La culture s'oppose-t-elle nécessairement à la nature ?

« Sujet : La culture s’oppose-t-elle nécessairement à la nature ? Il s’agit de penser la relation entre nature et culture en termes de compatibilité, c’est-à-dire de continuité ou de discontinuité.

Ainsi, une alternative est possible entre deux thèses qui s’opposeront, comme un « oui » ou un « non », à la question : une thèse et une antithèse. 1.

Thèse continuiste : La culture n’est-elle qu’un développement de ce que la nature contient déjà comme une potentialité (la culture imiterait alors la nature en accomplissant ce que cette dernière n’a pu œuvrer ; cf.

Aristote) ? Ce qui signifie que la nature ne serait pas totalement accomplie ; en elle, des possibilités existeraient « en puissance », ce qu’il s’agirait alors par « arte fact », c’est-à-dire artificiellement, d’ « actualiser ».

(Revoir à ce titre les repères philosophiques de puissance et d’acte initiés par Aristote).

Dans cette option, nature et culture sont deux entités homogènes, laissant supposer entre elles une simple distinction de degrés.

On pourrait ainsi passer graduellement de la nature à la culture, comme du moins vers le plus et vice-versa.

La culture serait alors pensable comme un prolongement de la nature, et donc de même nature qu’elle, puisque tel est le sens étymologique de l’ « homogène ». Moment critique : Mais la culture est « liberté », en ce sens qu’elle ouvre une dimension inédite, celle. »