23 résultats pour "joies"
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« L’amour consiste à trouver sa joie dans la joie de l’être aimé. » Leibniz
« L’amour consiste à trouver sa joie dans la joie de l’être aimé. » Leibniz, Sentiment de M. Leibniz sur le livre de M. de Cambrai et sur l'amour de Dieu désintéressé (Plan détaillé) Joie : « Émotion vive, agréable, limitée dans le temps sentiment de plénitude qui affecte l'être entier au moment où ses aspirations, ses ambitions, ses désirs ou ses rêves viennent à être satisfaits d'une manière effective ou imaginaire . » // Néanmoins, modifiée en degré ou en intensité par un adjectif...
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DESCARTES: ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne
Je sais bien que ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne, à qui la fortune envoie tous les jours de nouveaux sujets de déplaisir, et je ne suis point de ces philosophes cruels, qui veulent que leur sage soit insensible. Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste, principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses,...
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Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre h
Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre haine même ». Retrouvez-vous votre expérience de lecteur dans ces réactions ? En évitant toute énumération, vous appuierez votre réflexion sur des arguments et des exemples précis. Plan adopté dans le devoir I. Le rapport à l'objet a) La bibliophi...
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Bergson
Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n'est qu'un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l'être vivant la conservation de la vie ; il n'indique pas la direction où la vie est lancée. Mais la jo...
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HEGEL: L'art comme imitation de la nature.
"Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ? Celui de s'éprouver lui-même, de montrer son habileté et de se réjouir d'avoir fabriqué quelque chose ayant une apparence naturelle. Mais cette joie et cette admiration de soi-même ne tardent pas à tourner en ennui et mécontentement, et cela d'autant plus vite et plus facilement que l'imitation reproduit plus fidèlement le modèle naturel. Il y a des portraits dont on a dit assez spirituellement qu'ils sont ressemblants jusqu'à la nausée...
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HEGEL: Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ?
"Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ? Celui de s'éprouver luimême, de montrer son habileté et de se réjouir d'avoir fabriqué quelque chose ayant une apparence naturelle. Mais cette joie et cette admiration de soi-même ne tardent pas à tourner en ennui et mécontentement, et cela d'autant plus vite et plus facilement que l'imitation reproduit plus fidèlement le modèle naturel. Il y a des portraits dont on a dit assez spirituellement qu'ils sont ressemblants jusqu'à la nausée. D...
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Plaisir, joie et bonheur
Définition des termes du sujet: BONHEUR: De bon et heur (terme dérivé du latin augurium, présage, chance). État de complète satisfaction de tous les penchants humains. • Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. • Dans les morales eudémonistes, le bonheur est la fin de l'action humaine. Pour Kant, en revanche, c'est le respect de la loi morale qui doit orienter la volonté, et non la recherche du bonheur. Car cette...
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HEGEL: art et imitation de la nature
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats...
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Quelles sont les joies et les peines que vous éprouvez quand vous étudiez les mathématiques ?
INTRODUCTION. — Certains esprits semblent rebelles aux mathématiques, et tous y trouvent des difficultés. Et cependant beaucoup s'y livrent volontiers, certains môme avec passion, au point de déprécier les autres sciences. Cela tient évidemment — sans négliger aussi les différentes aptitudes intellectuelles — aux joies réelles qui, dans l'étude des mathématiques, viennent compenser les peines. I. — LES PEINES. A. Il s'y rencontre des difficultés communes à toute étude : là au moins autant qu'ail...
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Le travail peut-il être source de joie et de bonheur ? (Pistes de réflexion)
N'est-il pas un signe nous avertissant que notre destination suprême est atteinte, que l'épanouissement suprême est réalisé, que la vie la plus profonde a gagné ? Nous savons que ce signe est la joie, cet état de satisfaction retentissant dans tout le champ de la conscience. Or, l'homme véritablement créateur travaille, en définitive, pour la joie. Loin d'être subordonné au profit, son travail est finalisé par cette dernière. Le gain de tous les gains, n'est-ce pas, en définitive, la joie ? Que...
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Discuter cette pensée de Henri Bergson : Avec ses applications qui ne visent que la commodité de l'existence, la science nous promet le bien-être, tout au plus le plaisir. Mais la philosophie pourrait nous donner la Joie.
PLAN. Introduction. — Depuis que les sciences se sont détachées de la philosophie, on a souvent tantôt rapproché, tantôt opposé science et philosophie. Henri Bergson compare les avantages que ces deux types de connaissance peuvent avoir pour l'homme lorsqu'il écrit : Discuter cette pensée de Henri Bergson : Avec ses applications qui ne visent que la commodité de l'existence, la science nous promet le bien-être, tout au plus le plaisir. Mais la philosophie pourrait nous donner la Joie. Les deux a...
