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Cours sur la nature en philosophie

Publié le 02/04/2022

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« Cours sur la nature Introduction Du grec phusis, du latin natura, la nature d'une chose est avant ce qui la définit en propre. Ainsi certains philosophes considèrent que le langage fait partie de la nature humaine.

De même on peut dire qu'il est dans la nature du chien d'aboyer, ou dans la nature du triangle d'avoir la somme de ses trois angles égaux à 180 degrés.

La nature nous donne donc ce qui ne change pas en une chose, son essence.

Celle-ci est à opposer à tous les accidents qui peuvent arriver à une chose sans changer sa nature c'est à dire son être fondamental. Repère : essentiel, accidentel Le mot nature désigne aussi ce qui pousse, ce qui croît et décroît, ce qui naît, vit et meurt, c'est à dire ce qui ne reste jamais le même mais devient.

Ce processus dynamique n'altère toutefois pas l'essence de la chose, l'identité demeure même si le mouvement du devenir fait advenir de nouvelles formes de notre être.

Ainsi, on réserve le terme nature à tout ce qui dépend du temps.

Un arbre est une chose naturelle, mais pas un triangle. Il semble pourtant difficile de limiter le terme « nature » aux seuls choses vivantes.

Une montagne n'est-elle pas un élément naturel ? Dans ce cas, nous opposerons le « naturel » à « l'artificiel », produit d'une technique humaine.

La nature va ici désigner un ensemble d'êtres ou de matières dont l'interaction crée un milieu dans lequel de multiples processus vitaux coexistent et s'entretiennent mutuellement sans être organisés par une intention humaine. De l'essence d'un être singulier à un ensemble de formes de vie et de matières manifestant une dynamique particulière, l'extension de la notion de nature est extrêmement importante.

La nature constituerait pour l'homme une matrice qui renverrait à son origine en tant qu'être biologique, mais qui serait également à « dompter » par les processus techniques et dont l'humanité dans son essence pourrait s'extirper en produisant une culture.

Mais la nature n'est-elle pas plus contraignante qu'on ne s'est plu à le penser ? Ne constitue-t-elle pas l'horizon indépassable de tout être ? Séquence 1 L'existence de lois de la nature limite-t-elle notre pouvoir ? Perspective : la connaissance, l'existence humaine et la culture. Si nous prenons la nature comme un tout dans lequel surgissent différentes formes d’êtres (vivants ou non) on en vient vite à se demander quelles sont les lois qui président au déploiement de cet ensemble.

La nature n’échappe pas à toute règle ! Au contraire, celles-ci semblent lui être inhérentes.

Il existe un ordre naturel dont on ne perçoit pas nécessairement immédiatement la logique, mais qui pourtant semble nous contraindre.

Mais ces lois inflexibles sont-elles synonymes de fatalité et d’impuissance pour nous, ou nous donnent-elles au contraire les moyens de prendre place différemment dans le cours de la nature ? Texte de Lucrèce photocopié, Lucrèce est un philosophe romain appartenant à la tradition épicurienne.

Ce texte vise à écarter l’idée d’un pouvoir occulte qui pourrait intervenir dans la nature : « Rien ne naît de rien par miracle divin ».

Un miracle est une suspension des lois régissant le cours normal des choses et donc des causalités provoquant l’enchaînement des événements qui entraînent des changements dans notre monde.

Le miracle ferait intervenir un autre ordre de causalité « surnaturelle » au sens strict : on l’identifie souvent à une intention divine.. »

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