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cours sur l'épistémologie (science, vérité, raison)

Publié le 28/04/2024

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« Chapitre sur l’épistémologie : la philosophie des sciences Suivant la logique de l’avancée du programme : on a d’abord vu le sujet (qu’est-ce que je suis ?), la morale (une fois que je sais ce que je suis, je dois savoir ce que je dois faire), la politique (quand je sais ce que je suis et ce que j’estime devoir faire, il faut encore savoir comment vivre avec les autres, dont on a besoin, sans pour autant partager les mêmes valeurs).

La culture en effet n’est possible que lorsque des institutions garantissent un minimum de sécurité et de liberté ; alors seulement, on peut se soucier d’inventer, de créer et d’approfondir le rapport à l’autre (qui n’est plus seulement basé sur l’intérêt  voir l’art ou le langage).

Dans ce contexte, on peut aussi se soucier de connaÏtre le réel, càd de dvpper le registre des sciences : c’est là que se situe le dernier gros chp du programme. LA VERITE, LA SCIENCE, LA RAISON I DEFINTION GENERALE : 1) Distinctions conceptuelles à maitriser 2) 3 genres de discours et donc de démonstration II LE RELATIVISME : 1) Théétète ; Apologie de Protagoras 2) Démonstration par l’absurde : nier la vérité est contradictoire (= suicide intellectuel) INTRODUCTION : La vérité est omniprésente dans la pratique de la philosophie comme de la science, puisqu’un raisonnement philosophique est tjs né d’un pb, càd d’une contradiction qu’il faut résoudre en trouvant la vérité : la solution du pb.

De la même façon la science est le savoir de la vérité.

Et cette vérité est censée être objective, universelle, puisqu’elle ne dépend pas de celui qui la formule mais est valable de la même manière pour tout le monde, dans la mesure où elle est accessible et démontrable rationnellement. Mais alors justement, si c’est par la raison qu’on parvient à la solution du pb; si c’est par la pensée qu’on accède à un raisonnement permettant de mettre un terme à la contradiction initiale, qu’est-ce qui garantit que ce raisonnement est vrai, indépendamment de la pensée ? Si c’est la pensée qui se soucie de la vérité et l’énonce, pourquoi ne pas admettre que la vérité est conventionnelle et dépend de ce sur quoi les hommes s’accordent. Après tout, la vérité évolue et l’histoire des sciences est l’histoire des erreurs de la science (la terre est ronde/ elle est plate ; l’espace et le tps sont absolus / ils sont relatifs ; ...)  En somme, le pb majeur de la vérité, c’est qu’elle n’a de sens que si elle est universelle et objective, alors même qu’on ne peut y accéder que de façon subjective.

Seul le sujet (celui qui pense) cherche à connaître l’essence des choses.

La réalité ne délivre pas d’elle-même son sens, et celui-ci n’a d’intérêt que 1 pour un sujet (revoir chp su la CS : seul un être qui pense se distingue de ce à quoi il pense et peut chercher à le connaître).

En même temps, rien ne garantit qu’il y ait bien un sens à connaître. Bcp de questions se posent alors : - Est-ce que la vérité existe (càd a-t-elle une réalité indépendamment du sujet ?)? - Si oui, est-il possible de l’atteindre ? - Et comment sait-on qu’on l’a atteinte ? (comment fait-on pour être sûr qu’on a bien un savoir et non pas une croyance ?  Ex de sujet : « la raison a-t-elle tjs raison ? Faut-il chercher à tout démontrer ? La vérité se réduit-elle à l’acte de tenir pour vrai ?) Dans tous les cas, l’enjeu d’un discours sur la vérité a des répercussions nécessaires sur la possibilité même du discours philosophique et sur la possibilité de la science.

Car si la vérité n’existe pas  la science est une vaste blague [ce que pense Nietzsche]) et la philo – sophia, qui est l’amour de la sagesse (le sage = ce lui qui sait la vérité et qui sait s’en servir), n’a pas plus d’intérêt non plus (ce qui vous rappelle au passage que la philosophie et les sciences obéissent à la même démarche d’esprit, qui est rationnelle). I DEFINTION GENERALE : 1) Distinctions conceptuelles à maîtriser Formellement définie, la vérité s’envisage comme ce qui est valable en tout temps et en tout lieu de manière absolue  elle n’est pas générale : ce qui veut dire qu’elle ne résulte pas de l’accord des hommes entre eux, puisqu’elle vaut par elle-même.

