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L'éducation est-elle une dénaturation ?

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« VOCABULAIRE: ÉDUCATION (n.

f.) 1.

— Processus consistant en ce qu'une ou plusieurs fonctions se développent graduellement par l'exercice et se perfectionnent. 2.

— Suite des opérations par lesquelles des adultes développent les qualités de l'enfant ( apprentissage, enseignement ; l'éducation a un caractère global). 3.

— Résultat de 1 ou de 2. Quelles questions se poser? - Éducation : Que suppose la notion d'éducation par rapport à l'idée de nature ? On peut ici se demander si l'éducation s'oppose ou non à l'idée de nature.

Si l'homme a une nature, l'éducation va-t-elle réaliser sa nature ou bien la déformer? Quel rôle donner à l'éducation si l'homme n'a pas de nature ? - Dénaturation : Quels sens donner au mot dénaturation? Demandez-vous si on peut concevoir une dénaturation positive : si dénaturer signifie enlever la nature d'origine ou la déformer, on doit se demander si cette nature est bonne ou mauvaise. Synthèse On peut envisager l'homme comme un être issu de la nature et ayant au départ une nature primitive, une essence. En quoi l'éducation est-elle ici une dénaturation ? On peut aussi envisager l'homme comme n'ayant pas de nature : l'éducation comme dénaturation a-t-elle encore un sens? Enfin, on peut poser que la nature de l'homme est un ensemble de facultés à développer.

Alors, sans éducation, l'homme n'est rien.

Que l'on songe ici à l'exemple de Victor de l'Aveyron. Proposition de plan Introduction Le problème est le suivant : l'homme a-t-il une nature et que vaut-elle? Quel rôle donner à l'éducation par rapport à ce que l'homme est primitivement? I) L'homme aurait-il une nature à rectifier ou à réaliser ? Il s'agirait alors de le dresser comme un animal. a) La nature est ici à comprendre comme milieu d'origine de l'homme et animalité première. Par nature, on entend, au sens premier et immédiat du terme, tout ce qui est : les plantes, les animaux...

l'univers. Mais, en un sens plus philosophique, on entend par nature, ce qu'une chose ou un être est fondamentalement, pardelà son apparence particulière.

O parle ainsi de nature humaine.

On désigne par là un ensemble de caractères physiques et moraux qui seraient innés, propre à l'espèces humaine et que l'on retrouveraient chez tous les individus.

Le naturel en l'homme s'opposeraient ainsi à ce qui est acquis (par la coutume, la vie, la société, la civilisation). b) Le but de l'homme est de s'éloigner de cette nature pour montrer sa différence par rapport à l'animal. Le « Discours sur l'inégalité » (1755), qui faisait suite au « Discours sur les sciences et les arts » (1750), impliquait lui-même une suite. Rousseau avait montré les effets catastrophiques du luxe et de l'inégalité, deux conséquences du passage de la vie primitive à la civilisation.

Aiguillonné par l'amour-propre, cherchant toujours à surpasser ses semblables, l'homme civilisé est devenu moins bon et moins heureux que ses lointains ancêtres. La question qui restait en suspens était donc : que faire ? Faut-il se borner à constater le désastre ? Rousseau ne le pense pas, et puisqu'un retour en arrière s'avère tout à fait impossible, il songe à des solutions susceptibles d'enrayer le mal. Une meilleure éducation pourrait atténuer les méfaits produits par une organisation sociale déficiente : les propositions dans ce sens figurent dans « Emile ou De l'éducation » (1762). En supprimant des situations qui ne peuvent que l'inciter à mal faire, une meilleure organisation sociale permettrait à l'homme de devenir meilleur : les idées relatives à ce projet figurent dans les différents écrits politiques de Rousseau et spécialement dans « Du contrat social ou Principes du droit politique » (1762).. »

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