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Mondialisation et puissance en l'an 2000

Publié le 14/06/2022

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mondialisation

« Mondialisation et puissance en l’an 2000 Dans Qu’est-ce que la richesse (1999), Dominique Méda affirme que « La mondialisation prétendument heureuse mène à tout le contraire d’une société mondiale.

Elle transforme le monde en une arène où des sociétés mondiales atomisées s’affrontent dans une guerre qui ne restera sans doute pas que commerciale ».

Profondément, antimondialiste, elle critique fermement l’influence de la mondialisation dans nos sociétés contemporaines affirmant que cette dernière ne mène qu’à des luttes intestines entre puissance.

De fait, la mondialisation, définit par Laurent Carroué comme « la processus géohistorique multiséculaire d’extension progressive du système marchand puis capitaliste dans l’espace géographique mondial qui aboutit à la construction du système-Monde actuel », investit de nombreux acteurs (FTN, Etats, organisations mondiales, FMI, banques…) tous en quête d’affirmer leurs volonté mais aussi à influencer et à rayonner dans les relations internationales.

Pendant cinq siècles, un petit nombre de puissances européennes, d’abord seules puis sous le leadership des États-Unis, ont dominé le monde.

Aujourd’hui encore, elles continuent largement d’en exploiter les ressources et la force de travail des populations.

Mais cette domination est peut-être sur le point de connaître une évolution importante du fait d’une redistribution des rapports de puissance.

En 1981, Jean-Baptiste Duroselle dans Tout empire périra, faisait l’hypothèse qu’au début du XXIe siècle, les États-Unis, la Russie et la Chine seraient des grandes puissances.

Puis, tentant de prévoir à plus longue échéance, il écrivait : « En 2020, les perspectives sont beaucoup plus floues.

Le Brésil et l’Inde peuvent s’y ajouter, et, qui sait ? L’Indonésie, l’Algérie, l’Iran, le Mexique, le Nigeria ».

À aucun moment dans son classement il ne retenait une des « vieilles » puissances européennes prise individuellement.

Pour l’an 2000 il consentait à retenir la Communauté européenne, qui comptait alors neuf membres, en ajoutant néanmoins une condition : « si elle se donne un centre de décision unique ». Dès lors se pose la question suivante : Dans quelle mesure la mondialisation a-t-elle bouleversé la manière d’appréhender et d’exercer une influence sur la scène internationale? PLAN I. En un premier temps, nous verrons que l’Etat semble résister à aux pressions exercées par la mondialisation II.

Mais nous montrerons malgré tout que ces derniers sont fragilisées notamment par la montée en puissance de nouveaux acteurs (comme les FTN) qui redessine la notion de puissance. III.

Favorisant, dès lors, l’émergence d’un nouvel ordre et de nouveaux défis inédits, propres au XXIème siècle. »

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