indifférence me semble signifier proprement cet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu'elle n'est point portée, par la connaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu'un autre; et c'est en ce sens que je l'ai prise, quand j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté consistait à no...
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DESCARTES: une figure triangulaire tracée sur le papier
Lorsque nous avons la première fois aperçu en notre enfance une figure triangulaire tracée sur le papier, cette figure n'a pu nous apprendre comme il fallait concevoir le triangle géométrique, parce qu'elle ne le représentait pas mieux qu'un mauvais crayon une image parfaite. Mais, d'autant que l'idée véritable du triangle était déjà en nous, et que notre esprit la pouvait plus aisément concevoir que la figure moins simple ou plus composée d'un triangle peint, de là vient qu'ayant vu cette...
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DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.»
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depui...
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Jean-Paul SARTRE et le "je pense" de Descartes et de Kant
Introduction : Dans le texte suivant Sartre expose sa théorie existentialiste s’opposant radicalement à celle de ses prédécesseurs Descartes et Kant. Ce que souligne Sartre c’est l’importance de l’autre dans la connaissance de soi-même, c’est en ce point que le cogito n’est pas subjectif mais intersubjectif. Explication de texte : Selon les matérialistes, l’existence humaine serait déterminée, et les comportements et les pensées des hommes seraient le produit de relations causales sur le m...
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DESCARTES: le corps comme statue et comme machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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DESCARTES: Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cet terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on es...
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DESCARTES: s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,...
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Dans les Méditations métaphysiques Descartes écrit : je pense donc je suis. De son côté Rousseau écrit dans Les Rêveries du Promeneur solitaire: je sens donc je suis. En vous appuyant sur chacune de ces affirmation, vous vous demanderez quel sens il faut
Dans les Méditations métaphysiques Descartes écrit "je pense donc je suis". De son côté Rousseau écrit dans Les Rêveries du Promeneur solitaire "je sens donc je suis". En vous appuyant sur chacune de ces affirmation, vous vous demanderez quel sens il faut donner à la conscience d'exister. Les positions de Descartes et de Rousseau semblent marquer deux axes d'affirmation opposées dans la découverte de la conscience de soi : pour l'un, c'est par la substance pensante que se dévoile l'indubitable c...
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PODCAST: Le cogito et l'innéisme de Dieu chez DESCARTES
Je pense, donc je suis 1 René Descartes (1596-1650) Cette formule du Discours de la méthode (1637), probable ment la plus célèbre de toute l'histoire de la philosophie, est comme le slogan publicitaire de la philosophie tout entière, la citation obligée de quiconque se prend à penser et veut le faire savoir. Aussi incomprise qu'elle est connue, on la retient sans plus savoir ce qu'elle recouvre. Le cogito, comme il est convenu de l'appeler, est effective ment le de l'édifice philos...
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DESCARTES: l'arithmétique et la géométrie
Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences: c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur objet est tel que nous le désirons, puisque, sauf par inattention, il semble...
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DESCARTES: ARITHMETIQUE ET GEOMETRIE
Par là on voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences: c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur objet est tel que nous le désirons, puisque, sauf par inattention, il semble impos...
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DESCARTES: le morceau de cire et la connaissance
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
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DESCARTES: «Je pense donc je
suis...»
Thème 363 DESCARTES: «Je pense donc je suis...» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la phil...
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Descartes: Qu'est-ce que la nature
?
Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de nécessité qu'il doit y avoir plusieurs chan...
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Descartes: Le cogito
Descartes: Le cogito 1. Douter, penser, être Douter est une opération méthodique. Elle conduit à mettre en question les sources des connaissances, les sens et l'entendement, et par là à rejeter tout ce qui n'est pas indubitable, en doutant volontairement de tout (Méditations métaphysiques). Le cogito est la première connaissance certaine qui surgit du doute en lui résistant : je pense donc je suis. Rien ne pourrait faire qu'en pensant je ne sois pas. La liaison nécessaire entre ma pensée et mon...
