18 résultats pour "croit"
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Commenter cette opinion d'un penseur contemporain : « Croire n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. » ?
Commenter cette opinion d'un penseur contemporain : « Croire n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. » INTRO. — Habituellement, le verbe croire est employé au sens faible et marque un assentiment imparfait pouvant comporter, comme l'opinion, toutes sortes de degrés. Au contraire, on n'applique le verbe savoir qu'aux connaissances admises comme certaines. Lorsque, me fondant sur un vague bruit, je...
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Est-on ce que l'on croit ?
Discussion : Le terme même de croire renvoie à une décision personnelle et subjective, c'est ce qui explique le nombre infini de croyances religieuses, par exemple. On s'aperçoit donc que la croyance dérivant d'un sentiment et d'une sensibilité particulière ne peut pas être, ni devenir une généralité, car il y aura toujours des gens pour qui cette croyance sera totalement dépourvue de sens et de réalité. Par conséquent, si les croyances sont subjectives on peut considérer qu'elles définissent pl...
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Pourquoi croit-on ?
Pourquoi croit-on ? On peut en effet se demander qu'est-ce qui pousse à donner son assentiment aux croyances religieuses. Se demander si les croyances religieuses ne seraient pas déterminée par des sentiments, des passions qui tous ont quelque chose à voir avec la détresse, le tragique, la souffrance, l'impuissance, la misère, l'insignifiance, la crainte, l'ignorance, l'injustice auxquels les croyances religieuses apportent une réponse. Les croyances religieuses ne répondent-elles pas à un besoi...
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Ne croit-on que par faiblesse ?
Analyse du sujet : Ø « Faiblesse » : peut être de deux sortes : 1- physique ; elle s'oppose alors à la force entendue comme ce qui a pour principe d'anéantir toute résistance, c'est-à-dire toute force contraire à son mouvement propre 2- morale ; elle s'oppose alors à la volonté pour désigner une certaine conduite de vie relâchée, c'est-à-dire un manque de caractère et de fermeté. Ø « Croire » : la forme infinitive est importante : il s'agit de considérer la croyance dans son caractère dynamique....
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
Introduction Quelle différence peut-il y avoir entre savoir et croire que l'on sait ? La différence consiste essentiellement dans le fait que celui qui sait détient une vérité, tandis que celui qui croit quelque chose ou croit en quelque chose peut se tromper. Pourtant, il arrive aussi que l'on croit avec justesse : la croyance ne se distingue donc pas du savoir par le simple critère de la vérité. Il semblerait plutôt que la différence provienne de l'attitude face à l'objet de connaissance : cel...
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Saint Augustin: le mensonge
"Il faut voir en quoi consiste le mensonge. Il ne suffit pas de dire quelque chose de faux pour mentir, si par exemple on croit, ou si on a l'opinion que ce que l'on dit est vrai. Il y a d'ailleurs une différence entre croire et avoir une opinion : parfois, celui qui croit sent qu'il ignore ce qu'il croit, bien qu'il ne doute en rien de la chose qu'il sait ignorer, tant il y croit fermement ; celui qui, en revanche, a une opinion, estime qu'il sait ce qu'il ne sait pas. Or quiconque énonce u...
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Un homme qui vit sans folie n'est pas aussi sage qu'il croit ?
Analyse du sujet : ● ● ● il y a trois éléments importants : « vivre sans folie », sage, et croire. Le sujet paraît s'opposer à la thèse selon laquelle la sagesse serait de vivre selon la raison, si on admet que la raison est le contraire de la folie. La question que pose le sujet est donc celle du rapport entre raison et sagesse. Mais ce n'est pas tout : vivre sans folie n'est peut être pas la même chose que vivre selon la raison. En outre, le sujet dit « pas aussi sage ». On s'engage donc su...
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Platon
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Platon: Eros philosophe
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Pour connaître faut il se détacher de ce que l'on croit ?
La problématique en jeu ici est celle de l'opposition entre la croyance et le savoir. V otre devoir devra tourner autour de cette opposition. Plus précisément, il vous est demandé si la connaissance exige le détachement à l'égard de la croyance ce qui implique que non seulement, il y a une différence, mais peut-être aussi, une opposition. En effet, classiquement, on distingue la connaissance et la croyance par leur objet. La première relèverait de la science et la seconde de la religion. Il s'ag...
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Texte de Freud: personne ne croit à sa propre mort
A nous entendre, on pourrait croire que nous sommes naturellement convaincus que la mort est le couronnement nécessaire de toute vie, que chacun de nous a à l'égard de la nature une dette dont il ne peut s'acquitter que par la mort, que nous devons être prêts à payer cette dette, que la mort est un phénomène naturel, irrésistible et inévitable. Mais en réalité, nous avons l'habitude de nous comporter comme s'il en était autrement. Nous tendons de toutes nos forces à écarter la mort, à l'él...
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Baruch SPINOZA
J'en conviens, les affaires humaines iraient beaucoup mieux s'il était également au pouvoir de l'homme de se taire ou de parler. Mais l'expérience montre assez — et au-delà — que les hommes n'ont rien moins en leur pouvoir que leur langue, et qu'ils ne peuvent rien moins que de régler leurs désirs ; d'où vient que la plupart croient que nous n'agissons librement qu'à l'égard des choses que nous désirons modérément, parce que le désir de ces choses peut être facilement contrarié par le souvenir d...
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Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses. Vous voyez...
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Baruch SPINOZA
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que m'attribue votre ami; mais je ne sais d'où il l'a tirée. Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et tout...
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Que faire des croyances héritées de l'enfance ? ?
Incipit : Le syntagme “ croyances héritées de l'enfance ” fait évidemment référence à la Première méditation de Descartes. M ais la question n'est pas neuve. A vrai dire, on pourrait aller jusqu'à affirmer qu'elle est elle-même héritée des investigations socratico-platoniciennes et de la mise en œuvre, dans les dialogues de jeunesse en particulier, de la méthode de la définition par divisions successives. C ar dans le cadre desdits dialogues, l'instrument qu'est le concept, si la fonction en est...
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LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ?
LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ? Introduction : Déf. : la vérité : vérité d'un fait, (que s'est-il passé ?), qu'il s'agisse de notre histoire personnelle ou de l'Histoire de l'humanité ; vérité d'une affirmation (me dit-il la vérité ?), vérités scientifiques (quelle est la cause de tel phénomène ?), vérités métaphysiques (Dieu, l'origine de l'homme…).Découvrir la vérité serait donc découvrir ce que les choses sont en elles-mêmes, retirer le voile qui les cache (vérité en grec se...
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Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie".
PHILOSOPHIE Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie". L'idée de barbarie est une opinion, un préjugé, une croyance et non une réflexion. Le véritable barbare c’est celui qui n’a pas compris que tous les hommes ont une culture. Ce préjugé rejetent des peuples trop différents hors de la culture. Ce préjugé considère que ce ne sont pas des cultures. Le préjugé serait de penser que ces peuples seraient restés des homme à l’é...
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La vérité est-elle une croyance reconnue de tous ?
Bertrand Russell 1968 Le vrai n'est-il qu'une affaire de cro ance? ~ Une vérité est toujours à la fois vraie et provisoire. C'est- à-dire qu'on la croit vraie tant qu'elle n 'a pas été démentie. ~La vérité n 'est pas une croyance, mais un savoir. Il n'y a que ce qui est conforme à la réalité qui peut être tenu pour vrai.