Aide en Philo

Discours philosophique : "le poids du passé et la mémoire"

Publié le 04/01/2023

Extrait du document

« « Le poids du passé...

» Cette formule largement répandue résonne je n’en doute point chez chacun d’entre nous, certes chez certains plus que d’autres.

Elle traduit l'incapacité à digérer des événements qui se sont produits dans l’esprit de l’humain.

Un fardeau traduit comme l'impossibilité de se projeter vers l'avant, muselé qu'est l'individu par son passé, voire son passif.

Le passé, en effet, est la somme des événements, faits et expériences résultant du vécu d’un individu , lorsque ce passé demeure dans l'esprit, il est lié à la mémoire.

C'est cette mémoire, en effet, qui témoigne du temps révolu.

Ainsi peut-être allez-vous vous identifiez dans ces mots, aux yeux de certains la mémoire figure tel un fardeau pour avancer ; cependant pour d’autres , un moteur pour grandir.

Il est donc ici question du poids des éléments douloureux qui viennent entâcher l'esprit de l'individu dans le présent.

Le temps irréversible engendre chez l’homme les émotions telles que la nostalgie à l’égard de l’enfance, le regret vis-à-vis de nos choix de vie ou la culpabilité due à nos erreurs entravant nos valeurs et nos principes .

Des émotions parfois responsables d’une profonde réflexion chez l’être humain, un sentiment de haine envers sa propre personne et un doute de sa raison d’être, des sentiments tellement profondes qu’un homme peut s’y perdre.

Ainsi certains événements passés peuvent entraver notre progression personnelle ou, pire, nous faire perdre le goût de la vie, l'espoir : ne serait-il pas alors plus simple de pouvoir oublier ce qui est trop dur? Se pose alors la question de la mémoire sélective.Cependant, c'est justement la mémoire qui fait de nous ce que nous sommes : nous sommes une accumulation, un agrégat, rendu possible par la mémoire.

Sartre va même jusqu'à dire que l'existence précède l'essence.

je suis intimement convaincue que chacun peut témoigner du fait que ce sont les épreuves qui nous grandissent et nous permettent de progresser car l’homme est un être perfectible capable de dynamisme.

Goethe résumait ainsi la situation : "qui ne sait tirer les leçons de deux mille ans vit seulement au jour le jour".

La conscience du temps qui passe chez l’homme suppose irréversiblement un devoir de mémoire ;sans passé, l’homme serait incomplet et sans racines.

L’homme n’aurait plus aucune lucidité de ce qui le constitue en propre, de ce qui fait son essence et de ce fait, de ce qui lui permet d’être ce qu’il est aujourd’hui car qu’est-ce qu’un homme sans histoire. Nous pouvons mettre en avant l’aspect cathartique du passé qui permet à l’individu d’accéder à la compréhension de lui-même, il y a donc une conscience du passé essentielle et inhérente à la constitution de l’homme.

Ainsi, la connaissance de notre passé nous.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles