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La nature admet-elle le désordre

Publié le 22/12/2022

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« Dissertation : La Nature admet-elle le désordre ? Le maître mot est ici le désordre, un désordre qui pourrait exister dans le monde.

Un devoir désordonné est un devoir qui manque d'enchaînements logiques, de structure.

Mais avec du travail l'étudiant parvient à trouver de l'ordre, une logique, et ainsi à exposer clairement ses idées.

Nous pensions trouver un certain type d'ordre et nous trouvons une pensée décousue.

Cependant, le désordre suggère aussi l'idée du chaos, de confusion originaire, l'ensemble de phénomènes non rationnels, non conformes à la rationalité.

En fait, le sujet nous demande si la nature est le lieu de l'ordre, et de mettre en question la rationalité du réel. Dès que l'homme a essayé de comprendre rationnellement la nature, c'est-à-dire dès la philosophie grecque qui érige le logos en modèle d'explication, le physicien veut expliquer.

Expliquer c'est rattacher un phénomène à un autre d'après une loi, une règle déterminée qui va ainsi constituer le principe de l'explication.

Il va donc rechercher la régularité. C'est pourquoi il regarde d'abord le ciel, l'observe, l'ausculte, essaie d'y déceler des règles puisque la régularité semble habiter les astres qui apparaissent et disparaissent régulièrement. Dans la Physique, Aristote étudie la réalité naturelle.

II donne une définition de la physique : l'étude des principes de la nature et des choses. Et si la cosmologie tient une place primordiale dans le monde antique, c'est parce qu'elle permet de trouver dans le monde supralunaire la permanence, la non-corruption. Mais dans ce monde si ordonné, si permanent, où règne l'éternité, existe une faille dans cette perfection : les planètes, qui s'écartent de la règle, se fourvoient, sont contraires à la raison.

Bref, tout l'opposé d'un astre régulier.

Dans l'univers grec si ordonné, la nature est ainsi un mélange d'ordre et désordre.

Les Grecs ressentaient ces écarts comme “nécessités par la nature” (Aristote) pour revenir à la norme.

L'ordre et le désordre étant partie intégrante de la nature, même si cette dernière tend vers l'ordre. À partir de Galilée et de Descartes, au XVII e siècle, rien n'échappe plus à la rationalité.

Ce qui n'est pas rationnel, logique aujourd'hui, le sera demain lorsque nos connaissances et les instruments, les techniques nous donneront la possibilité de le prouver.

La nature n'est pas le.... »

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