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DESCARTES: droit et devoir
Il est des devoirs qui ne découlent pas du droit d'autrui, par exemple le devoir de bienfaisance. Le malheureux n'a, pour ce qui est de lui, de droits sur ma bourse que dans la mesure où il suppose que c'est moi qui me ferais un devoir d'assister les malheureux; quant à moi, mon devoir ne se fonde pas sur son droit : son droit à la vie, à la santé, etc., ne concerne pas des individus mais l'humanité en général (le droit de l'enfant à la vie concerne les parents) et ce droit impose à l'État,...
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Descartes et le langage
Tous les hommes sans exception, même fous ou stupides, sont capables de parler ou d'employer des signes pour faire connaître leur pensée. Au contraire, il n'existe aucun animal qui soit capable d'employer le langage, sinon pour le répéter sans le comprendre (les pies ou les perroquets par exemple). Si les animaux ne parlent pas, ce n'est donc pas par défaut d'organes convenables les imitations peuvent être très bonnes pour certains oiseaux -, mais ils ne pensent pas ce qu'ils disent, et ne...
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DESCARTES: Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
- Passions et liberté chez Descartes
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LA POSTERITE DU CARTÉSIANISME : ENTRE FIDÉLITÉ ET REFONDATION
IA POSTÉRITÉ DU CARTÉSIANISME : ENTRE FIDÉLITÉ ET REFONDATION Le cartésianisme marque donc une révolution philosophique. Il fait vaciller définitivement les philosophies d'inspiration scolastique alors dominantes. Et il suscite immédiatement des adeptes chez ceux que l'on appellera très vite la « secte des cartésiens ». Ces tenants de la philosophie nouvelle viennent d'horizons très divers, mais participent tous à la diffusion du cartésianisme en France et en Europe. On peut ainsi pres...
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Descartes: une « chose pensante »
Descartes Dans la quatrième partie du discours de la méthode, Descartes cherche à atteindre la vérité. Pour lui, nous pouvons trouver la vérité en doutant de tout mais toujours en jugeant le plus possible par la raison. Cette quête va l’amener à démontrer l’existence de Dieu, l’être parfait mais aussi la nature de l’homme : une chose pensante. Nous allons nous intéresse à la quête de la vérité par Descartes et répondrons à la question suivante: la raison seule suffit-elle à atteindre la v...
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MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME ? Tous les ordres religieux enseignants ne sont pas également sensibles aux nouveautés philosophiques. Si les jésuites restent largement fidèles à la scolastique quitte à être sèchement rappelés à l'ordre par leur congrégation, comme le montre l'exemple de Rodolphe Du Tertre (1677-1762), un temps attiré par la philosophie de Malebranche, d'autres congrégations sont sensibles au cartésianisme et participent clairement à sa diffusion. C'est notam...
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Descartes: désir et liberté
Il me semble que l'erreur qu'on commet le plus ordinairement touchant les désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point: car, pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur, à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous. Et il est certain qu'on ne saurait avoir un...
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Valeur du cogito de Descartes et sa critique ?
Cette phrase (« Je pense donc je suis ») apparaît au début de la quatrième partie du « Discours de la méthode », qui présente rapidement la métaphysique de Descartes. On a donc tort de dire « Cogito ergo sum », puisque ce texte est le premier ouvrage philosophique important écrit en français. Pour bien comprendre cette citation, il est nécessaire de restituer le contexte dans lequel elle s'insère. Le « Discours de la méthode » présente l'autobiographie intellectuelle de Descartes, qui se fait le...
- Descartes: erreur et enfance
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Descartes: La science
Descartes: La science 1. Une science certaine La science peut donc partir de nos idées. Nos idées d'extension, mais aussi de figures et de mouvements, nous permettent de connaître les corps. Ainsi, ce qui règle la nature, je peux le découvrir à l'intérieur de ma pensée, a condition de ne considérer que mes propres opérations quand je pense et la relation entre mes idées. Ainsi, en géométrie, au lieu de travailler sur des figures représentées en image, il convient de travailler sur les équations...
- DESCARTES: l'imagination des hommes
- DESCARTES: Car, afin que je sois libre
- DESCARTES: Quand donc on dit qu'un bâton
- DESCARTES et la liberté d'indifférence
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La connaissance chez Descartes
Thème 506 La connaissance chez Descartes PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie...
