23 résultats pour "barbare"
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Montaigne: Barbarie et sauvagerie
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelion...
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La culture permet-elle d'échapper à la barbarie ?
Analyse : • La culture peut s'entendre en plusieurs sens : - c'est, dans le sens courant, les connaissances, notamment littéraires et artistiques, d'un individu ; - c'est aussi, dans un sens plus large, les production intellectuelles d'une civilisation qui lui donne sa marque particulière. - Mais la culture, en tant que ce qui procède de l'homme, désigne tout ce qui est acquis et produit par l'homme (techniques, art, institutions, coutumes) : c'est ce qui s'oppose à la nature, qui existe théoriq...
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Levi-Strauss et la barbarie
Commentaire d'un texte de Lévi Strauss « Chacun appelle barbarie ce qui n'est point de son usage » nous explique déjà, au XVIe siècle, Michel de Montaigne dans ses Essais. Le barbare, c'est étymologiquement, l'étranger (βαρβαρος) pour les grecs, celui qui s'exprime par onomatopées – bar-bar – au lieu de s'exprimer dans le logos, le langage grec. Et il faut réfléchir à cet idée d'étranger, cette altérité cristallisée par l'appréhension et l'angoisse des hommes. L'étranger, c'est cet autre pr...
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Lévi-Strauss: Les sauvages sont-ils
des barbares ?
«Habitudes de sauvages», «cela n'est pas de chez nous», etc. Autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or, derrière ces épithètes se dissimule un même j...
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Lévi-Strauss: Les sauvages sont-ils des barbares ?
«Habitudes de sauvages», «cela n'est pas de chez nous», etc. Autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or, derrière ces épithètes se dissimule un mê...
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Un homme sans culture est-il un barbare ?
Certains actes nous révulsent : comment ne les qualifierait-on pas de "barbares" ? Ils sont pourtant accomplis par d e s h o m m e s . Tout homme appartient à une culture, qui l'éloigne de la "barbarie" naturelle, mais toute culture a tendance à se considérer comme la seule authentique. S'il ne peut plus être question de qualifier simplement l'autre de "barbare" parce qu'il n'est pas comme nous, la qualification peut être maintenue lorsque, dans une culture, certains actes violent les droits élé...
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Qu'est-ce que la barbarie ?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Barbare = Du grec barbaros « étranger, non grec », du latin barbarus « inculte ». Le barbare est le non-civilisé, dans l'optique de l'ethnocentrisme grec ou occidental. Selon Lévi-Strauss, le barbare, « c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie », autrement dit, celui qui peut aller jusqu'à dénier à d'autres hommes leur humanité. Dans une perspective relativiste déjà présente chez Montaigne : ce dont on est incapable de comprendre la différence,...
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Qu'est-ce qu'un barbare ?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Barbare = Du grec barbaros « étranger, non grec », du latin barbarus « inculte ». Le barbare est le non-civilisé, dans l'optique de l'ethnocentrisme grec ou occidental. Selon Lévi-Strauss, le barbare, « c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie », autrement dit, celui qui peut aller jusqu'à dénier à d'autres hommes leur humanité. Dans une perspective relativiste déjà présente chez Montaigne : ce dont on est incapable de comprendre la différence, es...
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Qu'est ce qu'un Barbare ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Barbare = Du grec barbaros « étranger, non grec », du latin barbarus « inculte ». Le barbare est le non-civilisé, dans l'optique de l'ethnocentrisme grec ou occidental. Selon Lévi-Strauss, le barbare, « c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie », autrement dit, celui qui peut aller jusqu'à dénier à d'autres hommes leur humanité. Dans une perspective relativiste déjà présente chez Montaigne : ce dont on est incapable de comprendre la différence, es...
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Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie".
PHILOSOPHIE Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie". L'idée de barbarie est une opinion, un préjugé, une croyance et non une réflexion. Le véritable barbare c’est celui qui n’a pas compris que tous les hommes ont une culture. Ce préjugé rejetent des peuples trop différents hors de la culture. Ce préjugé considère que ce ne sont pas des cultures. Le préjugé serait de penser que ces peuples seraient restés des homme à l’é...
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Les sauvages sont-ils des barbares ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Barbare = Du grec barbaros « étranger, non grec », du latin barbarus « inculte ». Le barbare est le non-civilisé, dans l'optique de l'ethnocentrisme grec ou occidental. Selon Lévi-Strauss, le barbare, « c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie », autrement dit, celui qui peut aller jusqu'à dénier à d'autres hommes leur humanité. Dans une perspective relativiste déjà présente chez Montaigne : ce dont on est incapable de comprendre la différence, es...
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La culture empêche-t-elle la barbarie ?
Analyse : • La culture peut s'entendre en plusieurs sens : - c'est, dans le sens courant, les connaissances, notamment littéraires et artistiques, d'un individu ; - c'est aussi, dans un sens plus large, les production intellectuelles d'une civilisation qui lui donne sa marque particulière. - Mais la culture, en tant que ce qui procède de l'homme, désigne tout ce qui est acquis et produit par l'homme (techniques, art, institutions, coutumes) : c'est ce qui s'oppose à la nature, qui existe théoriq...
