19 résultats pour "ennui"
- La barbarie plutôt que l'ennui Théophile Gautier
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Peut-on ne pas s'ennuyer ?
Existence Pe ut-on éc h a pper à l 'e n n ui ? � Ne pas s'ennuyer est une question d'attitude. Celui qui est curieux, créatif, travailleur, plein de désirs ne s'ennuie jamais. Les plages d'ennui sont inévitables dans la vie. A mesure que l'on vieillit, le dégoût de la vie peut nous envahir.
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Peut-on échapper à l'ennui ?
[Désir et passion sont des antidotes à l'ennui. Celui qui s'ennuie est un homme sans désir et sans passion.] L'essence du désir est de renaître L'ennui est causé par l'absence de désirs. Or, le désir n'est pas fatalement destiné à disparaître. Son caractère, au contraire, est de renaître sans cesse. Tant que nous aurons des désirs, il nous sera difficile de nous ennuyer. "Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passion..." HEGEL La passion a souvent été méprisée comme une chose qui es...
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Y a-t-il de meilleurs maîtres que l'ennui ?
L'ennui se définit comme une absence d'excitation de la volonté, une inaction souvent due à une absence de motifs ou de but. Se demander si l'ennui est le meilleur maître, c'est s'interroger sur les leçons que nous donne l'ennui, sur ce qu'il nous apprend. Or en premier lieu, l'ennui ne semble rien pouvoir nous apporter puisqu'il est vide de toute activité, de tout but. Mais cette vacuité même ne peut-elle pas nous rendre à une liberté jusqu'à là inconnue ? Ne peut-elle pas permettre à l'homme d...
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Kierkegaard et l'oisiveté
"On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne (1). L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'ennui. Elle peut faire, il est vrai, qu'on perde sa fortune, etc. ; toutefois, une natu...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée : “ On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne *. L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'enn...
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Nietzsche: Travaille-t-on uniquement pour survivre ?
ietzsche: Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent du travail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; c'est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu'il procure un gain abondant. Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d'un gai...
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Nietzsche: Travail, besoin et bonheur
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire ? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice : il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins....
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Hegel: cette galerie d’opinions
« En ce qui concerne d’abord cette galerie d’opinions que présenterait l’histoire de la philosophie — sur Dieu, sur l’essence des objets de la nature et de l’esprit — ce serait, si elle ne faisait que cela, une science très superflue et très ennuyeuse, alors même qu’on invoquerait la multiple utilité à retirer d’une si grande animation de l’esprit et d’une si grande érudition. Qu’y a-t-il de plus inutile, de plus ennuyeux qu’une suite de simples opinions ? On n’a qu’à considérer des écrits...
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Le sentiment du temps dans l'ennui, l'attente, l'attention, l'espérance ?
Définition des termes du sujet: TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). I. L'ennui. Le temps y est long parce que vide. Il n'y a rien, rien que la temporalité pour la conscience. Dilatation du présent vide : c'est une...
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essai sur la douleur et l'ennui
Philosophie des XIXe, XXe et XXIe siècles Essai sur la douleur et l’ennui « La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l’ennui. » - Arthur Schopenhauer Né à Danzig en 1788, Arthur Schopenhauer est l’enfant d’un père commerçant et d’une mère écrivaine. Il devient à son tour commerçant comme son père suivant la volonté de ce dernier. Après le décès de son père, qui se donna la mort en 1806, il se consacrera entièrement à la littérature et à l’étude de la philosophie, il obtint...
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Arthur SCHOPENHAUER: Bonheur et souffrance
Nous avons affaire ici à un des textes les plus connus du philosophe allemand Arthur Schopenhauer. La thèse défendue dans ce court extrait lui a valu le qualificatif de pessimiste. Le philosophe ici tend à montrer que l'homme n'est pas caractérisé par son intellect mais bien par la volonté. Ce fait amène l'homme à un désir perpétuel et à une souffrance incessante. Le but de Schopenhauer est bien ici de dénoncer l'illusion du bonheur et de rétablir la vraie nature de l'homme. Pour ce faire, il fa...
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NIETZSCHE: Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin
QUESTIONNAIRE INDICATIF • Qu'est-ce qui nous « accoutume au travail »? • Qu'est-ce que « l'ennui » (selon Nietzsche)? — Importance de la notation « besoin nouveau et surajouté » dans l'économie de ce texte? • Comment comprenez-vous que ce « besoin » sera « d'autant plus fort » « qu'aura peut-être été plus forte aussi la souffrance causée par les besoins »? • Qu'est-ce que « le jeu » (selon Nietzsche)? • Comment appréhendez-vous le « troisième état » évoqué par Nietzsche ? — Comment Nietzsche l'é...
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Nietzsche
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins. P...
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Nietzsche
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l’ennui vient nous surprendre. Qu’est-ce à dire ? C’est l’habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice : il sera d’autant plus fort que l’on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l’on a souffert plus fort des besoins....
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« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raison
« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raisonnables » (Livre de mon ami) Que pensez-vous de cette boutade d'A natole France ? INTRODUCTION REDIGEE Plus que nulle autre, notre époque s'impose par son amour du nouveau, de l'inédit, voire de l'étrange ou de l'inaccoutumé. O n peut trancher d'u...
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« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raison
« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raisonnables. » (Livre de mon ami). Que pensez-vous de cette boutade d'Anatole France ? Plus que nulle autre, notre époque s'impose par son amour du nouveau, de l'inédit, voire de l'étrange ou de l'inaccoutumé. On peut trancher d'un mot en disant qu'el...
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KANT: L'homme est le seul animal qui doit travailler pour vivre
Commentaire Kant Dans ses Réflexions sur l’éducation (traduction Philonenko et édité chez Vrin p 110), Kant cherche à montrer la nécessité du travail dans l’apprentissage pédagogique : « il est de la plus grande importance d’apprendre aux enfants à travailler ». Pourquoi le travail fait-il partie des éléments fondamentaux de l’apprentissage ? C’est que le travail est spécifique à l’homme : « l’homme est le seul animal voué au travail ». Ainsi l’enfant en apprenant à travailler accède à l’...
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KANT: L'homme est le seul animal qui doit travailler
Commentaire Kant Dans ses Réflexions sur l'éducation (traduction Philonenko et édité chez Vrin p 110), Kant cherche à montrer la nécessité du travail dans l'apprentissage pédagogique : « il est de la plus grande importance d'apprendre aux enfants à travailler ». Pourquoi le travail fait-il partie des éléments fondamentaux de l'apprentissage ? C'est que le travail est spécifique à l'homme : « l'homme est le seul animal voué au travail ». Ainsi l'enfant en apprenant à travailler accède à l'humanit...