18 résultats pour "pitié"
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L'État doit il être sans pitié ?
PREMIERE CORRECTION Introduction On appelle Etat l'ensemble des institutions qui organisent une société sur un territoire donné. L'Etat suppose donc toujours une mission élémentaire : garantir la sécurité des citoyens et assurer la cohésion d'un groupe. Pour ce faire, l'Etat édicte des lois et tout contrevenant se voit puni via l'appareil judiciaire. Dès lors, au nom de la paix et de l'ordre, on voit mal comment l'Etat pourrait ne pas être sans pitié : il est sans pitié dans la mesure où il fait...
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ROUSSEAU: la pitié est un sentiment naturel
Il est donc bien certain que la pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce. C'est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir; c'est elle qui, dans l'état de nature, tient lieu de lois, de moeurs et de vertu, avec cet avantage que nul n'est tenté de désobéir à sa douce voix; c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible en...
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La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
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La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
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La pitié est-elle morale ?
Introduction Ressentir de la pitié envers quelqu'un désigne un mode d'être sympathique vis-à-vis d'autrui au regard de ses souffrances, ainsi que le désir d'y mettre un terme. La pitié semble ainsi d'abord positive puisqu'elle marque l'attention, la non indifférence d'un spectateur devant le malheur d'autrui. Toutefois, en dépit de la tendance altruiste de la pitié, certains peuvent, sans pour autant être catégorisés d' « anormaux », présenter face à l'autre mépris et indifférence. La pitié peut...
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Rousseau: La pitié
Dans L'Etre et le Néant, Sartre va poursuivre une analyse phénoménologique de la théorie hégélienne. "L'essence des rapports entre consciences n'est pas le "Mitsein" (être-avec), mais le conflit." Ailleurs il dira même que c'est la violence qui fait le fond de toute relation humaine. Quelle est l'origine du conflit ? La seule existence de l'Autre fait que j'ai un dehors, une extériorité pour autrui, une nature. Des sentiments tels que la honte ou la fierté n'ont de sens que par rapport à ce...
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La pitié est-elle un mauvais sentiment ?
La pitié est un sentiment d'affliction que l'on éprouve pour les maux et les souffrances d'autrui. Sentiment d'affliction d'autant plus lourd que nous héritons des valeurs chrétiennes. Le sentiment est de l'ordre du ressenti. Il n'est pas sur le même plan que la raison. Un sentiment s'éprouve tandis que la raison commande, légifère. Il est difficile de concevoir la pitié hors du cadre religieux. La pitié est un sentiment que l'on éprouve à l'égard d'autrui. En radicalisant, la pitié pourrait pro...
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L' Etat doit -il etre sans pitié ?
Introduction On appelle Etat l'ensemble des institutions qui organisent une société sur un territoire donné. L'Etat suppose donc toujours une mission élémentaire : garantir la sécurité des citoyens et assurer la cohésion d'un groupe. Pour ce faire, l'Etat édicte des lois et tout contrevenant se voit puni via l'appareil judiciaire. Dès lors, au nom de la paix et de l'ordre, on voit mal comment l'Etat pourrait ne pas être sans pitié : il est sans pitié dans la mesure où il fait régner l'ordre de l...
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Rousseau: Sentiment de pitié
Thème 466 Rousseau: Sentiment de pitié 1. La pitié La réflexion sur la sociabilité de l'homme conduit Rousseau à insister sur le rôle des sentiments. Ainsi, le sentiment naturel de la pitié pour nos semblables (Discours sur l'origine de l'inégalité), qui nous pousse à nous identifier à celui qui souffre, est une manière de nous unir aux autres par affection plutôt que par intérêt. La pitié est à l'origine des vertus sociales. 2. La sincérité du coeur Le sentiment n'est pas limité au caractère so...
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La pitié est-elle une faiblesse ou une vertu?