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Peut-on dire d'une coutume qu'elle est barbare ?
-Juger un homme ou une culture quand à son degré plus ou moins élevé d' "humanité", c'est porter un jugement d'appréciation qui prend pour critère objectif notre propre évaluation sur ce qui doit constituer l'humanité. -Ainsi, dire qu'une coutume est barbare, cela revient tout aussi bien à affirmer par contraste le haut degré d'humanité de la nôtre ; c'est donc tout aussi bien révéler la teneur de notre propre culture particulière. -Or, affirmer le caractère barbare d'une coutume particulière, n...
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Civilisé, sauvage, barbare
Introduction. — A mesure que se développent les moyens de communication et qu'un plus grand nombre d'hommes participe à la culture, se lèvent les barrières qui séparent les peuples et les classes sociales. Cette évolution se manifeste en particulier dans le sens que les nations civilisées donnent aux mots qui expriment un état inférieur : sauvage et barbare. 1. — CIVILISÉ A. Etymologiquement, la civilisation est le propre des groupes humains constituant une cité (civitas) ce qui suppose organisa...
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Le civilisé, le sauvage et le barbare ?
Introduction. — A mesure que se développent les moyens de communication et qu'un plus grand nombre d'hommes participe à la culture, se lèvent les barrières qui séparent les peuples et les classes sociales. Cette évolution se manifeste en particulier dans le sens que les nations civilisées donnent aux mots qui expriment un état inférieur : sauvage et barbare. 1. — CIVILISÉ A. Etymologiquement, la civilisation est le propre des groupes humains constituant une cité (civitas) ce qui suppose organisa...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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Qu'est ce qui vous parait être, au début de ce nouveau millénaire, la barbarie moderne ?
Analyse. · · · · · · · · Nous avons dans ce sujet un terme à définir premièrement, qui sera ensuite à étudier selon des situations : la barbarie. Ce qu'est al barbarie : c'est un terme péjoratif, renvoyant l'autre à ce qu'il a de plus mauvais, cruel méchant. A l'origine, el terme Grec désignait simplement toute personne étrangère à la langue. Le Barbare était l'étranger qui ne savait utiliser que des onomatopées pour s'exprimer (bar, bar, bar…) Mais si le terme de Barbarie à rapidement pris un...
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Le retour a la barbarie est-il toujours possible ?
Discussion : L'implicite du sujet tient à l'emploi du mot « retour », cela sous-entend que la barbarie a disparu, mais en même temps qu'elle a existé. La difficulté va donc consister à la fois à se demander ce que l'on attend que ce mot recouvre, et à interroger l'histoire présente pour savoir si vraiment l'idée comme la pratique s'en sont allées. Suggestion de plan : Première partie : Une notion relative Comme la citation de Montaigne le signifie avec sobriété : "Chacun appelle barbarie ce qui...
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En quel sens peut on parler de barbare ou de primitif ?
Introduction Les termes barbare et primitif ont été généralement employés pour désigner des peuples, qui n'auraient pas évolué. On attribue ainsi à ces termes l'idée d'individus non éduqués, restés à « l'état sauvage ». Cependant, il apparaît que le terme barbare, en son acception péjorative, découle des grecs antiques. Et celui d e primitif viendrait s e conceptualiser, quand il désigne des peuples, lors d'études ethnologiques. Le point commun qui subsiste entre ces deux termes est qu'il y a la...
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La notion de barbarie peut être aujourd'hui pensée sans équivoque ?
Introduction La barbarie a toujours eu un sens axiologique négatif, et ce depuis la Grèce antique. De fait, et principalement, le barbare est caractérisé comme celui qui en est resté à un état naturel, un état où la pulsion prime sur la réflexion. Au fil des siècles, la notion plastique de barbare s'est confondue dans tout type d'argument, dans tout type de rapport. Cette notion ne va ainsi pas de soi, puisqu'en tant qu'elle permet une désignation péjorative d'autrui, tous peuvent être qualifiés...
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Que faut-il entendre par les notions de "barbare", "primitif" et "sauvage" ?
Introduction Les termes barbare et primitif ont été généralement employés pour désigner des peuples, qui n'auraient pas évolué. On attribue ainsi à ces termes l'idée d'individus non éduqués, restés à « l'état sauvage ». Cependant, il apparaît que le terme barbare, en son acception péjorative, découle des grecs antiques. Et celui d e primitif viendrait s e conceptualiser, quand il désigne des peuples, lors d'études ethnologiques. Le point commun qui subsiste entre ces deux termes est qu'il y a la...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
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Ernest Renan (1823-1892) affirme que le développement de la science mettra fin à la barbarie. Qu'en pensez-vous ?
Laetitia Donzallaz CP3 groupe C Décembre 2004 Ernest Renan (1823-1892) affirme que le développement de la science mettra fin à la barbarie. Qu'en pensez-vous ? Le développement de la science avait un bon fondement à la fin du 19ème siècle. Cet essor laissait entrevoir un avenir éblouissant pour le monde entier. Les progrès de la science devaient conduire les hommes vers une société idéale. A cette époque, Ernest Renan affirmait de façon très optimisme sa foi dans le progrès. Ainsi en 1886, il...