Philosophie de l'éducation

« Philosophie de l’éducation 21902168 1) Peut-on éduquer sans déformer ? Éduquer vient du latin “educare” qui signifie prendre soin, l’acte d’éduquer se caractérise également par le fait de transmettre la connaissance, la sagesse des anciens aux nouvelles générations : le monde est considéré comme vieux, les hommes sont censés avoir tout vécu avant nous et nous devons apprendre de leurs expériences.

Cependant, comment transmettre ces expériences sans savoir forcément si les sources sont valables, les savoirs et les connaissances ont très bien pues être déformées (altérées en changeant) par les différents récits de l’histoire, de plus, un savoir véridique autrefois ne l’est plus forcément de nos jours du fait des avancées technologiques ou autre. Ainsi, nous pouvons nous demander s' il est possible d’éduquer sans déformer ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps comment éduquer sans déformer puis nous montrerons ce qui prouve que l’on est contraint de déformer certaines choses si l’on veut éduquer. Si l’on s’en tient à la définition d’éduquer écrite plus haut, il ne faudrait pas déformer les récits et s’en tenir à l'empirisme des générations précédentes, théorie appuyée par John Locke, qui donne à l’empirisme sa forme la plus achevée et la plus moderne au 17ème siècle.

Ainsi, pour éduquer, il suffirait d’enseigner l’histoire de nos prédécesseurs sans en changer la moindre partie, nous accèderons donc à leurs savoirs, à leurs expériences et, par conséquent, à leurs actions à ne pas reproduire.

Il faut transmettre l’ancien au nouveau.

Parmi les trois possibilités d’éduquer de façon empirique, celle d’éduquer sans déformer se raccroche à la première, à savoir s’inspirer des pratiques éducatives des anciens, en tant qu’elles bénéficient de l’expérience du temps long, voie de l’enseignement traditionnelle. Cependant, en étant un minimum réalistes et en regardant les autres possibilités d’éduquer de façon empirique, nous constatons qu’il est presque impossible et vain d’éduquer sans déformer.

Effectivement, comme évoqué plus haut, nous n’avons aucun moyen de vérifier les sources des connaissances anciennes, elles même ont pues être déformées avec le temps, transporter des connaissances et des actions de manière exacte tandis qu’elles datent de plusieurs siècles relève de l’impossibilité, celles-ci ont forcément été changée, même si le changement est minime, nous sommes obligées de transformer certains récits.

De plus, la deuxième théorie de l’éducation pose la possibilité de s’intéresser aux limites rencontrées par les pratiques éducatives traditionnelles afin de les améliorer, ainsi, si nous voulons nous améliorer, nous devons déformer.

La troisième théorie évoque le fait d’inventer des expériences éducatives en fonction des besoins de la société contemporaine, ce qui signifie la légitimité de l’éducateur à l'invention de ses méthodes et de ses. »