La puissance des géants du numérique

« La puissance des géants du numérique Que ce soit par leurs poids économique considérable ou bien par leur poids politique de plus en plus important, les acteurs non étatiques que sont les géants du numérique sont devenus de véritables puissances, avec une influence démesurée sur le monde d’aujourd’hui.

La notion de puissance a d’abord été défini par Raymond Aron, en 1962 dans paix et guerre entre les nations, qui caractérise la puissance par la capacité d’une unité politique à imposer sa volonté aux autres unités.

Un second théoricien nommé Serge Sur a également défini la puissance dans son œuvre Relations internationales publié en 2000, en y expliquant que la puissance se caractérise par la capacité, capacité de faire, capacité de faire-faire, capacité de refuser de faire, capacité d’empêcher de faire. Depuis l’apparition de la pandémie mondiale du covid 19, la puissance de ces géants numériques n’a cessé d’augment à tel point qu’ils sont parfois même considérés comme une menace pour l’Etat.

Les plus puissantes entreprises du numérique sur la scène internationale sont les GAFAM, provenant des états unis et comprenant Google, amazon, facebook, apple ainsi que microsoft.

En seconde position, nous retrouvons également les BATX qui forment le quatuor de la tech chinoise qui regroupent Alibaba, Tencent, Xiaomi, et Baidu.

Récemment, nous avons même été confrontés à l’émergence d’un nouvel acronyme, celui de NATU qui correspond aux entreprises de Netflix, airbnb, tesla et uber.

Nous nous sommes donc interrogés sur les façons possibles de mesurer la puissance de ces géants numériques. Pour se faire, nous nous sommes appuyés sur les sites de France info, France inter, la finance pour tous, revu conflit ainsi que le corpus documentaire.

Par la suite, nous nous sommes demandé.

Dans un premier temps, nous allons traiter du poids économique de ces géants.

Dans un second temps, nous allons traiter des moyens politiques que disposent ces entreprises dans le but de s’imposer sur la scène internationale.

Enfin, dans une dernière partie, nous allons aborder leurs moyens culturels, qui leur permettent de s’imposer sur la scène internationale. Tout d’abord, leur puissance économique s’explique d’abord par leur capitalisation boursière qui bat des records. Prenons l’exemple des GAFAM, à eux seuls ils atteignent une capitalisation boursière estimée à 4,5 billions de dollars.

En effet, la capitalisation de chacune d’elles est supérieur à 1000 milliards de dollars depuis 2021, ce qui correspond si nous donnons un ordre de grandeur au PIB d’un pays comme le Pays Bas, qui pourtant se trouve à la 17eme place du classement des pays les plus riches à l’échelle mondiale.

De plus, ces entreprises pèsent environ ¼ des valeurs composant l’indice boursier américain S&P 500.

Ces chiffres s’expliquent par un nombre d’utilisateurs très conséquent.

En outre, les GAFAM comme les BATX regroupent plusieurs centaines de millions d’utilisateurs pour chacune d’entre elles.

Effectivement, si nous prenons l’exemple de Google, à lui seul il représente plus de 90% des requêtes sur internet, concernant youtube, qui a été racheté par Google en 2006, il comptabilise plus de vu que n’importe quelle chaîne de télévision puisque chaque jour + d’1 milliard d’heure de vidéos sont visionnées.

Prenons d’autres exemples, l’entreprise Apple compte 66% des bénéfices du marché des smartphones et plus de 88% des ordinateurs du monde sont équipés du système Windows.

Les entreprises des GAFAM sont de véritables monopoles qui en 2021, possédaient un chiffre d’affaires de 331 milliards de dollars.

Grâce à ce chiffre d’affaires colossale, les entreprises ont des moyens de négocier avec les gouvernements nationaux les taux de taxation qui leur seront appliqués, ce qui leur permet de continuer leur développement.

De plus, ces entreprises qui comportent énormément d’utilisateurs comportent également un très grand nombre de salariés, ce qui leur permet d’avoir une puissance internationale dont ils se servent dans certains cas pour faire pression sur les gouvernements en usant du « chantage » sur la création ou la destruction d’emplois.

Enfin, les données personnelles des utilisateurs récoltées par ces géants du numérique, appelées « Big Data »,.... »