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La condition de liberté (cours de philo)

Publié le 01/03/2023

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« LA LIBERTE EN PHILO La liberté d'agir est d'abord un statut social garanti par des droits et des devoirs et s'oppose en cela au statut d'esclave. Être libre ce n'est pas pour autant répondre à tous ses instincts et ses désirs, mais c'est précisément pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire quelque chose avec raison. Comment Kant définit la liberté ? La liberté est l'idée que la raison se fait de son pouvoir de s'arracher à tout horizon spatio-temporel.

Cette idée permet à la raison de se penser comme une cause indépendante de la causalité naturelle, une cause absolument inconditionnée [9] Kant, Kritik der reinen Vernunft B, AK, p Quel philosophe parle de la liberté ? Aristote (4e s.

av.

J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause. Comment Descartes définit la liberté ? Selon Descartes, la liberté est absolue.

Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence.

La volonté possède une indépendance absolue. Le libre arbitre est la faculté qu'aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible.

En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir.

Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie. La notion de libre arbitre s'oppose au déterminisme ou au fatalisme pour lesquels la volonté serait déterminée par des "forces" que ne maîtrise pas l'être humain. Pourquoi le libre arbitre est important ? En philosophie, le pouvoir de la volonté est appelé libre arbitre.

Ce pouvoir rend l'être humain libre, et permet de le distinguer de l'animal.

Certains penseurs, comme Spinoza au XVII e siècle, affirment que ce pouvoir est illusoire et que l'être humain n'a pas un contrôle absolu de ses décisions. Pourquoi Dieu a donné à l'homme le libre arbitre ? Augustin répond sans équivoque que « Dieu a conféré à sa créature, avec le libre arbitre, la capacité de mal agir, et par-là même, la responsabilité du péché ».

Grâce au libre arbitre, Dieu reste impeccamineux (non coupable) : sa bonté ne saurait être tenue pour responsable d'aucun mal moral. 1- Quand nous parlons de l’hypostase, est-ce que nous envisageons l’idée d’une ouverture à quelque chose d’infini, de transcendant, quelque chose qui serait de l’ordre de ce dont Pascal parle quand il affirme « L’homme passe l’homme » ? Je pense que cela veut dire "dépasse", "surpasse"...

Pascal, semble-t-il, veut dire par là que la condition véritable de l'homme est supérieure à ce que l'on pense communément Pascal est un chrétien qui constate la double nature de l'homme : naturelle et spirituelle.

L'homme est ange et bête à la fois.

Devant cette situation contradictoire, il refuse tout à la fois la tentation de l'orgueil et celle du désespoir. Grâce à la foi, il affirme que la nature de l'homme est d'être fils de Dieu, que cette nature a été obscurcie par le péché originel.

L'homme passe l'homme, quand il considère son origine et donc sa vocation, celle d'être fidèle à sa nature par l'obéissance à la volonté divine, en particulier en acceptant le salut apporté par Jésus-Christ.

En ce sens l'homme n'est plus seulement une créature mortelle, mais un être appelé à la vie éternelle. [Concevons donc que l'homme passe infiniment l'homme, et qu'il était inconcevable à soi-même sans le secours de la foi.

Car qui ne voit que sans la connaissance de cette double condition de la nature on était dans une ignorance invincible de la vérité de sa nature.] [D'où il paraît que Dieu voulant nous rendre la difficulté de notre être inintelligible à nous-mêmes en a caché le noeud si haut ou pour mieux dire si bas que nous étions bien incapables d'y arriver.

De sorte que ce n'est pas par les superbes agitations de notre raison mais par la simple soumission de la raison que nous pouvons véritablement nous connaître.] [Ces fondements solidement établis sur l'autorité inviolable de la religion nous font connaître qu'il y a deux vérités de foi également constantes.

L'une que l'homme dans l'état de la création, ou dans celui de la grâce, est élevé au-dessus de toute la nature, rendu comme semblable à Dieu et participant de la divinité.

L'autre qu'en l'état de la corruption, et du péché, il est déchu de cet état et rendu semblable aux bêtes.