La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ? INTRODUCTION. — Parmi les sentiments qui forment la gamme des affections altruistes ou des tendances sociales, la pitié occupe une place centrale à michemin entre la charité et l'amour. Littré la définit comme le « sentiment qui saisit à la vue des souffrances et qui porte à les soulager ». Si elle est compassion, ou commisération, la pitié contient aussi une nuance plus complexe et plus difficilement analysable : il y a, semble-t-il, une pointe d'i...
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La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ?
La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ? INTRODUCTION. — Parmi les sentiments qui forment la gamme des affections altruistes ou des tendances sociales, la pitié occupe une place centrale à michemin entre la charité et l'amour. Littré la définit comme le « sentiment qui saisit à la vue des souffrances et qui porte à les soulager ». Si elle est compassion, ou commisération, la pitié contient aussi une nuance plus complexe et plus difficilement analysable : il y a, semble-t-il, une pointe d'i...
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La pitié est-elle une vertu ou une faiblesse ?
INTRODUCTION. — Parmi les sentiments qui forment la gamme des affections altruistes ou des tendances sociales, la pitié occupe une place centrale à mi-chemin entre la charité et l'amour. Littré la définit comme le « sentiment qui saisit à la vue des souffrances et qui porte à les soulager ». Si elle est compassion, ou commisération, la pitié contient aussi une nuance plus complexe et plus difficilement analysable : il y a, semble-t-il, une pointe d'ironie dans l'idée de pitié, un sens à peine pé...
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La morale peut-elle être fondée sur la pitié ?
Ici on vous interroge sur la nature morale de la pitié. Est-elle de l'ordre de la valeur, peut-on la revendiquer comme le signe de la liberté de l'homme et de son autonomie ? Cela n'est pas évident puisque avoir pitié, c'est avant tout ressentir quelque chose face à la douleur d e l'individu. La pitié renverrait donc à une manifestation immédiate du sujet et ne serait pas le fruit d'une réflexion. Elle serait déterminée par la situation de nos sens. Or peut-on dire que la morale se fonde sur des...
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La pitié est naturelle à l'homme
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands', ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize ans l'ad...
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Quelle valeur morale attribuez-vous à la pitié ?
Introduction "DEVENEZ DURS" écrit Nietzsche. Selon lui, la pitié énerve par Contagion la « volonté de puissance », fait du fort un faible, donne une âme de vaincu à qui était lait pour vaincre ; elle maintient et multiplie par le monde les faibles, qui vont submerger les forts. Si l'on dégage la formule nietzschéenne de son contexte doctrinal, il semble qu'elle garde une valeur directe et générale La vraie vertu — c'est le sens premier du mot. — est vigueur, effort tendu, aptitude virile à la lu...
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Rousseau versus Hobbes
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Que pensez-vous de cette affirmation : « La pitié chez l'homme qui vit sous la conduite de la raison est par elle-même mauvaise et inutile. » ?
Que pensez-vous de cette affirmation : « La pitié chez l'homme qui vit sous la conduite de la raison est par elle-même mauvaise et inutile. » Introduction. — Nous jugeons sévèrement l'homme qui reste insensible aux malheurs et aux souffrances d'autrui. Aussi sommes-nous étonnés qu'on ait pu dire : « La pitié chez l'homme qui vit selon la raison... ». Mais peut-être qu'un examen plus attentif nous permettra de donner à cette affirmation un sens acceptable. I. — ÉTUDE DE L'AFFIRMATION A. Observat...
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ROUSSEAU: L'éducation d'Emile
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "EMILE OU DE L'EDUCATION" DE ROUSSEAU: L'Émile est un livre inclassable, qui emprunte aussi bien aux genres du traité, de l'essai que de la fiction romanesque et même de la confession. Pour Rousseau (1712-1778), l'éducation' est une notion si complexe qu'on ne peut en faire la théorie systématique, ni la réduire à une collection de préceptes. Publié simultanément au C ontrat social, l'Émile apparaît comme son nécessaire contrepoint dans la mesure où il ne cherche p a s...