Mais cela ne veut pas dire non plus qu’elle est évidente et incontestable  pensez à l’entreprise du doute hyperbolique chez Descartes qui montre qu’il est possible de rater la vérité, de se tromper et d’être dans l’erreur. Or, si l’erreur veut dire qq ch, c’est parce qu’il existe, en-dehors de ma pensée une réalité qui permet d’infirmer ou de confirmer ce que j’énonce à son propos (EX : si je vous dis que le mur est vert, vous pouvez le regarder, pour me dire que je fais une erreur parce que le mur est bleu = vous vous êtes rapportés à une réalité extérieure et indépendante de ma pensée et de la vôtre).

C’est dans cette mesure que la vérité se définit aussi comme l’accord de la pensée et du réel.

Si ce que je pense d’une chose ne concorde pas avec la chose ellemême (qui est ce qu’elle est indépendamment de moi), ça signifie que je me trompe, ou que je mens. Il faut alors être bien clair sur les notions concernées :  Le mensonge n’est pas ↓ On ne dit pas la vérité, parce qu’on veut la cacher  pour mentir, il faut connaître la vérité. l’erreur ↓ On ne dit pas la vérité, mais ce n’est pas intentionnel : on rate la vérité parce qu’on se trompe. 2  Le vraisemblable n’est pas le vrai ↓ ↓ Ce qui a les apparences de la vérité, mais pensée en accord avec la réalité, qui est faux (que ce soit un mensonge ou qui existe indépendamment de moi. ou que ce soit une erreur).  faites le lien avec la distinction : persuader / convaincre.  Mais, attention : le réel n’est pas ↓ Ce qui existe, ce qui est en-dehors de moi, objectivement et dont je ne décide pas. le vrai ↓ jugement formulé par la raison et qui est en accord avec le réel dont on parle.

La vérité est prédicative : elle consiste à dire qqch de qqch  comprenez donc que ce n’est que dans le discours, ou le jugement, que la vérité peut apparaître, comme l’erreur d’ailleurs  les choses, les réalités en elles-mêmes ne sont ni vraies ni fausses ; elles sont, c’est tout.

(d’où l’intérêt du chp suivant : le langage.

Rappel : logos en grec veut tout aussi bien dire « raison » que « discours ») EX : quand on parle d’un « faux billet », ça ne signifie pas que vous n’avez pas un billet dans les mains.

Cela signifie que le billet en question n’est pas ce qu’on pourrait penser de lui : il n’est pas estampillé par la Banque Nationale, mais imprimé par le faussaire du coin…  c’est son origine qui est fausse, pas le billet lui-même. Ainsi, la vérité d’une chose n’est pas relative à l’opinion qu’on peut se faire de cette chose : l’opinion est variable, non justifiable et arbitraire, alors que la vérité est par définition universelle, càd une, absolue, indépendante des individus, des époques et des lieux. Mais puisque la vérité ne peut apparaître que dans un jugement, qui renvoie à une réalité qui lui est extérieure, on peut distinguer plusieurs types de réalité et donc plusieurs types de démonstrations vérifiant la véracité du jugement en question. 2) 3 genres de discours et donc de démonstration :  Quand il s’agit d’un discours portant sur des réalités physiques et historiques, la seule possibilité de valider ou d’invalider le discours est une vérification expérimentale : la démonstration consiste à comparer le discours avec les faits constatables au moyen des sens. On arrive alors assez vite à un accord, grâce à une expérimentation (voir correction : « L’expérience suffit-elle à établir une vérité ? » dans Moodle).

Sachant que : expérience / expérimentation ↓ ↓ confrontation au ℝ qui est tjs sgl pratiquée en laboratoire : tout est paramétré unique : c’est du vécu → relève du et fait selon un protocole.

Les outils techq fait et ne prouve rien ⇒ permet au permettent une mathématisat° des résultats mieux la prudence, non l’établissemT ⇒ encadrée de fond en comble par la R de lois 3  Quand il s’agit d’un discours portant sur des réalités idéales d’ordre mathématique, cela signifie qu’on manipule des nombres, des figures, … càd des abstractions qui n’ont de contenu que relativement à des postulats ou des axiomes donnés.

Pour vérifier la validité d’un tel discours, il faut calculer ou procéder à un raisonnement qui mette en évidence la cohérence du discours tenu avec les axiomes ou postulats.... »

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