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Cours Nature et Culture

Publié le 09/02/2023

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« 2ème partie: La nature et la culture La culture est la perspective philosophique qui renvoie à l’objectivité.

Il s’agit de traiter une double réalité tel qu’elle existe en elle même, la nature et la culture.

Le langage définit la culture. Linguistique ou science du langage, l’anthropologie, l’ethnologie, ethnographie.

La technique est l’activité culturelle par laquelle les Hommes modifient la nature.

Le travail et la technique, l’art et le langage appartiennent à la culture. La notion est la nature. Méthodologie : La langage, le travail et la technique et l’art sont indépendants l’un de l’autre. Introduction : Les Hommes se sont pour des raisons philosophiques intéresser à la nature.

Faire de la philosophie c’est une réflexion sur la nature.

La nature du grec phusis qui correspond à la physique.

Les physiciens tels que Aristote (-IVe S) , Newton, Démocrite (-Ve S), Lucrèce (-Ie S) sont les premiers à expliquer la nature.

L’interrogation de la nature c’est celle des physiciens.

La nature est la réalité qui est l’être, l’essence, la nature de l’être.

La question ontologique/ métaphysique : Qu’est ce qui est au sens de qu’est ce qui existe ? Au moyen age le question sur la nature disparaît en grande partie, Dieu apparaît.

La philosophie devient une théologie (rationnelle) voire une théosophie.

Ibn Rushd appelé Averroes est un penseur islamique du 12eme siècle, il essaie de montrer que la religion peut être expliqué par la raison.

A partir du 16ème et 17ème siècle retour de la nature sous une forme rationnelle avec les sciences, Galilée en 1630 et Newton en 1680.

La question de la nature devient problématique car elle va être penser, par Descartes en 1637, comme objet/chose/réalité à exploiter, à dominer pour la mettre au service de ce qui constitue le seul être c’est-à-dire l’Homme.

Descartes dans le discours de la méthode : « L’Homme doit se rendre comme maître et possesseur de la nature.

» La nature revient surtout au 21ème siècle. Baptiste Morizot →Manières d’être vivant en 2020: Il remet en question l’hégémonie humaine. « j’en fait l’hypothèse : […] la crise écologique actuelle plus qu’une crise des sociétés humaines d’un coté, ou des vivants de l’autre est une crise de nos relations au vivant.

» « Par crise (expression) de sensibilité, j’entends un appauvrissement de ce que nous pouvons sentir (usage de nos sens), percevoir (prendre conscience), comprendre et tisser comme relation à l’égard du vivant.

Une réduction de la gamme d’affects, de percepts, de concepts et de pratiques nous reliant à lui, à lui, le vivant ; » Sentir → Affects/ sentiment de caractère spontanée Percevoir → percepts/ état de conscience de caractère réfléchie Comprendre → concepts/ idée rationnelle L’homme est devenu insensible à la nature Grandes idées : → la nature correspond a une interrogation philosophique très ancienne. → l’interrogation a laissé place a une interrogation de ce que l’être va devenir. → un retour dans la nature dans l’époque moderne, le reste s’affranchit de penser. → l’exploitation de la nature a de tel conséquence que les philosophes se sentent comme obliger de regarder le rapport homme nature. I- Penser la nature en philosophes A- Schopenhauer (1788-1860) Référence : Métaphysique de la mort La philosophie d’Arthur est caractérisé comme pessimisme par rapport à l’Homme, la vie n’est que souffrance et ennuie.

L’Homme ne produit que le mal, il ne fait que le mal et a toujours été mauvais. Le premier philosophe à s’intéresser aux philosophies étrangers (Indienne).

Le bonheur dépend d’une certaine harmonie avec la nature.

Il est un penseur de l’inconscient et de la nature, il a influencé Nietzsche (1844–1900) et Freud (1856-1939). « La voix de la nature reste toujours et partout pareille elle-même, et doit par suite être entendu avant tout.

» Définition de la nature = Dire ce qu’est la nature, dire son essence.

La première partie de la phrase a une portée ontologique.

La nature a une identité, une ipséité, elle ne change pas c’est à dire l’essence ou l’être qui renvoie à la substance.

La substance est la réalité permanente par opposition aux « accidents » qui affectent et modifient.

L’altérité s’oppose à l’identité. Une dimension éthique et morale est évoqué dans la seconde partie. « L’éternité de notre être réel pourrait se démontrer avec certitude » L’être réel est la nature en moi.

Le vouloir-vivre (volonté de vivre/ force vitale) s’oppose la volonté au sens classique (Descartes, Kant) qui opère des choix conscients.

La faculté de faire indéfiniment des choix → le libre arbitre.

Il considère l’individu comme une réalité qui n’est pas réel.

Tout se remplace.

Il n’est pas question d’immortalité de l’âme. La nature n’est pas morale ni immorale, elle est proprement amoral. La nature est « indifférente à la vie et à la mort de ses enfants » la nature → « la mère de toute chose » « Si donc la mère de toute chose envoie ses enfants (les animaux, nous, les êtres-vivants) au devant de mille dangers menaçant, avec tant d’insouciance et sans protection, ce ne peut être que parce qu’elle sait que s’il tombe il retombe dans son sein (à l’intérieur de la nature) où ils sont à l’abri et que par conséquent leur chute n’est qu’une plaisanterie.

» L’éternité se définit par une durabilité.

La nature n’est pas que temporelle, elle est également espace qui est un infini (étendue selon Spinoza).

Dans la mesure où l’espace est déterminé dans la matière,on est conclut que la nature n’est rien d’autre que réalité matériel.

Or la nature B- Spinoza (1632-1677) Référence : Éthique Spinoza est un penseur de la conscience.

Selon lui, la conscience est basée sur le désir. La substance : « ce qui est en soi et conçu par soi, c’est-à-dire ceux dont le concept n’a pas besoin du concept d’une autre chose pour être former.

» Selon Spinoza, la seule réalité qui correspond aux concepts de substances c’est Dieu qui est définit comme causa sui (cause de soi-même) .

Il invente une expression quand il parle de Dieu : « Deus Sive Natura » = Dieu ou nature.

Pour lui Dieu est la nature.

Les croyants parlent de Dieu alors que les athées de la nature.

La philosophie de Spinoza est panthéisme = tout est en Dieu et tout est Dieu. La philosophie de Spinoza supprime cette transcendance qui laisse place au Dieu immanent.

Il dissocie la nature naturante et la nature naturé.

Il n’y a qu’une réalité, elle a un caractère absolue, infinie, universelle.

Elle récupère les caractères du divin.

La nature au sens primitif est un tout, il n’y a donc rien en nature.

L’homme.... »

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