Aide en Philo

Pourquoi avoir une histoire est-il un privilège pour l'humanité?

Extrait du document

« PREMIERE CORRECTION Analyse. Lorsque nous parlons, comme c'est ici le cas, de l'histoire, nous devons faire une distinction définitionnelle : o L'histoire, dans un premier temps, est l'ensemble des événements connus ou vécus par l'homme.

C'est une succession de faits passés, et recensés par l'humanité. o Mais l'histoire, c'est aussi l'étude de ces faits.

En plus d'être racontée, l'histoire est analysée, étudiée par l'homme .Elle est considérée par certains comme une science, bien qu'elle ne puisse avoir les attributs de cette dernière. Ainsi, l'histoire est une succession de faits connus et, dans le même temps, leur étude.

Il y a dans cette double définition un lien exclusif déjà visible entre l'humanité et l'histoire. Nous devrons donc, dans notre analyse, prêter attention au fait que l'histoire se donne immédiatement en rapport avec l'homme.

Cela ne signifie pas que rien n'a d'histoire si ce n'est l'homme. En effet, nous pouvons parler d'histoire des animaux, de la Terre, de nombre de choses qui n'ont rien à voir avec l'homme.

Il faudra donc définir en quoi consiste le privilège de l'humanité avec l'histoire, tout en prenant ces éléments en compte. Ainsi, nous devrons avoir le problème de la relation de l'homme à l'histoire, bien entendu, mais aussi de ce que peut être ce privilège .Car nous sommes aussi en droit de nous demander si l'humanité gagne vraiment quelque chose à avoir une histoire. Problématisation. L'homme a une histoire.

Nous avons la possibilité de nous y référer, de l'étudier, de la connaître.

Et dans, le même temps, nous l'écrivons.

L'homme à une considération d'estime envers son histoire.

C'est un privilège pour lu d'avoir une histoire Mais pourquoi ? Pourquoi avoir une histoire est-il un privilège pour l'humanité ? Tout d'abord, est-ce parce que l'on ne peut parler d'histoire hors de l'humanité ? Ou est-ce parce que l'homme peut étudier, apprendre de son histoire ? Mais y a-t-il privilège à avoir une histoire ? Proposition de plan. Peut-on parler d'histoire en dehors de l'humanité ? · Il semble que l'on puisse parler d'histoire concernant tout autre chose que l'humanité.

En ce sens, cela signifierait que le privilège que nous recherchons n'est pas du domaine de la limitation. · En effet, ne pouvons-nous pas parler d'historie du monde, les animaux, de l'univers ? On peut attribuer, en vérité, une histoire à tout ce que l'homme peut connaître. · Mais justement, voilà peut-être un problème.

Nous pouvons parler d'histoire concernant tout ce que l'homme connaît.

Mais uniquement de ce que l'homme connaît. · D'ailleurs, qui peut parler d'histoire, si ce n'est l'homme ? Lui seul à ce privilège.

Dès qu'il a connaissance de l'existence d'une chose, de près ou de loin, l'homme peut en faire l'histoire. « Ce que raconte l'histoire n'est en fait que le long rêve, le songe lourd et confus de l'humanité.

» Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et représentation. · Lorsque nous lisons ce passage de Schopenhauer, nous pouvons comprendre ce que signifie le songe de l'humanité : ‘histoire est de l'homme ou par l'homme.

Toute histoire concerne l'homme, directement ou non. · Aussi, nous pouvons dire que tout peut avoir une histoire, mais que le privilège de l'homme est de pouvoir le déterminer.

Le rapport entre l'homme est l'histoire est donc nécessaire. Comment réagit l'homme face à son histoire ? · Mais l'homme, en plus d'être le seul être a pouvoir concevoir l'existence d'une histoire, pour luimême ou pour toute autre chose, est aussi le seul à l'étudier, à l'analyser. · L'histoire est en effet une discipline d'étude humaine.

L'humanité est seule à pouvoir se retourner sur son passé pour en faire l'histoire.

Elle seule peut chercher les causes et les conséquences des faits passés, et en tirer des conclusions.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles