Cours de philosophie : métaphysique
Publié le 23/07/2025
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Hypokhâgne Philosophie Chapitre I) Métaphysique
Introduction: étude d’un texte d’Aristote
Distribution d’un texte: Aristote Métaphysique gamma 1)-2) 1003a21b19 édition Vrin Trad.
Tricot
Présentation de la notation de l’édition Bekker
Histoire du corpus aristotélicien: cours exotériques et cours
ésotériques
Les interprétations du corpus aristotélicien:
P1) perspective médiévale: un système clos et complet
Pb: cela ne correspond pas à la réalité: inachèvement/ redite/ contrat
P2) Jaegger et les couches généalogiques
P3) Cf.
Pierre Aubenque: Le Pb de l’être chez Aristote et La Prudence
chez Aristote
M.
Crubellier et P.
Pellegrin: Aristote, le philosophe et les savoirs
Organisation du corpus
.
1) Logique: Organon
.
2) Physique: Physique/ Du Ciel/ De l’âme etc
.
3) Ethique: Ethique à Nicomaque/ Ethique à Eudème etc
L’organisation de la métaphysique
14 livres autour d'un projet :
Livres à éliminer :Petit alpha: apocryphe
Kappa :abrégé de bêta/ gamma/ epsilon + extraits de la Physique
Les Métaphysiques : l'ensemble des livres qui après la physique sont
consacrées aux substances sensibles et à leur substantialité et opère une
étiologie, une archélogie, une ousiologie, une théologie en répondant la
question : qu'est-ce qui fait la substantialité des substances sensibles?
I) Les conséquences de l’analyse d’un certaine tendance à la
connaissance: Étude de Métaphysique Gamma 1
Thèse : il est une science qui étudie l'être en tant qu'être.
Problème : d'où vient cette science qui étudie l'être en tant qu'être?
Comment concilier l'existence de cette science avec la formule qui dit que
l’être se dit multiplement? Comment passe-t-on de cette science qui
étudie l'être en tant qu'être à une science des substances ?
§1: comment est-on passé de l’étio-archéologie à la science qui étudie
l'être en tant qu'être?
Rappel de l'argumentation de métaphysique alpha un : postulant
l'existence d'une science des causes premières, on postule l’existence
d'un objet qui englobe tous les objets dont toutes les autres sciences
recherchent la cause.
Argument 2 : passage dialectiqUe: Aristote cite ses prédécesseurs
aboutissent tous à une archéologie générale.
Problème : qu'est-ce que l'être en tant qu'être ?
Aristote Les exigences formelles de l'objet d'une science d'après
Seconds Analytiques
Considérer l'être en tant qu'être : c'est considérer les attributs essentiels
de l'être en tant qu'être :
Étude comparative de la physique et de la science qui étudie l'être
en tant qu'être.
Conception immanentiste de l’être chez Aristote
L'opérateur en tant que : un filtre pour séparer les différents prédicats
d'un objet donné.
La conception plurielle de l'unité d'après Aristote : unité
d'identité, unité d'essence, unité d'analogie, et unité focale.
Conclusion il y a une science qui étudie l'être en tant qu'être qui sera
science de la substance : elle étudie ce qui est commun à toutes les
manières d'être rapport avec une substance.
Les deux propriétés des substances : une substance est le sujet d'une
attribution qui ne peut faire elle même l’objet d’une attribution
Analogie la métaphysique de la médecine : il y a une unité focale de la
métaphysique même sens qu'il y ait une unité focale de la médecine.
Pierre Aubenque : la métaphysique se présente comme une science
introuvable et innommée.
—> une discipline qui se présente comme un réseau de pbs
csqce: la métaphysique sera victime de reproches au XXè cf: Positivisme
logique du Cercle de Vienne
Métaphysique=def: ce qui est inclassable: elle échappe la physique, la
logique, la morale, la théologie, l’ontologie
Faut-il donc prononcer la mort de la métaphysique?
2 pbs:
Pb1) difficulté de déterminer l’objet de la métaphysique
pb 2) difficulté de rendre raison de sa nécessité
II) Métaphysique et système des sciences
La métaphore de l’arbre dans les Principes de philosophie de
Descartes
Etude des Méditations métaphysiques:
Méditation=def: exercice intellectuel au cours duquel la pensée réanalyse ses propres
fondements.
Projet du texte: substituer la connaissance à l’information dans les
sciences
Source du projet: Discours de la méthode—> autobiographie
intellectuelle de Descartes Domaine de la vérité et domaine des
moeurs
Domaine de la vérité
Règles de la méthode:
R1) règle de l’évidence: « Ne jamais recevoir jamais aucune chose pour
vraie que je ne la connusse évidemment être telle, c-à-d d’éviter
soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien
de plus en mes jugements que ce qui se présentait si clairement et
distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre
en doute.