Ces deux propositions sont également fermes et certaines.] 2) Est-ce que l’hypostase est, pourrait-on dire, quelque chose qui subsiste après la mort ? Oui,on pourrait dire que l’hypostase subsiste après la mort parce qu’il est une réalité antologique stable qui ne disparait jamais. 3) Nous parlons du prosopon comme étant le rôle social de la personne.

C’est difficile parce que la personne est à la fois hypostase et prosopon.

Nous avons un peu déplacé dans notre façon de voir la personne.

Concrètement, nous sommes amenés à jouer une multiplicité de rôle dans la société et donc est-ce que ce n’est pas là justement une difficulté de pouvoir montrer l’hypostase dans cette multiplicité de rôle ? Dans cette multiplicité de role dans la société, la personne reste ce qu’elle est tout comme elle reste humain.

En tant qu’hypostase, nous sommes tous égaux.

L’hypostase c’est ce qui donne à la personne sa dignité supérieure à toute autre chose dans l’univers.

Le prosopon c’est le masque des acteurs de théâtre, en tant que prosopon, la personne est un rôle. 4) Dans quelles mesures la conscience réflexive est-elle le fondement nécessaire de la conscience morale ? La conscience morale représente la capacité d'une personne à prendre en considération le point de vue des autres avant d'agir.

Grâce à la conscience morale, une personne est capable d'évaluer les conséquences de ses gestes sur les autres et de comprendre si ce qu'elle fait est bien ou mal.

D’où, on dit que la conscience est réflexive, c'est-à-dire capable de réfléchir sur le monde et sur ce qu'elle est.

Donc, Mais dans cette activité de contemplation, j’ai aussi conscience que je vois et que j’entends.

Je suis conscient que je regarde.

La conscience a donc aussi une capacité réflexive qui fait un retour sur soi.

C’est le propre de la conscience humaine.

C’est la conscience réfléchie ou conscience de soi.

La conscience réfléchie est différée et a la capacité de faire un retour sur ses pensées ou ses actions et de les analyser. La conscience morale est celle qui se retourne sur elle-même et se juge.

Elle désigne un état moral qui met en jeu le bien et le mal.

Cette conscience est une « voix intérieure ».

La conscience réfléchie et la conscience morale sont liées. C’est parce que nous somme intellectuellement conscients de ce que nous faisons que nous pouvons en être tenus pour moralement responsable.

La conscience implique donc la responsabilité, c'est-à-dire la capacité de pouvoir répondre de ses actes et de ses pensées. B/ Les fondements de la morale 1) Morale du sentiment La morale repose ici sur nos conscience morale, c'est-à-dire sur une capacité innée, une capacité à discerner le bien du mal. « La conscience morale est une juge infaillible du bien et du mal » Rousseau Idée : Pas besoin de réfléchir pour faire le bien ou le mal, on le sait spontanément, on le sent en nous directement. La pitié : « s'identifier à autrui » Rousseau → Si je vois quelqu'un avoir mal je l'aide car spontanément on se dit que ça pourrait être nous. Porter assistance à l'autre, parce que ça pourrait être sont fausses, voir anti-morales. Celui qui réfléchit va trouver des prétextes pour ne pas agir quand il faut réagir. Les principes qu'il nous inculpe ou celui qui souffre se ressemble car il pourrait être moi. Remarque : Les morales, principes qu'on nous inculque, les règles sociales sont fausses, voir anti-morale. Hume dit même ceci : « Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à l’égratignure de mon doigt ». La raison (réflexion) n'a aucune influence sur mes choix moraux, éthique du core : Il faudrait s'appuyer sur la pitié, l'empathie, les bons sentiments (féminin → comparaison...) pour avoir les actes bons. Où trouver des cours philo terminale es ? 2) Morale de la vie Suivre mes désirs : « Ne pas se laisser frustrer, enfermer dans des principes imposés de l'extérieur » → Nietzche Nietzche critique visiblement les morales judéo-chrétiennes et les morales issues de la philosophie qui cherchent à déterminer des principes universels.

Il appelle cela la morale des faibles. C'est-à-dire que ce sont des personnes incapables de réaliser leur désir et ayant peur des autres qui ont inventé ces idées de principe. Pour Nietzche, pour être morale, il faut créer soi-même ses valeurs pour augmenter sa puissance.

Mais attention, il ne.... »

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