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Faut-il aimer la liberté ? Est-on d'autant plus heureux qu'on est plus libre ?

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« Faut-il aimer la liberté ? Est-on d'autant plus heureux qu'on est plus libre ? Quelques réflexions destinées à suggérer des développements pour ces sujets, en particulier pour le second.

En rassemblant ses souvenirs historiques, chacun peut constater que les hommes assemblés en sociétés n'ont jamais rien tant aimé que la liberté : la recherche passionnée de la liberté a été le mobile de presque tout ce qui s'est fait de grand dans le monde. Ont-ils eu raison ? Cette liberté qu'ils ont si ardemment revendiquée, c'est la liberté politique et aussi la liberté sociale, deux formes qu'il ne faut pas confondre.

Et il est déjà possible de prouver que la conquête de cette double liberté, l'affranchissement du citoyen, est un ennoblissement, un accroissement de dignité : comparer le libre citoyen d'une république grecque avec le sujet du Grand Roi, que le premier a si facilement vaincu. Mais la liberté politique et la liberté sociale ont leurs origines dans la liberté morale et en dépendent. (Expliquer et développer.) C'est donc cette liberté qu'il faut aimer ; c'est elle qu'il faut d'abord chercher à réaliser.

C'est elle qui fait le devoir, et indirectement, par le devoir, le bonheur.

Oui, l'on est d'autant plus heureux qu'on est plus libre, à condition qu'on entende par ce mot : libre, non pas l'indépendance à l'égard des contraintes extérieures, mais l'affranchissement des contraintes du dedans.

Notre bonheur, comme notre malheur, est en nous.. »

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