R2) règle de l’analyse
diviser chacune des difficultés que j’examinerais, en autant de parcelles
qu’il se pourrai tes qu’il serait requis pour les mieux résoudre.
R3) règle de la complexité croissante
conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus
simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par
degrés, jusqu’à la connaissance des plus composés, et supposant même
de l’ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les
autres.
R4) règle des dénombrements exhaustifs
Faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales,
que je fusse assuré de ne rien omettre
Domaine des moeurs
Les trois maximes de la morale par provision
M1) Obéir aux lois et coutumes de mon pays, retenant constamment la
religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance,
aime gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions des plus
modérés, et les plus éloignés de l’excès, qui fussent reçues en pratique
par les mieux sensés.
-Légalisme juridico-éthico-politique -fidéisme religieux
-modération
M2) être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je
pourrais, et ne pas suivre moins constamment les opinions les plus
douteuses, lorsque je m’y serais une fois déterminé, que si elles eussent
été très assurées.
—> maxime de l’action conséquente
Maxime 3: tacher toujours à me vaincre que la fortune et à changer
mes désirs que l’ordre du monde; et généralement de m’accoutumer à
croire qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos
pensées
But: cultiver ma raison
avancer méthodiquement dans la connaissance de la vérité
Fondement des trois maximes: « il suffit de bien juger pour bien faire, et
de juger le mieux qu’on puisse pou faire aussi de son mieux.
»
Etude des Méditations métaphysiques
Première Méditation: la méthode du doute radical et sa mise en oeuvre
.
1) élimination des connaissances sensorielles: argument de
l’illusion d’optique
.
2) élimination des connaissances intimes: le rêve
.
3) élimination des mathématiques: le malin génie
Deuxième méditation: Formulation du cogito: « je suis sûr de la vérité
de la proposition « Je suis, j’existe » chaque fois que je la prononce ou
que je la conçois en mon esprit
Pb: que suis-je? Sum res cogitans
Troisième Méditation: De Dieu, qu’il existe
Preuve physique de l’existence de Dieu: réfce à la physique galiléenne:
une cause comporte au moins autant de perfection que l’effet dont elle est
la cause
Or: j’ai en moi l’idée d’un être parfait, dont moi, être imparfait, je ne puis
être la cause Dc: Dieu existe
Quatrième Médiation: Du Vrai et du Faux
Comment concilier l’existence de l’erreur avec l’existence de Dieu,
omniscient, omnipotent et moralement parfait?
Etude comparative des facultés humaines et divines: entendement et
volonté
Th: nous nous trompons quand nous ne vivons pas sous la conduite de
l’entendement.
Rappel: l’entendement et la volonté sont infinis en Dieu
La volonté seule est infinie en l’homme
Cinquième Méditation: De l’essence des choses matérielles et
derechef de Dieu, qu’il existe Preuve mathématique de l’existence de
Dieu: il est de la nature de Dieu d’exister comme il est
de la nature du triangle d’avoir la somme de ses angles égale à 180
degrés.
Sixième Méditation: De l’existence des choses matérielles
Imagination// conception
—> les idées reçues par le sens ne dépendent pas de ma volonté.
On ne peut cependant pas en conclure qu’elles procèdent de choses
extérieures à moi —> il y a peut-être en moi une faculté qui les produit
Analyse cartésienne de la sensation: faculté active et faculté passive
faculté passive=def: recevoir et connaître les idées des choses
sensibles
Faculté active=def: produire et former des idées
dieu, qui n est trompeur, m’a donné une inclination à croire que ces idées
viennent des choses corporelles
—> Donc, il y a des choses corporelles qui existent
Pb; faillibilité de la perception sensorielle
TH1) tout ce que la nat m’enseigne contient quelque vérité
Nat=def: Dieu ou l’ordre et la disposition que Dieu a établis dans les
choses créées
Ma nat:=def: la complexion ou l’assemblage de toutes les choses que
Dieu m’a données.
TH2) enseignement de la nat: il y a plusieurs autre corps qui existent
autour du mien, entre lesquels je dois poursuivre les uns et fuir les autres
—> du sentiment de plaisir et de peine, je peux conclure que mon corps
peut recevoir diverses commodités ou incommodités des autres corps qui
l’environnent
Objection: il y a plusieurs autres choses qu’il semble que la nature m’ait
enseignées
CPDT: elles ne proviennent pas de la nature, mais sont introduites dans
mon esprit par une habitude de juger les choses inconsidérément.
.
1) tous mes sens me signifient plus ordinairement le vrai que le
faux....
»
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