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analyse linéaire - La princesse de Clèves: l'aveu (Oral bac français - 1re)

Publié le 15/11/2022

Extrait du document

« Je vais vous présentez une analyse linéaire de l’aveu de La princesse de Clèves.

La princesse de Clèves est un roman écrit de manière anonyme par Mme de La Fayette en 1678.

La romancière participe à des salons mondains tels que celui de Mme de Rambouillet où naît et se développe une esthétique précieuse.

Mme de Chartres, mère de la princesse de Clèves, enseigne à sa fille les dangers de la passion mais celle-ci, nourrissant estime et respect pour son mari, M de Clèves, va être déstabilisée par les sentiments que lui inspire le duc de Nemours.

Le roman, qui s’est ouvert sur un tableau de la Cour d’Henri II, voit apparaître un être d’exception, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves.

Néanmoins, la place centrale de cet extrait n’est pas occupée par le portrait de l’héroïne mais par l’éducation menée par Mme de Chartres.

Ainsi nous nous demanderons en quoi l’éducation vertueuse voulue par Mme de Chartres va déterminer la suite du roman. Pour répondre à cette question, nous étudierons le texte selon trois mouvements : la présentation de la princesse de Clèves de la ligne 1 à 7 , l’éducation donnée par Mme de Chartres de la ligne 7 à 12 et la question de l'amour dans son éducation ligne 12 à 22 I/ La présentation de Mlle de Chartres (l.

1 à 7) Le nom de l’héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui commence par une sorte d’énigme, par une formule qui rappelle celle des contes de fées : « Il parut alors une beauté à la cour » (l 1) Il y a un effet d’attente voulu par la narratrice.

En effet, la périphrase : « une beauté » demeure vague et incertaine.

Elle se révèle être un personnage exceptionnel dans la mesure où elle suscite l’attention dans un lieu où règne la beauté comme l’indique l’hyperbole : « attira les yeux de tout le monde » (l 1) Il est vrai que le lecteur, à l’image des courtisans, est intrigué voire subjugué par celle que, Mme de Lafayette décide, une fois encore, de désigner par une périphrase : « une beauté parfaite » (l 2) Nous pouvons noter que la perfection physique du personnage est suggérée par le champ lexical de la magnificence qui rythme les premières lignes de ce portrait : « parfaite », « admiration » (l 2), « belles personnes » (l 3).

Son anonymat est indirectement levé à la ligne 3 : « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres » mais elle continue à ne pas être explicitement nommée.

S’ajoute à l’incroyable beauté de Mlle de Chartres, le prestige de sa naissance comme l’indique le superlatif : « une des plus grandes héritières de France » (l 4-5) Pourtant, le lecteur ne parvient pas à imaginer concrètement l’héroïne.

Elle est, de la sorte, idéalisée.

Alors qu’il s’attend à ce que la narratrice lui livre plus de détails à son propos, c’est le personnage de Mme de Chartres et l’éducation que sa fille a reçue qui va occuper l’essentiel du paragraphe. II/ L’éducation donnée par Mme de Chartres (l.

7 à 12) Le rythme ternaire : « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » (l 6) ainsi que l’adjectif : « extraordinaires » peignent Mme de Chartres comme une mère exceptionnelle.

Son enseignement est présenté comme idéal car complet comme en témoigne les.... »

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