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Cartésiens et newtoniens
Cartésiens et newtoniens Selon une histoire des idées assez commune, le doute métho dique que Descartes limitait à la philosophie, à la métaphysique et aux sciences aurait été étendu progressivement aux institu-, rions civiles et religieuses pour aboutir aux idées révolution naires. En fait, il est difficile de trouver les traces d'une telle extension si l'on distingue nettement ce doute de méthode et le doute sceptique qui s'en tient à la vraisemblance et dont la tradition remonte à...
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Comment peut-on interpréter l'affirmation de Descartes:"Je pense donc je suis" ?
Cette phrase (« Je pense donc je suis ») apparaît au début de la quatrième partie du « Discours de la méthode », qui présente rapidement la métaphysique de Descartes. On a donc tort de dire « Cogito ergo sum », puisque ce texte est le premier ouvrage philosophique important écrit en français. Pour bien comprendre cette citation, il est nécessaire de restituer le contexte dans lequel elle s'insère. Le « Discours de la méthode » présente l'autobiographie intellectuelle de Descartes, qui se fait le...
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- DESCARTES: des raisons certaines et indubitables
- DESCARTES et la libre disposition de la volonté
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Descartes: le corps et les passions
La réflexion a engendré deux idées hétérogènes : celle d'étendue matérielle, celle de pensée. Comment rendre compte de l'unité de l'homme à partir de ce dualisme tranché entre deux natures ? DUALISME: Théorie philosophique qui distingue deux plans de réalité distincts. Dans le cadre de la philosophie du corps, théorie selon laquelle le corps et l'âme sont deux êtres distincts. 1. De la mécanique à la vie A. L'animal-machine La nature de l'âme est distincte de celle du corps. Considérant le cor...
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Descartes: L'homme est chose pensante
Les M éditations sont une entreprise de doute radical en vue de trouver une vérité s olide qui puisse servir de fondement à l'édification de la s c i e n c e. O n peut supposer, a v e c D e s c a r t e s , q u e tout e s t faux : le monde extérieur n'existe peut-être pas , m e s s e n s me trompent perpétuellement, mon corps lui-même n'est peut-être qu'une illusion. A la place de Dieu, on peut poser un "malin génie" qui use de toute son indus trie et de sa puissanc e pour m'induire tout le temps...
- DESCARTES: le premier principe de la philosophie
- DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu
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Descartes: l'âme et Dieu
Descartes ne s'arrête pas à ces premiers résultats. Le doute ressurgit. La certitude rationnelle peut-elle nous suffire ? La confiance dans la méthode mathématique est-elle légitime ? L'évidence ne nous trompe-t-elle pas ? Descartes étend son doute à toute certitude présente, même mathématique, et part à la recherche d'un fondement absolu, métaphysique, de toute connaissance, sur lequel reposerait l'édifice scientifique lui-même. 1. « Des choses que l'on peut révoquer en doute » A. Le doute volo...
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DESCARTES: libre arbitre et volonté
Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes. Et ce qui me semble bien remarquable en cet endroit, est que de toutes les autres choses qui sont en moi, il n'y en a aucune si parfaite et si étendue, que je ne reconnaisse bien qu'elle pourrait être encore plus parfaite. Car, par exemple, si je considère la faculté de con...
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DESCARTES: l'exemple du morceau de cire
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il été recueilli ; sa figure, sa couleur, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent faire distinctement connaître un corps se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, pendant que je parle, on l'a...
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6e partie du discours de la méthode - Descartes
Le texte soumis à l'étude est un extrait de la 6 partie du discours de la méthode écrit et publier par Descartes en 1637 .Dans ce passage, Descartes réfléchie sur l’utilité de la science. Quelle est sa valeur ? Pourquoi les hommes s’éfforcent t’il de la connaitre ? quekkes sont ses aspecs positifs ? Tant de question qui se ramène à celle plus essentiel de savoir si la science n’a pas juste un aspect « speculative », mais plutôt a comme usage de « nous rendre comme maitre et possesseur de l...