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Le bonheur est-il un droit ou un devoir ?

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L'expérience du bonheur et le sentiment du bonheur sont deux choses qui sont bien réelles. Néanmoins comme nous l'avons vu précédemment, le bonheur est imaginaire, il est un idéal créé par notre imagination. Mais d'après Epictète, le bonheur représente l'absence de troubles de l'âme, donc un état de satisfaction, de joie complète. Le « devoir » et « être » heureux s'opposent. Nous pourrions dire que nous avons le devoir d'être heureux par opposition du fait que nous n'avons pas celui d'être malheureux. Mais n'est ce pas un malheur de rechercher un bonheur impossible ?  

« Introduction: Nous savons que tous les hommes naissent libres et égaux en droits.

En effet, toutes les personnes veulent le bonheur.

Mais chaque personne possède une notion du bonheur différente mais pratiquement toute aussi exigeante.

On ne peut donc pas donner une définition stricte et universelle. Le bonheur est donc toujours imaginé, en effet, le pauvre voit le bonheur dans la richesse, et l'orphelin aimerait avoir des parents.

Chacun a une vision différente du bonheur. Nous remarquons que dans le sujet « y'a t-il un devoir d'être heureux ? », le mot devoir a une place importante.

Le devoir correspond à ce à quoi l'on est obligé de se soumettre.

Les devoirs s'imposent à nous, éventuellement contre nos désirs et nos intérêts.

En tant que tel, nous dirions qu'ils représentent une contrainte, une obligation mais en réalité c'est faux. D'où le problème : être heureux correspond-il à un devoir ? I.

Dans une première partie, nous allons expliquer le fait qu'il y a un devoir d'être heureux.

Toutes les personnes désirent naturellement être heureuses. En effet, le bonheur représente un état de pleine satisfaction, de bien être et de réalisation des désirs auxquels on est les plus attaché.

Le bonheur procure donc un état d'harmonie et de plénitude.

On peut citer comme exemple la naissance d'un enfant, le mariage, les réussites scolaires et professionnelles et la santé.

Tout bonheur se donne à la fois pour durable et complet.

Il réside en quelques sortes dans certains plaisirs qu'il nous faudra poursuivre.

Le fait de vouloir quelque chose nous met dans un état de désir et l'obtention de cet objet ou la réalisation de son désir nous procure du plaisir mais ne dure pas. Or les circonstances favorables à notre bonheur susceptibles de réaliser nos désirs les plus chers peuvent ne pas se produire ou quand elle sont là, elles demeurent précaires car à tout moment tout peut basculer comme un coup du sort.

Le bonheur est imaginatif car difficile à obtenir et de plus, l'homme sera éternellement insatisfait donc sera sans cesse à la recherche du bonheur. Toutefois, est-il vraiment possible d'être heureux ? II.

Dans une deuxième partie, nous explorerons l'idée qu'il n'y a pas de devoir d'être heureux. Le bonheur nous apparaît comme insaisissable et éphémère.

Le bonheur ne peut pas réaliser tous nos désirs.

Au contraire; il suppose une connaissance et un choix qui sont susceptibles ou non d'être satisfaits.

Le bonheur repose donc sur une connaissance et une maîtrise de soi grâce aux choses qui dépendent de nous, mais aussi celles qui ne le dépendent pas. Il y a donc une réalité du bonheur.

En effet, le véritable bonheur suppose une réflexion sur les limites de ce que nous pouvons atteindre pour être heureux. Il nous est difficile de dire qu'il est impossible d'être totalement et toujours heureux.

Il y a forcément quelque chose qui ne vient pas de nous qui viendra perturber notre bonheur. Le bonheur peut donc être résumé comme étant un état de satisfaction complet, mais qui ne dure pas.

Il s'agit donc en quelque sorte du contraire de l'ataraxie. Le bonheur et le fait d'être heureux sont passagers, on peut être heureux, mais cela ne dure que peu de temps, ce ne peut donc pas être pleinement un devoir. III.

Dans cette dernière partie, nous traiterons le fait que le bonheur n'est pas réalisable. Nous avons pu voir que, d'un côté le bonheur représente la représentation complète de nos désirs et qu'il comporte nécessairement une part d'illusion. De l'autre coté, nous sommes responsables de notre bonheur.

C'est à nous de le construire et de savoir le conserver le plus longtemps possible.

Le vrai bonheur repose sur une connaissance de ce qu'il nous est possible ou non d'atteindre dans nos vies pour être heureux. Tout le monde rêve et souhaite d'être heureux, pour vivre leur vie le mieux possible.

Le bonheur n'est que partiellement volontaire car il ne dépend pas que de soi.

En effet, l'homme est un être sensible, il a besoin d'avoir une harmonie entre ses désirs et la réalité pour éviter justement de souffrir, et donc par la suite d'être malheureux. Un homme possède des émotions qui lui sont propres et qui peuvent se transformer en bonheur ou en malheur selon les circonstances choisies.

Le bonheur est alors une chose tellement bénéfique et importante pour l'homme qu'il est difficile à atteindre. Conclusion: L'expérience du bonheur et le sentiment du bonheur sont deux choses qui sont bien réelles.

Néanmoins comme nous l'avons vu précédemment, le bonheur est imaginaire, il est un idéal créé par notre imagination.

Mais d'après Epictète, le bonheur représente l'absence de troubles de l'âme, donc un état de satisfaction, de joie complète.

Le « devoir » et « être » heureux s'opposent.

Nous pourrions dire que nous avons le devoir d'être heureux par opposition du fait que nous n'avons pas celui d'être malheureux.

Mais n'est ce pas un malheur de rechercher un bonheur impossible ?. »

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