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Le scientifique peut-il douter ?

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« A l'heure actuelle, nous vivons dans un monde où la croissance est la préoccupation principale de nos sociétés. Cette croissance s'exprime de plusieurs manières et notamment par les découvertes scientifiques.

Avide de savoir, l'homme a accumulé ces derniers siècles un patrimoine de connaissances qui ne cesse de s'étendre.

En effet, les découvertes scientifiques s'accumulent sans cesse grâce aux techniques et aux savoirs empiriques.

Néanmoins, depuis Descartes, en passant par le siècle des Lumières et le positivisme, le monde contemporain a mis la raison sur un piédestal.

D'où la nécessité de savoir si les théories émises depuis des siècles sont justes.

Or il arrive que les scientifiques soient confrontés à des problèmes qui révèlent des failles dans leurs raisonnements antérieurs qu'ils pensaient pourtant corrects.

D'où l'émergence du doute.

Voilà donc les questions qui orienterons notre sujet : Les scientifiques en quête de LA vérité de par leurs raisonnements démonstratifs doivent-ils se résigner du fait qu'il n'existe pas une unique vérité.

Ou bien doivent-il ne jamais douter des théories établies et par là accepter les apparences trompeuses et les vérités déguisées? Toutefois, leur volonté de rigueur les pousse à remettre en cause leurs raisonnements afin de le rendre plus solide.

Le doute nuit-il ou bien est-il bénéfique à la communauté scientifique? Sciences et doutes sont-il alors conciliable ? I Le doute est nécessaire au scientifique. 1.

Doute indissociable de la reflexion scientifique. > sans doute ni remise en question : erreurs possibles car les sens trompent (ex : rêves, baton plongé dans l'eau), raisonnement logique peut être faux ( ex : Socrate est un chat...) le savoir empirique n'est pas fiable, car un seul contre exemple suffit à le démonter (ex de Hume : Le soleil s'est levé chaque matin donc il se lèvera demain encore.

Or il peut y avoir une nuit polaire) > validité différente de vérité. > permet de vérifier les conclusions et remonter aux prémisses > les prémisses se basent sur des lois indubitables ( ex : Le chercheur qui observe au microscope doit prendre conscience du fait que ce qu'il perçoit est soumis aux propriétés de la lumière.) > On peut aussi douter de notions comme l'infini sur lesquelles viennent se baser de nbreux théorèmes. > élaborer un raisonnement se base sur des théories déjà établies.

On ne peut pas tout démontrer (notamment les prémisses) ex : Les maths, sciences hypothético-déductives : Hypothèse Raisonnement, Démonstration Conclusion [cycle besoin d'admettre un postulat] Définition de la démonstration de Leibniz souligne cette idée : « Une démonstration n'est pas autre chose que la résolution d'une vérité en d'autres vérités déjà connues.

» > Expérience du Lapin de Bernard : Observation Hypothèse Expérience Réobservation.

Le scientifique doit réaliser que ses expèriences qui le mènent à valider ou non ses hypothèses, sont factices, du fait que l'autonomie de l'homme est illusoire (cf Psychanalyse de Freud.

L'inconscient gouverne l'homme.) 2.

Nécessaire à la science : > Descartes conseile de « faire table rase » au moins une fois pour toutes dans le but d'épurer les connaisances antérieures afin de les rebatir sur une nouvelle philosophie.

Ex : Méditation métaphysique : entreprise systématique du doute l'a mené à découvrir le « moi » en s'apercevant qu'il peut douter de tout sauf du fait même qu'il pense et qu'il doute.

Cogito ergo sum » est une une vérité dont bien d'autres vont jaillir.

A prendre en compte dans tous les raisonnements. > une démonstration peut être cohérente du point de vue logique mais fausse du point de vue du sens. > le doute permet d'approfondir la réflexion par questionnement > permet de ne pas tomber dans le dogmatisme Popper, instaure le critère non dogmatique de réfutabilité.

(tente sans cesse de réfuter les lois pour s'aasurer de leurs véracités) > ruptures epistémologiques de Bachelard lorsqu'une démarche expérimentale contredit un système antérieur. II Le scientifique doit douter modérément 1.

Le scientifique doit faire appel à la raison pour ne pas tomber dans l'excès des sceptiques. > trop de doutes constitue un obstacle et empêche d'avancer, le septiscisme aveugle le scientifique en l'ammenant au diallèle (il existe aucun signe du vrai indémontrable).. »

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