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Analyse linéaire Aragon L'amour n'est pas un mot

Publié le 09/12/2023

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« L’AMOUR QUI N’EST PAS UN MOT – ARAGON (1956) INTRO Aragon poète engagé du XX ème siècle, (2ème guerre mondiale, nazisme) Il fonde le mouvement surréaliste avec André Breton : renouvelle le langage poétique, encourage l’écriture libre (dénuée de règles, sans logique, automatique, détachée de la raison …) pour révéler l’inconscient Elsa Triolet, sa muse et sa femme > amour son thème de prédilection Nombreux recueils consacrés à Elsa Le Roman inachevé « autobiographie poétique », dans laquelle Aragon évoque sa rencontre avec Elsa Dans « L'amour qui n'est pas un mot », il raconte comment cette rencontre l’a métamorphosé.

C’est un éloge lyrique de la femme aimée et de l’amour. Comme l’indique le titre, il semble chercher une définition de l’amour qui n’est pas un simple mot pour Aragon. Pbq : Nous nous demanderons donc quelles conceptions de la femme aimée et de l’amour offre ce poème. Plan : Dans un premier temps, nous verrons comment il décrit la femme aimée et sa vie avant la rencontre (v.

1 à 18) puis nous analyserons le « miracle » de cette rencontre et sa vie après (v.

19 à 35) Dans un 1er temps, Le poème prend d’emblée l’allure d’une prière Son thème est l’amour « Mon Dieu » « ce cœur » La 1ère strophe décrit le Temps de la maladie / temps d’avant Elsa de la mort : Aragon comme le temps du était « débile et désarroi/du malaise blême », il était perdu, profond sans identité « l’ombre de soi-même » jusqu’au « dernier moment »= dernier soupir Jusqu’à l’effacement du « moi » = Métonymie qui suggère l’amour Champ lexical Métaphore Absence de pronoms ou utilisation du pronom indéfini « on » Abondance d’assonances (en, on) et d’allitérations (« qu ») sons nasalisés en o, on, en = plainte sourde Temps du questionnement « comment » Répétition= lancinante Anaphore (4) + tournures interrogatives Au contraire, dans la 2ème strophe, L’apparition du « tu » marque une rupture Elsa donne vie au « je » Aragon est subitement capable d’exister, d’aimer, d’être jeune Grâce aux pouvoirs ressuscitants de la femme aimée La 2ème strophe s’achève sur une apostrophe qui se prolonge dans la 3ème strophe La 3ème strophe débute Par un O vocatif rappelant la prière du début et l’aspect religieux de l’apparition de la femme aimée en lien aussi avec le « miracle » de la 4ème strophe Manifestation de la personne aimée comme sujet « tu », objet « te » (v7), possesseur « tes » (v.8) « Que je renaisse et reconnaisse » (v.10) D’être au paradis « un monde habité par le chant » « Tu me rends » « Elsa mon amour de jeunesse » Soulignés par l’anaphore métaphore On a 2 Comparaisons divines « comme un vin » sang du Christ ? « pareille au soleil » don du ciel Le « soleil des fenêtres » tire le poète de sa vie obscure, de « l’ombre de soi-même » Elsa est « Forte et douce » Allégorie pour dire l’amour Oxymore > aspect divin mais aussi destructeur de la femme aimée qu’on voit plus loin dans le Cette apparition est enivrante et réchauffante elle permet le retour à la vie d’Aragon Dans les 3 premières strophes on voit bien la métamorphose : transformation du moi d’abord éteint puis ressuscité par l’apparition du « tu » (être aimé) pour aboutir à une fusion dans le.... »

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