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LA JOIE REND ELLE LE BONHEUR INUTILE
Termes du sujet: UTILE / UTILITÉ (adj.) 1. — (Sens objectif) Tout ce qui peut servir valablement de moyen en vue d'une fin quelconque. 2. — (Sens subjectif) Tout ce qui est apte à satisfaire un besoin, ou à contribuer à un résultat désirable. 3. — (Sens vulg.) Tout ce qui peut servir au développement écon. d'une société, au progrès*, à la vie. 4. — Utilitaire : a) Qui concerne l'utile ; par ext., qui concerne ou considère seulement la vie pratique*. b) Qui concerne l'utilitarisme. 5. — Utilitari...
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La joie rend-elle le bonheur inutile ?
Termes du sujet: UTILE / UTILITÉ (adj.) 1. — (Sens objectif) Tout ce qui peut servir valablement de moyen en vue d'une fin quelconque. 2. — (Sens subjectif) Tout ce qui est apte à satisfaire un besoin, ou à contribuer à un résultat désirable. 3. — (Sens vulg.) Tout ce qui peut servir au développement écon. d'une société, au progrès*, à la vie. 4. — Utilitaire : a) Qui concerne l'utile ; par ext., qui concerne ou considère seulement la vie pratique*. b) Qui concerne l'utilitarisme. 5. — Utilitari...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à que...
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DESCARTES: la machinerie du corps
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour e...
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L'HOMME ET LA MORALE chez SPINOZA
L'homme n'est pour Spinoza qu'une petite partie de la nature. Il est un mode fini de la substance infinie : nous pouvons nous le représenter sous deux aspects, sous deux attributs de la substance : un corps, c'est-à-dire un tout petit fragment de l'étendue infinie, une âme, parcelle infime de la Pensée infinie. Comme tous les êtres de la nature, l'homme se propose de «persévérer dans son être», c'est-à-dire d'augmenter sa puissance. Mais n'oublions pas que ce mode fini que je suis est enserré pa...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
L'homme qui désespère a un sujet de désespoir, c'est ce qu'on croit un moment, pas plus ; car déjà surgit le vrai désespoir, la vraie figure du désespoir. En désespérant d'une chose, au fond l'on désespérait de soi et, maintenant, l'on veut se défaire de son moi. Ainsi, quand l'ambitieux qui dit « Être César ou rien » n'arrive pas à être César, il en désespère. Mais ceci a un autre sens, c'est de n'être point devenu César, qu'il ne supporte plus d'être lui-même. Ce n'est donc pas de n'être point...
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DESCARTES: machine et corps
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour...
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Joie et tristesse
Tu verras (alors) que la connaissance de la vérité nous vient primitivement des sens, que les sens ne peuvent être convaincus d'erreur, qu'ils méritent le plus haut degré de confiance parce que, par leur propre énergie, ils peuvent découvrir le faux, en lui opposant la vérité. En effet, où trouver un guide plus sûr que les sens ? Dira-t-on que la raison, fondée sur ces organes illusoires, pourra déposer contre eux, elle qui leur doit toute son existence, la raison qui n'est qu'erreur, s'ils se t...
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Henry Miller écrit : « A quoi servent les livres, s'ils ne nous ramènent pas vers la vie ?... Notre espoir à tous, en prenant un livre, est de rencontrer un homme selon notre coeur, de vivre des tragédies et des joies que nous n'avons pas le courage de p
Henry Miller écrit : « A quoi servent les livres, s'ils ne nous ramènent pas vers la vie ?... Notre espoir à tous, en prenant un livre, est de rencontrer un homme selon notre cœur, de vivre des tragédies et des joies que nous n'avons pas le courage de provoquer nous-mêmes, de rêver des rêves qui rendent la vie plus passionnante, peutêtre aussi de découvrir une philosophie de l'existence qui nous rende plus capables d'affronter les problèmes et les épreuves qui nous assaillent. » En vous appuyant...
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DESCARTES: s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,...
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Baruch SPINOZA
Après que l'expérience m'eût appris que tout ce qui arrive communément dans la vie ordinaire est vain et futile, et que je vis que tout ce qui était pour moi objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais seulement en tant que l'âme en était mue, je me décidai finalement à rechercher s'il n'y avait pas quelque chose qui fût un bien véritable, capable de se communiquer, et tel que l'âme, rejetant tout le reste, pût être affectée, par lui seul ; bien plus, s'il n'y avait pas...
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Baruch SPINOZA
« Et ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir. Car, en quoi convient-il mieux d'apaiser la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? Tels sont mon argument et ma conviction. Aucune divinité, ni personne d'autre que l'envieux ne prend plaisir à mon impuissance et à ma peine et ne nous tient pour vertu les larmes, les sanglots, la crainte, etc., qui sont signes d'une âme impuissante. Au contraire, plus nous sommes affectés d'une plus grande joie...